Journal de bord

mercredi 18 janvier 2012

Graphique du jour

rise-fall-computing.png

Asymco, Horace Dediu: “The rise and fall of personal computing”.

1. Le 18 janvier 2012,
Raveline

C’est encore un peu tôt pour parler de “fall”, on est plus dans le ralentissement. Et il est dommage que le graphique ne prenne pas en compte les prix moyens des produits.

2. Le 18 janvier 2012,
Karl, La Grange

Le graphique mis à jour de la fin de l’article est plus complet.

3. Le 18 janvier 2012,
Denys

Et puis, l’échelle logarithmique écrase un peu les perspectives. Vous me direz, ça sert à ça. En plus, je me vois mal rédiger ma thèse sur un téléphone mobile. Ce qui tombe bien, puisque je n’en possède pas.

4. Le 18 janvier 2012,
manu

Ouaip, je ne vois pas le “fall” là.

5. Le 18 janvier 2012,
Dave

Une croissance quasi-constante en échelle logarithmique (donc exponentielle, rapportée à une échelle normale), c’est une “chute”?!

Je sais bien que la joie des statistiques, c’est de leur faire dire absolument n’importe quoi, mais il faudrait peut-être voir à ne pas abuser…

6. Le 19 janvier 2012,
Dave

PS: tout ce que vois dans ce graphe (par ailleurs tout à fait sympathique intéressant), c’est que”

1) l’électronique s’est démocratisée dans le monde au cours des 40 dernières années et plus de gens ont les moyens d’en acheter 2) certains nouveaux produits bénéficient d’une période d’engouement à leur sortie avant que leurs ventes ne se tassent et finissent par décliner…

News at Eleven.

7. Le 19 janvier 2012,
Karl, La Grange

Autre élément trompeur, le mélange entre produit, OS et genre. Par exemple, est-ce que le premier Macintosh (8 MHz Motorola 68000, 128 KB dram, 512×342 pixels) a quelque chose à voir avec… le Macintosh d’aujourd’hui si ce n’est le même nom.

8. Le 26 janvier 2012,
Christophe D.

Ah, quand même ! Je me demandais comment faisaient tous ces gens pour s’acheter un smartphone et une tablette tous les ans (+ les éventuels couteux abonnements qui vont avec). Je comprends mieux : ils renouvellent moins souvent leur ordinateur.

Blah ? Touitter !

Mercredi, c’est pizza

(Si vous êtes sur G+, vous devez suivre Micaël Reynaud.)

1. Le 19 janvier 2012,
Christophe D.

J’ai connu Micaël sur les forums de Praktica il y a 10 ans alors qu’il débutait sous le pseudo de Dunun, et j’appréciait déjà son travail (je ne sais pas s’il se souviendrais de moi mais me souviens l’avoir particulièrement encouragé ;-). C’est drôle de le voir citer ici, si longtemps après… Et je constate effectivement que son talent est intacte !

Blah ? Touitter !

Le tonton était-il une princesse ?

Mais, comme c’est le cas depuis le début de cette affaire, ils sont à prendre avec prudence. Car, depuis le naufrage, un incroyable flot d’informations contradictoires a été diffusé. Ce fut le cas au niveau des horaires, de la durée des opérations d’évacuation ou encore du moment où le commandant a quitté le navire. De même, on ne sait toujours pas avec certitude quelle trajectoire a exactement suivi le paquebot, dont l’AIS n’a pas émis durant plus d’un quart d’heure (a-t-il été coupé ?) au moment critique. Ainsi, hier, des media évoquaient la possibilité que le navire soit passé entre deux grands rochers, au sud de Porto Giglio, une passe extrêmement étroite où s’aventurer avec un paquebot tiendrait de l’opération suicide ! Difficilement croyable mais, encore une fois, cela en rajoute à une multitude d’informations et de rumeurs qui, mis bout à bout, laissent de nombreuses incohérences quant aux scénarios avancés. Concernant les témoignages des officiers également, la plus grande prudence s’impose. Et, déjà, une accusation apparemment proférée lors des auditions s’avère totalement fausse. Ainsi, des officiers auraient selon la Reppublica évoqué un incident qui aurait déjà eu lieu avec le commandant Schettino, le 17 décembre, à l’appareillage de Marseille. Alors qu’il y avait plus de 50 noeuds de vent, celui-ci aurait annoncé qu’il appareillerait quelques soient les conditions, alors même que la plupart des officiers s’y opposait. Il serait pourtant parti, disent les officiers, présentant la manoeuvre comme extrêmement dangereuse. Seulement voilà, après avoir contacté les pilotes du port de Marseille, il s’avère qu’aucun navire de Costa n’était en escale dans la cité phocéenne le 17 décembre. La seule sortie du Concordia qui pourrait correspondre est celle du 29 décembre, où le Mistral s’était renforcé en fin de journée, soufflant à 45 noeuds. Mais le paquebot est sorti sans encombre, au terme d’une manoeuvre certes délicate, mais pas exceptionnelle. Interrogé par le Nouvel Observateur, Patrick Payan, le pilote qui était à bord du navire ce jour là, présente le commandant Schettino comme « une personne professionnelle et digne ». Dans ces conditions, il est permis de mettre partiellement en doute les témoignages rapportés par la presse italienne. D’autant qu’on sait très bien que dans la croisière, les rivalités entre officiers sont courantes. Et que certains, pour protéger leur carrière, ont peut-être voulu se défausser. Quant au caractère du « tonton », dépeindre le commandant Schettino comme une sorte d’Aldo Maccione en uniforme, prêt à épater la galerie et un peu imbu de sa personne, ce n’est pas suffisant pour en faire un coupable. Le milieu compte en effet un certain nombre de « princesses », au comportement parfois horripilant mais qui ne sont pas pour autant de mauvais officiers.

Mer et Marine : “Le commandant du Concordia dans la tourmente”.

1. Le 18 janvier 2012,
Romain

C’est bon de lire ça alors que la masse beugle avant même de savoir ce qui s’est réellement produit.

2. Le 18 janvier 2012,
Guillermito

“Vada a bordo, cazzo !”

3. Le 18 janvier 2012,
Dave

De toutes manières, il y a une justice et c’est à ça qu’elle sert… Néanmoins, cette conversation téléphonique enregistrée, elle n’a quand même pas été inventée. Je ne vois pas dans quel contexte elle serait excusable. Un commandant qui quitte son navire avant même que l’évacuation soit finie, ce n’est peut-être pas pénalement punissable (je n’en sais rien), mais ça reste totalement méprisable.

4. Le 18 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

L’abandon de navire par son commandant est un délit. S’il n’est pas le dernier à abandonner le navire, c’est passible de deux ans de prison en France. [Code Disciplinaire et Pénal de la Marine Marchande.]

5. Le 18 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

Ah, non, ce n’est plus dans le Code Disciplinaire et Pénal de la Marine Marchande depuis 2010. C’est maintenant l’article L5263-3 du Code des Transports.

Est puni de six mois d’emprisonnement le fait, pour le capitaine, d’abandonner le navire sans l’avis des officiers et maîtres d’équipage. Est puni de deux ans d’emprisonnement le fait, pour tout capitaine, avant d’abandonner son navire, de négliger d’organiser le sauvetage de l’équipage et des passagers et de sauver les papiers de bord, les dépêches postales et les marchandises les plus précieuses de la cargaison. La même peine est applicable au capitaine qui, forcé d’abandonner son navire, ne reste pas à bord le dernier.

6. Le 18 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

Et c’est plus sévère en Italie, ça peut atteindre 12 ans pour un navire à passagers :

Codice della navigazione - Art. 1097 - Abbandono di nave o di aeromobile in pericolo da parte del comandante. Il comandante, che, in caso di abbandono della nave, del galleggiante o dell’aeromobile in pericolo, non scende per ultimo da bordo, è punito con la reclusione fino a due anni. Se dal fatto deriva l’incendio, il naufragio o la sommersione della nave o del galleggiante, ovvero l’incendio, la caduta o la perdita dell’aeromobile, la pena è da due ad otto anni. Se la nave o l’aeromobile è adibito a trasporto di persone, la pena è da tre a dodici anni.

7. Le 18 janvier 2012,
ossobuco

Oui d’ailleurs c’est la repuBBlica, pas la rePPublica comme écrit dans l’extrait. Les fautes d’orthographe méritent l’indulgence sauf s’agissant d’une langue étrangère. Ce redoublement du B est certes peu ordinaire, on s’attend à celui du P. Question de préjugé. Sur le fond de l’affaire, je constate que, grosso modo, ce type de navire c’est à pleine charge 10% immergés, 90% émergés, soit l’inverse d’un iceberg monstre de stabilité. Le jour où les paquebots seront conçus 10% émergés, 90% immergés, je recommencerai à m’intéresser aux pubs Costa Croisière des revues chez mon coiffeur. 19 euros la coupe, il faut vivre en province pour trouver ça ; son seul défaut : il cause trop. Bon.

8. Le 19 janvier 2012,
franCk

Ossobuco est au Capitaine, ce que Vialatte était à La Montagne - si, si - et décidément, c’est ainsi qu’Allah est grand :-)

9. Le 19 janvier 2012,
ossobuco

@franCk : vous êtes gentil - mais je crois que le Capitaine préfère la Mer, sinon on l’appellerait l’Alpiniste. Savez-vous que je suis arrivé à cette période de la vie où pas seulement la sensibilité des tétons s’aggrave (je ne me crois pas unique au point de penser que ça n’arrive qu’à moi), mais aussi la sensibilité à la flatterie même moqueuse?

10. Le 19 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

La sensibilité des tétons ? Je sens ce fil de commentaire aller vers des terrains glissants.

11. Le 20 janvier 2012,
Aranno

@Laurent : comme ci c’était pour te déplaire ;-)

12. Le 21 janvier 2012,
OlivierJ

@ossobuco : « 10% immergés, 90% émergés, soit l’inverse d’un iceberg monstre de stabilité. » Il me semble qu’un iceberg n’est pas si stable que ça, il est recommandé de ne pas trop s’en approcher car il arrive qu’ils se retournent.

13. Le 21 janvier 2012,
ossobuco

Oui, c’est parce que les icebergs fondent quand ils arrivent dans des eaux de plus en plus chaudes. Il suffira de prévoir des paquebots qui ne fondent pas, quelle que soit la t° de la mer.

14. Le 22 janvier 2012,
OlivierJ

@ossobuco : certes :) . Mais il apparaît que d’avoir 90% de sa masse immergée ne soit pas une garantie de stabilité. D’ailleurs il semble qu’il soit rare qu’un de ces gros navires bien émergés chavirent. Les porte-avions ont également une grande partie hors d’eau (je ne connais pas la proportion).

15. Le 22 janvier 2012,
ossobuco

à OlivierJ : bon j’abandonne, je vois que j’ai affaire à forte partie. En fait je préfère la montagne même si j’habite pas loin de l’océan, et mon truc c’est plutôt le genre téléphérique, télésiège, oeufs, etc… Pas les remonte pentes car je ne skie que de fond. L’année dernière, à Grenoble j’ai pris les oeufs qui montent des quais de l’Isère jusqu’au fort dont j’ai oublié le nom et d’où on a une très jolie vue sur la ville et les montagnes d’autour ; c’était en août mais il y avait de la brume, des nuages bas : magnifique! J’en ai même ramené une très jolie photo de moi de profil dans l’oeuf, mais je ne saurais pas comment l’insérer dans ce commentaire. Désolé. Amicalement.

Blah ? Touitter !

Comme un lundi matin à Montréal

Via Guy Verville.

1. Le 18 janvier 2012,
Tom Roud

C’est rien du tout cette tempête, la preuve, il y a plein de gens nus-tête ;)

2. Le 18 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

Ben oui, c’est rien du tout.

3. Le 19 janvier 2012,
Laeti

Cette vidéo est bien jolie, mais elle date un peu… Qui en réalisera une pour 2012 ? Avec encore plus de vélos dans la neige, mais aussi des joggeurs, la grande nouveauté de 2012… (tout le monde court dehors par -15°)

4. Le 19 janvier 2012,
Karl, La Grange

Je ne comprends pas le problème de la video étant ancienne… elle reste belle. simplement.

5. Le 19 janvier 2012,
Laeti

Oui oui absolument… Je soulignais juste le fait qu’elle était ancienne. Et c’est drôle parce qu’elle tourne partout depuis 2 jours, et cela la fait revivre en quelque sorte. C’est tout.

6. Le 19 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

C’est assez fréquent que des vidéos soit découvertes bien après leur publication. Celle-ci a fait seulement 4 visionnements pendant sa première semaine de publication (1er au 6 avril 2011), et 104 000 cette semaine, contre 34 la semaine dernière.

Ça n’enlève rien à la qualité. Et elle a été publiée il y a 9 mois, c’est quand même pas si vieux.

7. Le 19 janvier 2012,
ossobuco

Aimer la neige, c’est pas donné à tout le monde ; à la campagne ça va, en ville ça prend tout de suite des allures de catastrophe nationale. J’ai la chance d’en habiter une plus septentrionale que Montréal mais où il ne neige jamais, sauf que pour en rejoindre le centre je dois remonter une longue avenue plantée d’un genre de prunus qui font une belle saleté casse-gueule au printemps quand fanent puis tombent leurs fleurs. Illy fait du très bon café en tout cas.

8. Le 20 janvier 2012,
politoblog

Quel pays horrible ! Si encore il y avait des pentes et des remontes pente !

9. Le 20 janvier 2012,
politoblog

Voilà ce que ca donne lorsque l’on place un connard de français dans les mêmes conditions ;

http://www.dailymotion.com/video/xfvr2tla-neige-paralyse-une-partie-de-la-francenews?start=18#from=embed

Blah ? Touitter !