Journal de bord

jeudi 10 novembre 2011

$4,338,500

rhein-II-gursky.jpg

Andreas Gursky, “Rhein II”. Le tirage photo le plus cher du monde.

1. Le 10 novembre 2011,
Karl, La Grange

soupir :)

2. Le 10 novembre 2011,
vicnent

Bon placement. Si l’acheteur est un français, il vient de faire baisser son assiette ISF de 3 193 126 euros. :-)

3. Le 10 novembre 2011,
GM

Elle est un peu chère pour mon salon, mais elle est géniale, cette photographie.

4. Le 11 novembre 2011,
lolosquared

Peut-on m’expliquer en quoi cette photo est 1/ chère 2/ géniale d’après GM.

5. Le 11 novembre 2011,
Bladsurb

Pourquoi géniale ? Des indications ici : http://www.telegraph.co.uk/culture/art/8884829/Why-is-Andreas-Gurskys-Rhine-II-the-most-expensive-photograph.html

Mais voir la photo dans son envergure réelle (3.5 mètres x 2 mètres) est nécessaire pour pouvoir juger de l’effet de la photo (je me souviens d’une exposition Gursky à Beaubourg il y a quelques années et son travail est vraiment impressionnant).

6. Le 11 novembre 2011,
Bladsurb

Blah ? Touitter !

Gestion du personnel

Sophie Cousineau, journaliste économique à La Presse, a été très impressionnée par cet article de Business Week : “Three Types of People to Fire Immediately”. Pour Sophie aussi, il est manifeste que l’entreprise “par définition, doit toujours se réinventer” et doit se débarrasser sans attendre de ces “employés qui empoisonnent la vie d’une organisation”.

Sophie Cousineau : “Trois types de personnes à virer sans attendre”.

Ce genre d’article vous choque ? Ici, ça ne heurte pas grand monde, nous sommes en Amérique du Nord, un continent pragmatique, pas un pays socialo-communiste comme la France.

1. Le 10 novembre 2011,
Off Topic
2. Le 10 novembre 2011,
Yogi

Ce qui me choque ce n’est pas tant le principe de virer les gêneurs que le mythe que le patron sait ce qu’il fait. Dans un cas récemment vécu une (nouvelle) équipe de direction est prise d’un délire collectif qui lui fait lancer la boîte vers le précipice. Ce n’est que l’opposition sourde et la force d’inertie des gens de terrain qui permet à la boîte de survivre assez longtemps pour que le délire collectif apparaisse comme tel et que l’équipe dirigeante soit virée par l’actionnaire.

3. Le 11 novembre 2011,
Virgile

Ce n’est pas de virer du monde, qui me choque, c’est surtout que les critères avancés me semblent particulièrement débiles. Moi, bêtement, j’aurais tendance à virer les gens incompétents et/ou qui ne font pas leur boulot… Je suppose que je ne suis pas assez pragmatique.

4. Le 11 novembre 2011,
manu

Si je me souviens d’une étude que j’avais lue, les gens agressifs et les paresseux transmettent ces défauts à l’équipe dans laquelle ils se trouvent, oui.

5. Le 11 novembre 2011,
Maxime

Cet article me choque surtout parce que ce sont de mauvais conseils ! C’est même pas pragmatique, c’est juste débile : l’embauche d’un remplaçant, qui sera à former, c’est de nombreux coûts cachés. Un employé qui fait du bon travail, en principe, il n’y a pas de raison de le virer immédiatement. En effet, si réduction de personnel il doit y avoir, il est peut-être préférable de se séparer des “victimes” et des “défaitiste” en premier (d’ailleurs, j’ai envie de dire, que c’est un peu la même chose, “victime” et “défaitiste”, et elle pourra même être “je-sais-tout”, les trois ensembles formant une personne assez désagréable, d’un genre assez courant en France, et j’ai pas besoin de lire la presse nord-américaine pour savoir ça). Mais certainement pas à virer “sans attendre”…

Quand au “je-sais-tout”, s’il fait du bon travail et n’a pas un comportement de victime et/ou de défaitiste, il vaux mieux le garder, un type ultra-critique mais qui essaye d’être positif, c’est toujours de force de proposition intéressante. Défois il sait vraiment mieux que le patron qui lui ne supporte juste pas la critique (enfin, je dis ça, mais en tant que Français, c’est un peu moi ça).

En fait, c’est lorsqu’on cherche un employé qu’on devrait s’assurer d’avoir quelqu’un de pro-actif (par opposition à “victime” et/ou “défaitiste”). Si on s’en rends compte 3 mois plus tard et qu’elle fait bien son travail… c’est qu’elle corresponds quand même au poste.

6. Le 11 novembre 2011,
ossobuco

Mieux que les virer, les pousser au suicide a le mérite non seulement d’en débarrasser l’Organisation, mais la société toute entière : on est au bureau comme dans la vie en général. Le management ne demande qu’un peu de bon sens.

7. Le 12 novembre 2011,
Patrice C.

Il me semble que plusieurs des réactions à cet «article» que vous citez, sur le site de La Presse, sont plutôt en désaccord avec l’auteur(e). Pourquoi toujours faire des comparaisons France-Québec, Europe-Amérique comme si une bande imperméable se trouvait au milieu de l’Atlantique? Le modèle québécois issu de la révolution tranquille n’est peut-être pas aussi socialo-communiste que le modèle français mais il n’y a pas de pays idéal. Sophie Cousineau au Québec peut sans doute être aussi énervante qu’un Daniel Mermet en France, si je peux me permettre.

8. Le 12 novembre 2011,
boronali

Ce qui me choque, c’est que pour une journaliste spécialisée, elle enfonce brillamment des portes ouvertes…

9. Le 15 novembre 2011,
Patrice

(Ceci dit, en tant qu’internaute québecois, homosexuel et attaché à la France, j’apprécie la lecture de votre journal de bord. J’aurais pu le mentionner lors de mon intervention plus haut… C’est fait!)

Blah ? Touitter !