Journal de bord

Journal du Net, Xavier Borderie : “IE7, ce qui change pour les standards du Web”.

Côté XHTML, point de salut. Il faut savoir que IE ne reconnaît pas XHTML, même IE7, et le lit comme s’il s’agissait simplement de HTML. Plus grave cependant, si un fichier XHTML est servit avec le bon type MIME, à savoir application/xhtml+xml, IE proposera à l’utilisateur de le télécharger - même avec IE7.

Ce n’est pas brillant…

Gagnants du concours World Press 2007.

Akintunde Akinleye, Reuters. 1st prize “General News”.

Spencer Platt, Getty Images. Photo of the Year.

Nina Berman, Redux Pictures for People. 1st prize “Portraits”.

(Voir aussi Nina Berman, “Purple Hearts”.)

Le 8 février dernier, le jeune citoyen britannique John Knowles, étudiant l’histoire à Cambridge, s’est vu infliger une amende de 80 £, soit 120 €, au motif de l’érection d’une sculpture en neige d’une hauteur d’environ 4 pieds, soit 120 cm, sur un terrain public.

Le policier, PC Wiley, a verbalisé l’artiste prometteur en vertu de la section 5 du “Public Order Act 1986” (*) en précisant la nature du délit : “Made a 4ft high phallic symbol out of snow on Parker’s Piece”. Nous regretterons pour notre part la froide insensibilité aux Arts manifestée par ce représentant endurci de l’ordre et de l’administration de Sa Majesté la Reine. Le jeune homme ne faisait que s’inscrire dans une puissante lignée d’expression artistique qui remonte aux époques classiques, et il renouvelait gaiement l’acte créateur en expérimentant un médium éburnéen et éphémère.

Suggested Readings: The Cambridge Evening News, “Snowballs - and an £80 fine”, The Sun, “Student is given a stiff penalty”.

(Many thanks to Master Eolas.)

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(*) “A person is guilty of an offence if he uses threatening, abusive or insulting words or behaviour, or disorderly behaviour, or displays any writing, sign or other visible representation which is threatening, abusive or insulting, within the hearing or sight of a person likely to be caused harassment, alarm or distress thereby.”

Le 13 mars 2006, je publiais le billet suivant :

À Sandrine *****-*****

Sandrine, j’aimerai bien savoir ce que tu es devenue. Je crois que nous avons fait un pacte de sang dans le vieux colombier de *****-*****. Sandrine, tu fus mon premier amour, cela n’est pas anodin à mon cœur. L’Algérie nous a séparé. Je laisse ça comme une bouteille à la mer, soumise aux hasards du dieu Google.

Que tu saches juste que trente ans après, je pense toujours à toi.

Dans l’heure qui suivit, je supprimais ce billet, à quoi bon… Et, je trouvais aussi malséant de diffuser ainsi une identité.

Aujourd’hui, j’ai reçu un courriel inopiné de Sandrine, s’étonnant de n’avoir jamais eu de réponse à son commentaire du 8 novembre sur ce billet. Très intrigué, je fais une recherche Google et je découvre qu’elle a bien commenté mon billet disparu, mais sur un blogue qui reproduit automatiquement mes billets via mon flux XML…

C’est donc avec retard, et de façon inattendue, que je découvris ce commentaire :

Laurent, j’ai été très étonnée et émue de trouver ce message sur les ondes, pour moi toujours un peu mystérieuses et magiques d’internet, comme une bouteille trouvée par hasard un soir échouée sur la grève et qui vous parle d’un vieil ami connu il y a des siècles sur un autre continent. Je ne consulte pas souvent ma messagerie ; j’en suis restée à la bonne vieille boite aux lettres et l’informatique me rend bien cette froideur, car lorsqu’il me prend de vouloir m’y frotter, des obstacles sans nombres de type “erreur fatale” ou “par suite d’une erreur la connection n’a pu aboutir, veuillez réessayer ultérieurement” ou encore “votre système est exposé à des risques” me découragent et je me dis régulièrement que j’aurais mieux fait de prendre le téléphone, ou le papier et la plume. En consultant quelques uns de tes journaux de bord, je me rends compte que tu es au contraire un virtuose en la matière. Toujours est il que je me suis souvent demandée ce que tu étais devenu, et que j’ai toujours des souvenirs qui me hantent comme le fantôme de Canterville, ou ceux de ses semblables qui continuent de traîner dans les tours de *****-*****. Pour pouvoir correspondre dans une modalité qui m’est plus familière et que je trouve moins distante, je te donne mon adresse et mon numéro de téléphone : …

Les bouteilles à la mer, on croit les avoir noyées, elles voyagent encore.