Journal de bord

This was the closest I’ve been to facing death, and I hope its the closest I get for a few more decades. Having lived through it, I can now say this to you with a bit more certainty than when death was a useful but purely intellectual concept:

No one wants to die. Even people who want to go to heaven don’t want to die to get there. And yet death is the destination we all share. No one has ever escaped it. And that is as it should be, because Death is very likely the single best invention of Life. It is Life’s change agent. It clears out the old to make way for the new. Right now the new is you, but someday not too long from now, you will gradually become the old and be cleared away. Sorry to be so dramatic, but it is quite true.

Your time is limited, so don’t waste it living someone else’s life. Don’t be trapped by dogma - which is living with the results of other people’s thinking. Don’t let the noise of other’s opinions drown out your own inner voice. And most important, have the courage to follow your heart and intuition. They somehow already know what you truly want to become. Everything else is secondary.

[Steve Jobs, via Nanoblog.]

Je me demande si Florence aurait voté “oui” si elle n’avait pas été retenue pour des vacances prolongées…

J’adore les Hyper U, Super U et Marché U qui se foutent de leurs clients présupposés “France d’en bas” et lobotomisés par abus de télé : les “nouveaux commerçants” (et France 2) vous prennent pour des cons. Et ils n’ont même pas honte.

L’anti-thèse du “soyez-Palace-chez-vous”. À gerber (surtout la saucisse-frites).

Je vois là un mépris total, proche du cynisme. Finalement, au second degré, je devrais trouver cela réjouissant. Le marketing et la pub vous méprisent, et vous en redemandez…

Le futur très probable de l’Europe, vu par Versac.

“— Allo, les nonistes, je demande votre projet d’Europe sociale et sa faisabilité.
— Bip, bip, bip. Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous demandez.”

Ainsi ce blogue pourrait miser sur une amélioration continue de sa portée communicationnelle afin de maximiser les investissements concommitants à sa mission. Nous entendons établir des partenariats stratégiques afin d’établir des synergies permettant l’opitimisation des ressources investies. Cet objectif de croissance se fondera sur des placements stratégiques dans les crénaux porteurs de fréquentation aditionnelle. [Les dits du magoua.]

Et quand. C’est comme au Viêt-Nam, quand on savait que, en dépit de toutes les « bonnes nouvelles », au fond la longue lutte était finie et qu’on l’avait perdue. Personne n’a voulu être le premier à le dire — et c’est pour cela que des milliers de soldats ont retrouvé la mort inutile bien qu’on savait déjà, à Washington, à Moscou, à Hanoï, et à Saïgon, que la guerre avait fini. Moi, je parie qu’il va nous falloir un désastre d’ordre assez grave (beaucoup de blessés, de morts parmi des Américains) avant qu’on ne puisse contempler la fin de l’occupation. C’est alors qu’une majorité trop importante du public américain dira très fort « Ça suffit ! » et les hommes politiques se précipiteront à leur répondre. Mais jusque-là, on va subir la détérioration lente et mal comprise de la situation politique et militaire, où l’on nous annoncera à la télévision les morts hier de 2 ou de 5 ou de 3 militaires américains en Irak. C’est comme une fuite d’eau — ça gêne, oui, mais ce n’est toujours pas le déluge. [Sale Bête.]

Une citation tout particulièrement dédiée à certains suisses qui ont décidément de bien mauvaises lectures.