Journal de bord

dimanche 15 avril 2012

Arago, portail de la photographie

Le gouvernement français a lancé un portail sur le patrimoine photographique : Photo Arago. Belle initiative.

Bon, ne regardez pas le code source… C’est un peu effrayant. Un site tout en javascript, pas vraiment accessible.

Bien entendu, j’ai cliqué sur l’item “Techniques” pour cherchez mes favorites. Première phrase pour le platinotype :

“Les épreuves au platine et au palladium, métaux nobles, existent dès 1840 étudié par Robert Hunt.”

Je ne savais pas que Robert Hunt avait étudié 1840 (et je suis un peu censé savoir…). Le reste est de la même eau. Hmm, il y a encore du travail à faire…

Bilan : un site codé et écrit avec les pieds. Une belle idée, une réalisation décevante.

Via La Lettre de la Photographie.

1. Le 15 avril 2012,
Karl, La Grange

Première fois que je vois une photographie de « Daniel Barroy. » Ministre de la culture, j’apprends. Les effets de ne pas avoir vécu en France depuis 10 ans. Ce qui m’impressionne dans cette photographie de lui… via le lien que tu as posté… c’est qu’il semble tout droit sorti d’un film des années 40.

2. Le 15 avril 2012,
Cedric

C’est sûr c’est moche.

Il y a 1000 machins de la photo ; j’avais été invité à l’inauguration de celui-ci : http://www.museedelaphoto.fr/ Bien, pas bien ? (car moi et la photo ça fait 2, alors que moi et les petits fours par contre)

.

3. Le 15 avril 2012,
Laurent Gloaguen

@Karl : nan, nan, Daniel Barroy n’est ni ministre de la culture, ni membre du gouvernement de Vichy…

Il est chef de la “Mission de la Photographie”, créée en mars 2010 par le ministère de la culture et de la communication, Frédéric Mitterand.

;-)

4. Le 15 avril 2012,
Frédéric

@ Karl : Daniel Barroy n’est pas Ministre de la culture mais chef de la mission photographie du-dit ministère. Le ministre est Frédéric Mitterand ;)

Concernant le site en lui-même, c’est une bonne initiative et les « ratés » existent. Cela ne m’empêchera pas d’y retourner pour occuper quelques minutes de temps libre.

5. Le 15 avril 2012,
Mauricio

Bon, ne regardez pas le code source… C’est un peu effrayant.

Laurent, tu ne comprends rien, c’est de l’HTML5, c’est à la mode ! ;)

J’ai envie de dire qu’au moins ce n’est pas du Flash. En revanche, en regardant les sources (parce qu’on m’a dit de pas le faire, donc j’ai fait) j’ai vu quelque chose que je trouve bien pire que le JavaScript ou le Flash :

All source code is copyright of Orange Logic

En gros, l’argent pour créer le site sort de ma poche, mais à la fin il appartient à la boîte new-yorkaise qui l’a édité… C’est rare que je dise qu’il faudrait qu’on imite les américains, mais au moins chez eux ce qui est fait avec des sous publics fait automatiquement partie du domaine public. Quelqu’un devrait en parler au Ministère de la Culture et de la Communication.

6. Le 15 avril 2012,
Damien B

C’est marrant, chez moi c’est un Flash géant (qui peut être accessible, l’un n’empêche pas l’autre). Je me demande ce que vous avez comme configuration :-)

7. Le 15 avril 2012,
Laurent Gloaguen

Ah, le site doit faire une détection sur la présence de Flash… Flash est désactivé via ClickToFlash chez moi.

8. Le 15 avril 2012,
Laurent Gloaguen

La version Flash est encore pire que la version Javascript, pas d’historique de navigation, pas de permaliens, par exemple.

9. Le 17 avril 2012,
Jean

Chez moi aussi ClickToFlash me préserve du pire mais il devrait m’afficher un cadre gris à cliquer pour autoriser Flash. Je ne pense pas que l’extension tranmette une information d’abscence de Flash.

Je ne trouve pas ça si mauvais, au contraire. C’est sobre et assez simple. J’aime bien. Cent trois erreurs à la validation W3C, pour la plupart pour faute d’esperluette non échappée.

Je peux comprendre le copyright revendiqué par Orange Logic car quand on a investi un maximum dans un développement et qu’un petit malin copie tout pour vendre la même chose à prix cassé, on est plus dans la libre concurrence qui préside à nos échanges marchands. Il s’agit ici de gestion de bases de données d’images, pas seulement du code des pages html.

Et la qualité du commanditaire, ici le domaine public, ne change rien à l’affaire. C’est plutôt hors sujet. Un opéra peut être financé par le domaine public, la partition, l’interprétation, les décors, la scénographie, etc. n’en sont pas pour autant libres de droits, y compris aux USA.

10. Le 17 avril 2012,
Jean

[mode maso]

Je ne parviens pas à activer ça en Flash, ne serait-ce que pour voir.

[/mode maso]

Peux mieux faire. Mais pour moi c’est quand même un bon début. Google Art Project affiche moins d’erreurs de code mais l’encodage des esperluettes est irréprochable :-)

Blah ? Touitter !