Plume dans le cul
Paris n’est plus qu’une ambiance happée par cette attitude sécrétée par la caste des contestataires consensuels aisés, les politicards capitulards, et les pubards pédérastes (et leur bouillon de culture suppurant des
backofficesbackrooms); la subversion sans prise de risque du plus grand nombre, la rébellion tout en atonie, la révolte tape à l’oeil faite de poudre aux yeux.
M. X***
Quand on trempe sa plume dans la merde, on a inévitablement un style de chiottes.
(Et nous ne dirons jamais assez que l’abus de Dantec nuit gravement à la santé mentale).
P.S. Merci George(S). :-)
Morceaux choisis :
Se faire taxer de ’infréquentable’ par un pasionaria zanartiste de sous-pubard friqué de l’espèce pédaloïde chemise brune (en proie à de forts dérèglements hormonaux ainsi qu’une hyprocrisie aiguë dont ce triste sbire est, sans aucun doute, une espèce de fleuron), qui se terre dans sa boîte de com’ où il tripatouille son iMac quand il n’est pas en train de se taper des gueuletons de roi au café équitable de son quartier aisé, est le genre d’éloge dont je suis particulièrement friand.
[28/06/2004]
Une bonne partie de cette carnetosphère française est habitée par une faune rouge-brune-verte composée de nazillons et autres bobos-Eichmann en herbe qui pérorent sans cesse au sujet de la respectabilité des uns et le caractère fréquentable des autres. Leurs jacasseries et leurs piailleries ne font plus qu’un bourdonnement en bruitage de fond avant de tomber, de façon très appropriée, à côté de la plaque qui leur sert de couvercle d’égout à travers lequel coulent les suintements diarrhéiques de leur banqueroute intellectuelle. [04/07/2004]
Face à ces véhiculeurs du néant et leurs carnets trop lisses et transparents, il était grand temps de maculer ces écrans d’ordi d’un peu de sang, d’un peu de foutre, un peu de gras, un peu de chair, et un peu de haine avant de les percer de quelques coups de canif, ou si vous préférez, de les trucider au cutter façon 9-cube.
[14/07/2004]
El le dimanche, M. X*** fume de la moquette :
Transe textuelle - Il est primordial de mettre au point des textes qui résistent à toute tentative d’interprétation sous forme d’images (télévisuelles, cinématographiques ou autres), le palimpseste de l’esprit étant le seul support susceptible de les restituer à leur juste valeur. L’accoutumance procurée par ces textes s’avère nettement plus forte que celle de n’importe quel élixir, n’importe quelle substance illicite.
P.S. bis. Oui, je sais, je fais les poubelles… Mais comme nous en conversions hier soir avec mon ami Georges, c’est tellement ennuyant la blogosphère depuis quelques temps.
nicolas
J’y comprends que d’alle, rien du tout
wam
Chninkel
Un coup de Google en faisant un copier/coller d’un des extraits permet de remonter la piste rapidement. Trop?
Damien Bonvillain
Mince, moi qui était persuadé que Laurent avait un PowerMac…
François Granger
> Mince, moi qui était persuadé que Laurent avait un PowerMac…
C’est vrai, ça. Quelle déchéance pour un “sous-pubard friqué de lespèce pédaloïde”.
Je coupe la citation avant de maculer mon clavier.
Blah ? Touitter !