Billet supprimé
J’ai supprimé mon billet d’hier — je suis chez moi, je fais ce que je veux — parce que son ton était trop aigri, l’effet de la fatigue sans doute.
Sinon, Karl, ai-je bien compris que tu revenais au Québec ?
Nibard gauche
2007:47. Suivant les conseils de mes love coatchers j’arrête définitivement de parler de mes copains pédés dans mes billets pour quitter mon image d’icône FAP et ne plus faire peur aux hétéros. La classe : en quelques mois moult rendez-vous galants remplissent mon agenda. Je mène une vie de stupre. En plus comme j’ai arrêté de fumer depuis le 14 février je sens bon. [Kozeries en dilettante : “Dess(e)ins”.]
(FAP = Fille À Pédés.)
Tiens, en parlant de têtons…
Bécassine
J-M A : Bernard-Henri Lévy, dans “Le Point” qui sort aujourd’hui, raconte son dîner avec Ségolène Royal, vendredi à l’Hôtel Monceau. Et il cite Ségolène Royal : “Je comprends Lionel Jospin qu’une fille comme moi, qu’une Bécassine, dit-elle, réussisse des choses où il s’est, lui, cassé les dents. Je conçois que ça le fasse rager”.
LJ : Ecoutez, je ne peux pas me rapporter à des propos rapportés à un dîner. Je peux vous dire qu’en tout cas quand moi, j’ai lu dans la bouche de certains journalistes, d’un journaliste qui avait fait de grands compliments à Ségolène Royal, qu’il utilisait, lui, maintenant ce terme “Bécassine”, j’ai été profondément choqué. Donc, je ne sais pas comment quelqu’un s’est exprimé dans un dîner. En tout cas, moi j’interviendrai autour de valeurs, de principes de façon positive. Non seulement on n’entendra rien de négatif venant de moi mais comme j’ai essayé de le faire, ce matin, et comme je le ferai sans doute encore - un peu - à ma façon - librement -. C’est du positif qui viendra de moi parce que l’enjeu est important.
[Interview de Lionel Jospin sur R.T.L. le 08/02/2007 animée par Jean-Michel Apathie.]
Switcher
After living with the Mac for three months and comparing it with my Vista experiences, the choice is crystal clear. I’ve struggled to sort out my gut feeling about Windows Vista, but the value and advantage of the Mac and OS X are difficult to miss. While I continue to work with Windows XP and Vista on a number of other machines, I am now recommending the Macintosh for business and home users.
Microsoft’s marketing materials for a past version of Windows used the phrase, “It just works.” But the only computer that tagline honestly describes is the Macintosh. Don’t translate that in your mind as, “Yeah, so what, the Mac is easy to use.” Any new computing environment takes some getting used to. The easy-to-use aspect is nice, but not all that significant. When Mac users say, “It just works,” what they mean is that you spend more time on your work, and a lot less time working on your computer.
[ComputerWorld, Scot Finnie: “Windows expert to Redmond: Buh-bye”, via Tristan Nitot.]
Coulisses
Madame monsieur, bonsoir. J’ai ici pour vous un peu lecture peut-être divertissante, peut-être informative, et peut-être interminable. C’est un pdf de 24 pages qui parle de ma vie d’auteur, du petit monde qui m’enveloppe quand j’écris, et des processus créatif et technique qui ont mené à la publication de Llouis qui tombe tout seul. J’ai essayé d’être le plus informatif possible, mais évidemment, j’ai pas pu m’empêcher de faire des jokes dedans. Damn. [Mathieu Simard : “Llouis… le Making Of”.]
slt embrums l’UDF vient de me donner l’avant première de la présentation de leur nouveau site “sexy centriste”, je te laisse y regarder et j’attend ton avis http://oserledire.typepad.fr
2. Le 12 février 2007,
karl, La Grange
karl, La Grange
Offtipocgraphie : Quand les textes sont multilingues
Nicolas
Dommage, il contenait un certain fond de vérité et une véritable honneté qui manque sérieusement en ces temps de campagne électorale. (Je l’ai lu ce matin, je sais, c’est terrible les aggregateurs).
Je tiens à signaler que si c’est dur de devenir un vieux con aigri, qu’est ce que c’est que d’être un jeune con aigri?
Mais bon comme disais le poète, quand on est con, on est con. Bonne chance au Quebec.
romu
rassure toi tout ceux qui l’ont lu étaient fatigués aussi :)
Kozlika
Pi on est du modèle morpions nous, c’est pas un pov billet comme ça qui va nous faire quitter le navire : on t’aimait quand même, na !
ouinon
Oui et puis je pense que la forme « aigrie » était relativement anecdotique par rapport au fond de ce billet.
Bon, j’espère que ton homme te laissera bloguer un peu le soir à la maison sinon ça va barder ! :-)
NonsJoke
J’aurais voulu commenter le post original. Qui à voir ma contribution disparaître en même temps que leur origine. Mais peut importe, le message sera le même : Bon vent, cap’taine …
karl, La Grange
Je ne reviens pas au Québec, mais j’y reviendrais un jour. C’est certain dans 2, 5, 10 ou 20 ans, je ne sais toujours pas.
manur
Ce qui serait intéressant, c’est que tu nous dises spécifiquement en quoi tu te sens, disons, “moins bien considéré” en France. J’ai du mal à voir précisément (même si j’ai ma petite idée, mais pas de certitude).
Antoine
Dommage. Ce billet exprimait précisément ce que beaucoup d’expats (dont je suis) ressentent. Cette déception face à ce pays devenu à la fois médiocre et arrogant, mégalomane et sans ambitions. Quid du repli sur soi. On respire tellement mieux ailleurs…
zerchove
on respire mieux ailleurs, parce que justement on y est étranger…
le jour où le pays étranger vous est devenu aussi familier et insipide que votre pays d’origine, il est temps de partir encore…
Christophe Grébert
Combien d’expats sont revenus rapidement en france en maudissant le pays d’où ils venaient (j’en connais pas mal qui n’ont pas tenus 6 mois au Canada) ? Il faudrait faire des statistiques pour avoir une vision moins déformée et pour tout dire moins idyllique.
Eolas
@ Christophe Grébert : Parmi eux, je parie qu’il n’y en a aucun à qui on a refusé le droit de vivre en France avec son époux. C’est le cas de notre hôte, figure toi.
Bladsurb
M’étonnerait que Laurent soit naïf au sujet des expatriés. Mais l’amour peut visiblement changer les données du problème.
karl, La Grange
@christophe: Parce que de nombreuses personnes partent avec des illusions, parce que de nombreuses personnes ne font pas vraiment le choix de partir, parce que de nombreuses personnes décident « d’être expat » (terme qui me donne la plupart du temps la nausée.)
Changer de pays s’est adopter un nouveau pays, s’est accepter d’abandonner certains aspects de ce que l’on est, s’est accepter de changer ce que l’on est profondément, mais cela peu de gens sont près à le faire.
zerchove
+1 avec karl.
le terme “expat” est quand meme tres connoté “salarié d’une grande entreprise à qui on propose gentiment de se promener a l’étranger”. Ces gens là “font” l’Afrique, par exemple… pour en avoir cotoyé beaucoup, ils baignent souvent dans une nostalgie coloniale assez pathétique…
Caribou
Ca me donne toujours une drôle d’impression de voir des commentaires à la gloire du Québec, moi qui ai fait le chemin inverse vers la France parce que j’en pouvais pû du Québec.
A propos du terme “expat”, je préfère nettement le terme immigrant, qui me semble plus définitif.
@zerchove, ce que tu décrit (partir puis repartir) c’est une fuite en avant. Il est préférable de tenter de comprendre pourquoi on ne peut rester.
Finalement, l’avantage a émigrer c’est que, même si on doit vivre avec des cons, au moins on les a choisi :-)
karl, La Grange
@caribou: c’est tout le problème et la subtilité de ceux qui s’autoqualifient d’expat.
zerchove
@karl
j’aurai quand même tendance à considérer un “expat” comme quelqu’un d’embauché avec un contrat dans “son” pays, et pas en droit local.
Blah ? Touitter !