Journal de bord

jeudi 25 juin 2009

MT forké

C’est le risque quand on passe au modèle Open Source et que l’on se sépare de développeurs … Bienvenue donc à Melody.

In my opinion, the key benefit is that Melody will be developed completely by the community, with no direct ties to a commercial for-profit enterprise. While core MT has been open source licensed, the product planning process and much (but not all) of the discussion, prioritization, and release planning and scheduling were closed to those outside of Six Apart. Six Apart also acted as a gatekeeper to code contributions, with final say over what made into the final product. Both of these may be common for open source projects lead by commercial entities, and are fair enough — Six Apart is a business and like any business they can and should make decisions based on the commercial interests of the company. But for the community of developers, consultants, and users, this didn’t feel very open, at least in my opinion. The feature roadmap was being driven internally at Six Apart, not in a collaborative way with the community at large. [This is not to say that Six Apart did not listen to feature suggestions of the community — many of the features added to the product were in response to community requests] The reality, I think, is that the internal business objectives that informed the development and product planning process are not fully aligned with the objectives of the broader community. This is an unavoidable reality, there is no right or wrong here, only different contexts and thus different perspectives and goals. For these reasons, I think many developers and end-users shied away from Movable Type — despite the open source license, the product was controlled by a single for-profit company, and the ability of the external community to contribute and collaborate was limited. [Mark Carey: “Open Melody: Movable Type Forked”.]

My own vision for Melody is a code base that’s very focused on publishing and content management, with all the infrastructure outsourced to CPAN modules that are well-written, well-documented, and well-tested. The collaboration between Melody and CPAN would be a two-way code flow. While there are more CPAN modules that Melody could make use of, there are number of pieces of Melody which should be packaged as independent modules on their own and released to CPAN. [Mark Stosberg: “Movable Type fork is an opportunity to harness CPAN”.]

Version α dans les prochains jours, 1.0 prévue pour cet automne. Il n’y a plus qu’à attendre l’arrivée de Nelson.

[Via Benjamin, via François.]

Sacs à embrouilles

Soucieux d’augmenter leurs marges sous couvert de soi-disant écologie, certains commerçants du Québec ne donnent plus de sacs à leurs clients, même pas des en plastique biodégradable (amidon de maïs par exemple), même pas des en papier.

C’est le cas chez la régie monopolistique et étatique de vente d’alcool, la Société des Alcools du Québec (oui, l’Amérique du Nord fait parfois penser à l’Union soviétique) ou récemment chez Réno Dépôt (depuis je ne vais plus que chez Home Depot).

De plus, l’absence de sacs fait surtout chier les gens qui ne vont pas faire leurs courses en automobile, soit la minorité qui pollue le moins, ce qui est un comble.

Pour ceux qui comme moi ne prévoient pas leur magasinage de la journée et qui n’ont pas non plus trop l’envie de s’emmerder à trimbaler constamment des sacs vides… ces commerces vendent des sacs “réutilisables”, ce qui doit augmenter encore leurs marges (vive l’écologie). Chaque fois que je vais à la SAQ, j’achète un sac… et plutôt que les collectionner dans mon sous-sol, ils terminent leur vie à la poubelle (tout ménage québécois est à la tête d’une impressionnante collection de sacs fabriqués en Chine dont il ne sait que faire) et reposeront de longs siècles au fond d’un site d’enfouissement (l’incinération ne concerne que 3% des déchets au Québec). C’est ma manière de manifester ma rébellion.

Passé l’agacement de cette tartufferie écolo-marketing qui ne répond pas aux vrais problèmes (comme le “suremballage” par exemple qui représente une production de papiers et plastiques — en partie non recyclables — infiniment supérieure aux sacs de caisse) et où l’on prend le client un peu pour un con, voilà que nous apprenons que ces sacs réutilisables sont des boîtes de Petri de bactéries potentiellement pathogènes… Le ministère de la Santé canadien demande de “laver les sacs après utilisation, à la machine ou à la main, avec du savon et de l’eau chaude”, ce qui ne contribue pas pantoute à la pollution…

Et puis quoi encore ? Va falloir tisser et coudre soi-même ses cabas en fibre de chanvre biologique ?

1. Le 25 juin 2009,
Jujupiter

Coudre du chanvre, c’est du gachis…

2. Le 25 juin 2009,
Mox Folder

Dans le même genre y aussi tous les sacs en plastique de fruits et légumes qui ne semblent pas poser le même problème de conscience écolo.

En plus moi je me sers des sacs plastiques comme sacs poubelles, ça commence à être le pénurie de mon coté…

3. Le 25 juin 2009,
Celui

Je ne sais pas pourquoi mais au Safeway, que j’achète de la viande (déjà bien emballée pourtant) ils rajoutent encore un sac autour… Et on a des poubelles bleues depuis 3 semaines, c’est tout.

4. Le 25 juin 2009,
D&D

“De plus, l’absence de sacs fait surtout chier les gens qui ne vont pas faire leurs courses en automobile, soit la minorité qui pollue le moins, ce qui est un comble.”… J’aime particulièrement, ça. Nous ne nous connaissons pas mais content que vous soyez de retour.

5. Le 26 juin 2009,
Anne

C’est devenu la norme aussi en France, du moins dans 3 des grandes enseignes d’hypermarchés, j’imagine que les autres aussi… sauf qu’on ne nous enjoint pas de les laver ! (Enfin pas encore).

Du coup je goûte régulièrement la joie d’enfourner mes courses d’un magasin dans le sac d’une enseigne concurrente, juste pour la mini provoc au passage.

6. Le 26 juin 2009,
jid

Attaquer les supermarchés au porte-monnaie semble souvent la seule solution. Si suffisamment de personnes déballaient ses courses à la sortie et laissaient les suremballages dans l’enceinte du supermarché (dans le chariot par exemple, hein, pas par terre), donc à la charge du supermarché…

7. Le 26 juin 2009,
MQ

Si ça peut te rassurer, c’est pas seulement au Québec que ça se passe. L’Ontario a également banni les sacs en plastique (enfin… pas complètement puisqu’ils sont toujours là, mais ils coûtent 5¢ l’unité maintenant).

8. Le 26 juin 2009,
Guy Verville

Évidemment, l’idée noble du départ ne tient jamais vraiment la route. Il n’empêche que traîner son petit sac avec soi, c’est faisable, toujours à portée de main. Mais faut-il encore que l’on nous mette sur le marché des sacs peu encombrants, en toile et pliable à l’extrême. J’ai déjà reçu en cadeau un tel sac, aux couleurs d’Hydro-Québec. Il me sert toujours, se range dans une poche, pas plus gros qu’un porte-feuille. Quand on veut, on peut. Évidemment, une foule ou des entreprises, c’est la même chose, ça ressemble à du Jell-o. Ça bouge beaucoup, mais ça reste en place.

9. Le 28 juin 2009,
krysalia

Ca, c’est très pratique : 2$ ou 1€ un peu partout dans le monde, dans plein de coloris et de motifs, lavables, 10x5x3cm une fois pliés, rentrent dans n’importe quel sac ou poche.

Il y en a aussi des plus chers avec un nom dessus, des hors de prix mais hyper hypeuh, ou encore certains avec un pliage différent

Les basiques suffisent largement bien sûr, ils sont très solides. On peut en avoir plein sans remors pour en ranger partout et les laver souvent. Ils devraient vendre ceux là dans les hypers au lieu des gros cabas en plastique épais. Il y a déjà plus de chances que les gens les réutilisent (on peut rêver !)

10. Le 28 juin 2009,
LOmiG

mais qu’ils sont cons, mais nom de dieu qu’ils sont cons !

Ils m’ont fait pareil l’autre jour au monop’…C’est du foutage de gueule total.

11. Le 27 juillet 2009,
manu

“Société des Alcools du Québec (oui, l’Amérique du Nord fait parfois penser à l’Union soviétique)”

Mouais. Ça existe dans beaucoup de pays nordique ça, le roi/reine a le monopole de la vente d’alcool.

Blah ? Touitter !

Polices embarquées

OpenType. Démonstration.

Je m’attends à un déferlement de pages moches et illisibles… Enfin, si ça peut avoir la peau de l’horrible et lourdingue sIFR

1. Le 25 juin 2009,
Nicolas

Je m’attends à un déferlement de pages moches et illisibles…

En même temps, il suffit d’utiliser un navigateur normal pour en être préservé, donc c’est pas trop grave.

2. Le 25 juin 2009,
Celui

Ah comme j’aurais aimé la faire celle-là ! J’ai perdu mon sens du troll je pense.

3. Le 25 juin 2009,
Jali

J’ai rien compris … de quoi on parle, de police ?

4. Le 26 juin 2009,
Suricat

Et sinon, j’avais utilisé à une époque un javascript qui remplace certains éléments de la page (eg h1, h2, h3) par du texte composé d’images avec la bonne font. Le site d’origine du gars n’est plus disponible, mais je l’utilise là par exemple http://www.tarifasmile.com/include/replacement.js

Bon, ça date un peu, on devrait pouvoir faire mieux, mais c’est très efficace.

5. Le 26 juin 2009,
Guy Verville

Mais des pages moches et illisibles, ça existe déjà! et à profusion! Dans les mains d’un singe, un seau à peinture est un verre à boire.

6. Le 26 juin 2009,
lolosquared

chais pas vous n’en avez pas marre du diktat du ms sans serif u du arial ???

7. Le 27 juin 2009,
Off Topic

World Championship of Couilles Molles. Nul doute que la France sera encore bien placée.

8. Le 27 juin 2009,
samantdi

C’est bien discret ce bleu-gris, j’aurais préféré un joli imprimé zèbre ou léopard.

9. Le 28 juin 2009,
Off Topic

@samantdi: tu prends Léopard et moi zèbre ou le contraire ? ;)

10. Le 29 juin 2009,
samantdi

@off topic : J’aimerais bien un imprimé à fleurs, je pense que le zèbre serait tout indiqué pour toi (le zèbre à poils longs)

11. Le 30 juin 2009,
Bob

Ca promet d’être intéressant si on intègre ce genre de technologie au ebook.

Blah ? Touitter !