Journal de bord

lundi 29 juin 2015

Ikumen

Selon la journaliste de la BBC, Shabani incarnerait en effet le mélange parfait du « ikemen » et de l’« ikumen », un modèle pour tous les pères, et un fantasme pour toutes les femmes au Japon. 

Slate.fr : “Shabani, le gorille qui « affole » les Japonais”.

Shabani est un gorille.

Sinon, les loups-garous font plus fantasmer que les vampires.

En parlant de trucs poilus et de Japon, une nouvelle bien triste.

L’imposture Tsipras

Alexis Tsipras et son parti Syriza ont montré leur vrai visage : celui d’un groupe de rupture, antisystème, anticapitaliste, et pour finir anti-européen, dont le modèle, s’il existe, doit être recherché du côté du Venezuela de feu Hugo Chavez. Un national-populisme avec comme moteur en lieu et place de la dénonciation du diable américain, une intense propagande anti-allemande faisant de la seule Angela Merkel la responsable de tous les maux de la Grèce. On comprend mieux désormais pourquoi, en quête d’un allié au lendemain des élections législatives qui l’ont porté au pouvoir, alors que des petits partis pro-européens étaient disponibles, Alexis Tsipras avait choisi « les Grecs indépendants », c’est-à-dire un mouvement authentiquement d’extrême-droite, antisémite et anti-européen.

[…] Dans ce contexte, la tâche des dirigeants européens est particulièrement difficile. Ils ne peuvent pas abandonner les Grecs à leur triste gouvernement. Ils méritent mieux que Tsipras et ses alliés. Comme ils n’avaient pas hier mérité les colonels.

Slate.fr, Jean-Marie Colombani : “L’imposture Tsipras ”.

1. Le 30 juin 2015,
Guillermito

L’imposture, c’est plutot de tenter habilement d’associer dans l’esprit des gens un gouvernement democratiquement elu (Syriza 2015) a une dictature militaire d’extreme-droite arrivee au pouvoir apres un coup d’etat (Colonels 1967). Les Grecs m’emmerdent un peu, mais bien moins que les donneurs de lecons professionnels a la Colombani, elitistes parisiens qui soupent regulierement avec les grands patrons dans des salons bourgeois en commentant l’actualite un petit doigt en l’air, et critiquant ces prolos mediterraneens pauvres, qui osent tenter autre chose, faire face a plus puissants qu’eux, et remettre en question l’ordre etabli qui a bien rempli le compte en banque des millionaires sus-nommes. Fait chier, merde.

2. Le 1 juillet 2015,
karl, La Grange
Ah ! Ce Tsipras, ce Tsipras, ce Tsipras !
Les aristocrates à la lanterne,
Ah ! Ce Tsipras, ce Tsipras, ce Tsipras !
Les aristocrates on les pendra !
3. Le 3 juillet 2015,
Yogi

Bah perso j’accorde une certaine valeur aux positions de Krugman et Stiglitz http://www.courrierinternational.com/article/crise-grecque-deux-prix-nobel-deconomie-volent-au-secours-de-tsipras

4. Le 4 juillet 2015,
Yogi

Bon d’un autre côté j’accorde une certaine valeur aux positions de Cohn-Bendit http://t.co/SjLnZH5zpg

5. Le 4 juillet 2015,
Laurent Gloaguen

Merci pour le Cohn-Bendit, je ne l’avais pas vu passer.

Blah ? Touitter !

Salades grecques

But this question of whether Greece will repay its debts is really a question of whether Greece will change its culture, and that will happen only if Greeks want to change. I am told 50 times if I am told once that what Greeks care about is “justice” and what really boils the Greek blood is the feeling of unfairness. Obviously this distinguishes them from no human being on the planet, and ignores what’s interesting: exactly what a Greek finds unfair. It’s clearly not the corruption of their political system. It’s not cheating on their taxes, or taking small bribes in their service to the state. No: what bothers them is when some outside party—someone clearly different from themselves, with motives apart from narrow and easily understood self-interest—comes in and exploits the corruption of their system.

Vanity Fair, Michael Lewis, october 2010 : “Beware of Greeks Bearing Bonds”.

L’article est à lire, ou relire, et date de 2010, mais l’essentiel est là. Je suis un peu fatigué de lire trop souvent que les Grecs sont de pauvres innocentes victimes d’organismes supranationaux sanguinaires (qui plus est, forcément néo-libéraux, si ce terme a encore un sens…). Les Grecs sont en premier lieu victimes d’eux-mêmes, de leur classe politique, de leurs religieux, de leur société, de leur histoire, de leur culture. Après, que l’Europe ait très mal géré depuis longtemps la question grecque, c’est une autre question.

1. Le 30 juin 2015,
narvic

Traduction: Je suis un peu fatigué de lire trop souvent ceux qui donnent une réponse “a” à la question “A”, alors que ce qui m’intéresse, moi, c’est la réponse “b” à la question “B”.

Or tout le monde voit bien que la réponse “a” ne répond pas du tout à la question “B”. Ce qui est bien la preuve !

Blah ? Touitter !