A Googler’s Life
Time : Life in the Googleplex.
Time : Life in the Googleplex.
Patrick Lagacé, chroniqueur au Journal de Montréal, invente “l’anorexie cérébrale”. Je suppose que ce genre de pathologie affecte plutôt les filles en général, blondes en particulier.
Sinon, la “fille aux peanuts” est morte d’anoxie cérébrale.
(P.S. La dernière blonde, c’est pour les années 2202…)
Et la boulimie cérébrale ? C’est quand on ingurigite pleins de bouquins et d’infos, et qu’après on resort des idées à vomir…
Cela dit, c’est un joli néologisme. Pathologie du cerveau qui refuse d’ingurgiter toute nourriture intellectuelle et/ou céleste. cela dit, je crois que les femmes, blondes de surcroit, sont malheuresuement loin d’être les principales à souffrir de cette pathologie. Vous devriez venir voir ce qui se passe dans ma salle de classe, à 8h du matin, avec mes élèves de “génie mécanique”, tous des représentants du “sexe fort” âgé entre 17 et 19 ans. Aussi sympathiques soient-ils, ces jeunes hommes illustrent bien l’un des sens de cette pathologie. Au fait, c’est bien joli de détecter de nouvelles pathologies, mais auriez-vous des idées de thérapie ?
Oulala, alors le passage sur les femmes qui sont abonnées génétiquement à la connerie, surtout si blonde de surcroit, c’est de très bon goût… J’ose espérer que ce cliché ne reflête pas la pensée de son auteur sur les capacités cérébrales des blondes et sur la corrélation entre capilarité et intelligence, je serais sinon très déçue de ce blog au contenu fouillé et interressant
Il manque une information : ce sont les filles, blondes et BELGES.
C’est presque digne de ma correction cérébrale de fin 2004…
Steph: Des idées de thérapies pour la salle de classe
J’en vois bien une mais je ne suis pas sûr qu’elle soit du côté des élèves, mais plutôt du côté du prof. oooops.
Le journal télévisé de 20 heures sur TF1 va prendre des couleurs. Ne vous excitez pas, ce n’est que pour les vacances, et, probablement, donner à l’antenne une petite couleur sympa et décontractée de farniente caribéen entre deux publicités pour cerveaux encore plus disponibles dans ces moments de touffeur estivale au camping de Palavas-les-Flots.
il est pas mal, t’as pas des photos à poil ?
Le capitaine qui menait l’audition m’a demandé si j’avais autre chose à ajouter. Les larmes me sont venues aux yeux, je n’arrivais pas à comprendre comment un policier, un homme tout simplement, pouvait mentir à ce point sachant le tort immense qu’il commettait, comment après il pouvait se regarder devant la glace, comment des salauds pareils pouvaient porter l’uniforme qu’ils portent… J’ai simplement dit : « Non, je n’ai rien à ajouter, ça ne sert à rien de parler à une personne qui ment et qui n’est pas honnête. » Je suis redescendu en cellule. Je pleurais. J’avais encore mal partout. Tout cela était complètement injuste.
[Monde à l’envers : “Couleur correcte exigée, un témoignage”.]
Je ne sais absolument rien de la véracité de ce témoignage, il est seulement crédible, et c’est déjà terrible.
Poignant et réaliste. Un policier exacerbé, qui dérape en confondant un jeune avec un autre jeune qui passait par là (mon hypothèse) et nous voilà en plein cauchemar.
Merci Laurent, pour avoir repris cette histoire qui est malheureusement véridique. Il s’agit du témoignage d’un des anciens élèves de Bernard Defrance.
Comme le précise le titre de mon blog, nous vivons vraiment dans un “monde à l’envers”. Dans un autre registre, une histoire tout aussi hallucinante commence à émerger des méandres de la blogosphère après avoir été ignorée longuement par les médias et la presse.
Comme le précise Christophe Grébert, la folle histoire concerne “une entreprise de 23 salariés poussée à la liquidation judiciaire, des citoyens faussement accusés d’appartenir à une secte, une campagne de diffamation reprise sans vérification par des médias dits “sérieux” et une grande agence de presse mondiale qui se censure…”
S’ils se confirment, les agissements du maire d’Asnières, soi-disant proche de Sarkozy, vont vite provoquer un tollé à l’UMP. Même si la presse n’en parle pas du tout, quelques bloggeurs ont commencé à relayer l’histoire:
Un bon résumé est disponible ici:
http://irenedelse.neufblog.com/…
http://irenedelse.neufblog.com/…
Et une analyste très factuelle et dépassionnée à partir de centaines de documents accessibles sur Internet et qui accablent ce maire est disponible sur ce site.
Parmi les trucs les plus amusants (même si pas très graves par rapport aux accusations qui pèsent sur le maire), j’adore comment sa mairie a essayé de “truander” certains commentaires de blogs ou même la Wikipédia:
Laurent, vous vous êtes à raison très impliqué dans l’affaire du proviseur. Qu’est ce que vous en pensez de cette histoire certes différente et bien plus complexe mais qui fait froid dans le dos quand on prend la peine d’analyser calmement l’ensemble des documents existants ?
J’avoue ne pas comprendre grand chose à cette affaire, et faute de faits bien étayés (je n’ai pas le temps d’enquêter sur le sujet) ou d’intime conviction, je préfère m’abstenir. Pourquoi M. Miguel Membrado ne porte-t-il pas l’affaire en justice ?
D’après ce que j’ai lu sur son blog, il a bien porté l’affaire en justice. Mais d’ici là, des hommes politiques continueront librement, et sans que cela n’émeuve personne, à diffamer des personnes pour leurs activités associatives (http://debeauregard.typepad.com/…)
En fait, ce qui me dérange dans cette histoire, au-delà du détail un peu complexe, c’est qu’un Député-Maire UMP puisse user de sa position pour favoriser le licenciement de 23 personnes…Et ces mêmes veulent ensuite nous faire croire que la lutte contre le chomage et l’insécurité est leur priorité. On croit rêver :-)
Je partage complètement l’avis de Jacques Attali (L’Express, 02/03/06). « La nationalité (des) entreprises est aujourd’hui de plus en plus illusoire. La plupart des prétendues grandes entreprises françaises ont leur siège social à l’étranger ; plus de la moitié de leur capital est entre des mains étrangères et l’essentiel de leurs dirigeants sont fiscalement résidents hors de l’hexagone ».
Au fond, qu’importe la pseudo nationalité d’un capital cessible, de plus en plus anonyme, et soumis aux aléas des seules perspectives de gain à court terme. Je ne nie pas l’intérêt de garder la main sur les secteurs stratégiques. Mais, refuser de partager avec d’autres Européens le pouvoir chez Dassault ne garantit pas la survie de l’entreprise, et encore moins l’obtention des commandes (combien de Rafale vendus à l’étranger ?). Au contraire, on a fait Airbus et Ariane, capables de rivaliser avec les entreprises américaines…en partageant le capital et les emplois.
En ce qui concerne les marchés non stratégiques, je suis sûr que, pour le consommateur comme pour le salarié, la nationalité de Danone ou de Nestlé importe peu. Combien de Français savent que la maîtrise du capital de L’Oréal se trouve…en Suisse !
[Michel-Édouard Leclerc : “GDF-Suez : Le nationalisme économique : un tigre de papier…à défaut d’Europe politique !”]
La lecture du verbatim provisoire de la séance de cette fin après-midi à l’Assemblée nationale est passionnante.
M. Jean-Pierre Brard - Dans tout ce qui a trait au déroulement de notre séance, Monsieur le Président. Vous avez pris quelques initiatives, mais qu’y a-t-il de commun, Monsieur le Président, entre Costa-Gavras et Johnny Halliday - qui, soit dit en passant, n’a pas de légitimité à intervenir dans le débat national, puisqu’il souhaite s’expatrier, avec ses intérêts, en Belgique - ? […] J’ai lu un article signé par Laurent Wauquiez, Dominique Richard et Françoise de Panafieu, dans lequel ils affirment que l’internet est une révolution culturelle d’une ampleur qui rappelle les premiers tâtonnements de l’imprimerie. J’imagine bien Mme de Panafieu discutant avec Gutenberg à la bougie ! Comprenez qu’il nous faille du temps pour trouver notre chemin !
M. le Président - Nous avons organisé ce débat, précisément pour éviter ce qui est en train de se passer. Cela montre au moins que la procédure que j’ai choisie, et qu’a acceptée la Conférence des Présidents, n’est pas sans intérêt. Nous avons tous constaté, en décembre, que l’affaire n’était pas mûre… […]
Mme Martine Billard - Nous ne voulons pas éviter le débat, mais avouez qu’il devient très difficile de travailler sur ce texte. […] Il s’agit d’un texte à la fois politique, économique, culturel et technique : peu d’entre nous connaissent ce sujet sur le bout des doigts et nous devons demander conseil.
Un exemple pour conclure : on s’aperçoit qu’à l’article 9, que réécrivait en décembre un amendement du Gouvernement, est désormais proposé un amendement du rapporteur. Est-ce à dire qu’il remplace le précédent amendement gouvernemental et que nous en reviendrions à la version d’origine modifiée par l’amendement du rapporteur ? Cela devient très compliqué à suivre ! […]
M. Bernard Accoyer - […] Je viens d’apprendre qu’au moins une permanence de l’UMP aurait été saccagée…
M. Christian Paul - Par des internautes ? C’est de la provocation !
M. Bernard Accoyer - …je vous appelle donc à une certaine responsabilité. On sait quand commence ce genre de dérive, mais on ne sait pas où elle s’arrête.
Pour en revenir aux droits d’auteurs, le Gouvernement a conduit un travail de concertation formidable…
MM. Patrick Bloche et Christian Paul - C’est faux ! Avec qui ?
M. Bernard Accoyer - …qui a permis de résoudre tous les problèmes, portant sur les droits d’auteurs, la liberté des internautes, l’interopérabilité, les logiciels libres. Nous aurons l’occasion d’y revenir. Le fruit de cette concertation est la réécriture de l’article premier, qui répond précisément aux demandes de l’opposition.
M. Christian Paul - Mascarade !
M. Bernard Accoyer - Auriez-vous préféré que nous adoptions les 28 amendements qui restaient en discussion pour ensuite voter contre l’article ?
M. Christian Paul - Que l’on respecte le Parlement !
M. Bernard Accoyer - Auriez-vous préféré que le Gouvernement demande une deuxième délibération ? En réalité, votre opposition n’est que posture et le parti socialiste pratique le double langage.
M. Henri Emmanuelli - Vous ne vous renouvelez pas beaucoup !
M. Bernard Accoyer - Vous n’avez pas de position unanime. Je n’aperçois sur ces bancs, ni les anciens ministres de la culture, comme Jack Lang ou Catherine Tasca, ni les responsables socialistes, comme Anne Hidalgo, qui se sont tous prononcés contre la licence globale ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP)
M. Henri Emmanuelli - On ne vous dit pas qui est absent sur les vôtres !
M. Bernard Accoyer - Je ne vois ici que ceux qui sont pour. Voilà votre manière de faire de la politique ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP)
M. Jean-Marc Ayrault - Je ne cherche pas à prolonger cette première partie de séance en multipliant les rappels au Règlement. Mais je voudrais simplement répondre à M. Accoyer qu’il s’agit d’un débat difficile, qui anime chaque groupe. Vous êtes mal placé pour nous donner des leçons !
Par ailleurs, Catherine Tasca ne peut pas être présente : elle est sénatrice. Quant à Anne Hidalgo, elle n’est pas membre de l’Assemblée nationale ; peut-être le deviendra-t-elle un jour ? (Sourires)
Patrick Bloche interviendra sur le fond au nom du groupe socialiste. Vous le constaterez alors, Monsieur Accoyer, nous avons des convictions, mais elles sont forgées par la concertation avec l’ensemble des personnes concernées ; nous avons rencontré toutes les parties prenantes au débat afin de trouver la meilleure réponse à cette question complexe.
Vous auriez dû nous écouter, car nous avons, dès novembre 2004, demandé une mission d’information afin d’étudier les conditions de transposition de la directive européenne sur les droits d’auteurs. Celle-ci date du mois d’août 2001 : qu’avez-vous fait en quatre ans ? Rien ! Vous avez seulement proposé un texte à la va-vite en décembre. Vous portez la responsabilité de cette confusion ! Nous devons rechercher les conditions d’un consensus. C’est bien pourquoi nous souhaitions cette mission d’information. Or, vous nous l’avez refusée. Nous en avons réitéré la demande après l’interruption du débat en décembre, et vous l’avez de nouveau refusée. Plutôt que d’avoir profité du temps qui s’est écoulé depuis pour créer les conditions d’un dialogue, vous agissez, une fois encore, au dernier moment.
Les droits du Parlement sont essentiels. Je ne comprends pas que les députés de la majorité ne cessent de se coucher devant le diktat de l’exécutif ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP)
Plusieurs députés UMP - Démagogue !
M. Jean-Marc Ayrault - Malgré la propagande qu’il organise, la confiance fuit le Premier ministre.
[…] M. le Ministre - Quant à la licence globale, elle créerait un système inéquitable. Cette taxation des abonnements sur internet ne suffirait pas à financer la musique et le cinéma français. L’imposer par la loi, ce n’est pas ouvrir une autoroute vers un monde idéal, mais conduire la création française et la diversité culturelle dans une impasse. Le débat qui a eu lieu à la suite de son adoption l’a montré.
Les attentes sont diverses et chacun doit pouvoir trouver sur internet ce qui lui convient. Il s’agit aujourd’hui de développer les offres culturelles en ligne pour y répondre : par exemple l’écoute en ligne pour un concert en direct, la location en ligne d’un film qu’on pourra regarder chez soi pendant 24 heures, les offres de découverte gratuite d’un artiste. Le projet crée les conditions pour que se multiplient ces offres de qualité sécurisées et à des prix raisonnables sur tous les supports, tout en garantissant au consommateur le droit à la copie privée et en donnant aux créateurs la sécurité permettant de faire basculer leur catalogue vers ces nouvelles offres. Le dynamisme, le rayonnement de la création française, et 250 00 emplois, en dépendent. Cette diversité est un atout essentiel à la fois pour la France dans la mondialisation et pour l’épanouissement des talents. Le développement des offres légales en ligne la favorisera, apportera des recettes à la création et améliorera la qualité du son et de l’image.
Pourquoi l’emploi et la rémunération du travail auraient-ils une valeur différente parce qu’il s’agit d’art ? C’est pour moi l’enjeu central de ce texte. Il est au cœur des négociations interprofessionnelles en cours sur l’emploi et sur l’assurance chômage des artistes et des techniciens du cinéma, et demain a lieu un rendez-vous décisif. Il est aussi au cœur de la politique culturelle que je mène depuis deux ans.
L’internet équitable sera favorisé par les nouveaux engagements pris par les acteurs de la musique et du cinéma, sous l’égide du Gouvernement. Depuis la signature de la charte « Musique et internet » en juillet 2004, les initiatives foisonnent. La signature, au ministère, le 20 décembre dernier, d’un accord sur le cinéma, marque un tournant pour l’essor des offres de vidéo à la demande, comme on le verra bientôt avec le « printemps de la VOD »
M. Christian Paul - C’est Publicis qui l’organise ?
M. le Ministre - En transposant la directive européenne, ce projet offre une protection juridique aux mesures techniques de gestion des droits mises en place par leurs titulaires, en même temps qu’il encadre cette mise en place. Au-delà de la directive, il garantit l’interopérabilité pour que chacun puisse utiliser le support de son choix, et un logiciel libre ou propriétaire. (« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP) Il favorise ainsi la concurrence et l’innovation et préserve les intérêts de la recherche. C’est un texte de patriotisme pour les entreprises de logiciels libres et les industries culturelles (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP ; exclamations sur les bancs du groupe socialiste)
Le droit à la copie privée n’est pas remis en cause. Les amendements de la commission des lois aux articles 8 et 9 le garantit explicitement. D’autres amendements améliorent l’exception prévue en faveur des personnes handicapées. Cette priorité nationale dépasse les clivages politiques. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP) […]
M. Patrick Bloche - …comme si les technologies et les pratiques culturelles de nos concitoyens n’avaient pas changé au cours de cette décennie.
Félicitons-nous, en revanche, d’avoir suscité un débat public sur cette question qui intéresse toute la société. D’un point de vue démocratique, n’est-il pas satisfaisant en effet d’avoir libéré le droit d’auteur de l’emprise des spécialistes et des techniciens habituels de la propriété littéraire et artistique, qui savent si bien entretenir un climat aussi passionnel que confidentiel ? Rappelons également que de puissants lobbys sont à l’œuvre : ils ont activement contribué à rompre l’équilibre - certes fragile - que la directive ménageait entre une logique de contrôle des usages des œuvres et la préservation de la copie privée. Dès lors, rien d’étonnant à ce que la présidente du Medef, oubliant le sort que son organisation réserve aux intermittents, se soit déclarée soudainement « aux côtés des artistes » contre les députés !
Durant trois jours de débat, nous avons cherché la voie de l’intérêt général : celle qui devrait concilier la liberté et la responsabilité, l’accès de tous à la connaissance, au savoir et à la culture, et l’impérieuse nécessité de rémunérer les auteurs et les artistes. Rétablissons donc la vérité : aux antipodes d’une logique de gratuité que nous rejetons, et qui perdurera dans si ce projet de loi est voté, nous n’avons nullement voulu retarder l’adaptation du droit d’auteur aux évolutions technologiques. Et c’est en fidèles héritiers de Beaumarchais que nous avons fait voter - avec une certaine surprise, reconnaissons-le - un amendement inscrivant l’échange de fichiers musicaux dans le code de la propriété intellectuelle. Car c’est en contrepartie de l’identification à une exception pour copie privée d’un téléchargement sur internet pour un usage limité et non commercial que nous avons pu inscrire dans la loi le principe de la légitime rémunération des auteurs.
Bon, je cesse de citer, allez suivre le débat démocratique de votre propre chef. Finalement, les comptes-rendus de l’Assemblée Nationale, c’est parfois presque aussi passionnant que les blogues. Il faut cependant préciser que ce débat est transversal, c’est ce qui le rend captivant et exceptionnel ; pour une fois, la vérité n’est pas entière sur un bord de l’hémicycle, il n’y a pas de dogme et de voix du parti. Le sujet est complexe, certains députés n’hésitent pas à dire qu’ils sont un peu perdus. C’est tout à leur honneur. Il est très important de suivre leur cheminement avant de porter un jugement sur le futur résultat de leurs œuvres.
C’est très intéressant en effet, et complexe, véritablement du théatre et de la réthorique, avec des idéologies en toile de fond… J’aime bien la remarque de Christian Paul sur Publicis. A ce sujet, on notera que la division vraisemblablement engagée chez eux pour mener ce combat avec lestelechargmts.com, n’est pas dirigée par un débutant : lien en cache (original innaccessible).
“véritablement aussi du théatre” je voulais dire.. il est bien évident que nos députés se passionnent aussi avec sincérité pour ce débat.
On se croirait à la maternelle, ils sont même pire que les trolleurs de linuxfr! Ca m’atterre que ce soit ces gens qui votent nos lois! Ils ne maîtrisent même pas le sujet.
@Zebob “Ca m’atterre que ce soit ces gens qui votent nos lois! Ils ne maîtrisent même pas le sujet.”
Ils ne maîtrisent pas non plus la procédure pénale et l’ont réformé déjà six fois depuis leur élection.
Le rôle du politique, ce n’est pas d’être un expert sur tous les sujets, rien de pire qu’une société gérée par les technocrates. Le rôle d’un politique est bien de se servir des mécanismes de confiance et de délégation qui permettront d’arriver au bon choix. Un politique, c’est une personne qui écoute et qui met en confrontation les idées d’experts, de la société civile, etc.
Enfin, c’est ce que cela devrait être. :))))
Il se passe de grandes choses actuellement à l’Assemblée nationale. Suivez le débat sur le verbatim provisoire.
Mise à jour :
En ce moment, il y a un superbe échange, avec cette phrase mémorable :
“M. Maurice Giro - Attachez Mme Boutin !”
De grands enfants…
Je suis contre la reproduction contre nature entre blogue et wiki. C’est dégueulasse. ;-)
Off Topic
Le South Dakota, une terre de progrès.
Bertrand
Tout le monde aura apprécié ta tentative de faire passer un message subliminal en regardant la dernière diapositive… ;-)
JS
Mais, ils bossent ces gens là ? Déjà hier soir sur le blog de google, ils nous expliquent comment ils font pour modéliser leur logos avec des légos, et là, ils nous montrent comment “glander” chez google…
Sympa remarque, faudra que je touche deux mots à mon boss…
Tristan
Pour avoir eu l’occasion de prendre plusieurs repas chez Google à Mountain View, c’est peut-être bien pour un américain, mais franchement c’est beaucoup moins bien que ce qu’on laisse entendre. (Le rapport qualité/prix reste imbattable, compte tenu du fait que c’est gratuit…)
Enfin, la cantine est ouverte le soir, et c’est vraiment incroyable d’y voir tant de monde. Donc on a l’impression à travers de ces quelques photos qu’ils se font dorer la pilule, mais dans la réalité, c’est une boite où on travaille énormément (en s’amusant aussi). De ce point de vue là, ça n’est pas très différent de ce qu’a été Netscape à la grande époque.
Off Topic
Trop tard! Abortion now a crime in South Dakota.
karl
hehe, je trouve cela excellent le « modèle social » à l’américaine. Tristan le souligne très bien. Rien n’est jamais gratuit. Tous les efforts sont faits pour inciter les gens à rester plus longtemps sur le
campususine Google et donc à travailler plus longtemps, à absorber laculturepropagande d’entreprise.Bien sûr, cela apporte des avantages qui flatteront plus d’un geek. Mais avoir le choix de son temps, de ses loisirs (opéra ou drucker), c’est un autre type d’avantage (social) que je préferre.
Dans la même, il y a également ceux qui disent que le modèle économique chinois est un miracle et qu’il permet de tirer vers le haut toute le reste par la « saine concurrence et la libre entreprise » (ici inséré un sourire cynique).
Blah ? Touitter !