“Vous avez de superbes maisons, mais vous avez oublié la compassion et le partage. Les Papous partagent tout ce qu’ils ont, personne ne reste seul ou ne meurt de faim. Ici, dans ce pays où il y a de si belles maisons, j’ai vu des gens qui avaient froid et faim.”
“Oui, oui ! J’ai vu ! Dans une cité de la banlieue du Havre où on a fait un tour. Les immeubles étaient moches, cassés, ça sentait l’urine. Et les habitants étaient des étrangers, notamment d’Algérie. Moi, j’ai trouvé ça terrible. Quand ils voient les belles maisons d’à côté et les villages tout propres, ça leur fait honte. Et quand on a honte, on a de la colère. Je l’ai bien senti, et c’est normal. Alors, vous devriez faire attention. Un jour, je ne serais pas étonné qu’ils se réunissent et qu’ils cassent tout ! Ça m’inquiète, vous savez. Ces gens qui viennent s’établir sur votre terre, je crois que vous ne les accueillez pas bien.”
[…] Ils sont intarissables sur les femmes françaises. D’abord, première remarque de Palobi, “elles sont travailleuses et gratuites”, ce qui lui paraît enviable quand on sait qu’épouser une femme papoue coûte au minimum une trentaine de cochons. “Evidemment, poursuit Mudeya, quand on l’a payée, on la domine. On a non seulement acheté son visage, ses jambes, ses bras, sa poitrine, mais aussi sa force de travail, et tout son temps. Elle doit s’occuper des enfants, des cochons, du feu et de la maison. Tandis que chez vous…” Elles sont beaucoup plus libres, note-t-il. Elles vont et viennent, elles savent écrire et conduire une voiture, elles sont chefs dans des bureaux, elles décident… “Elles n’ont pas de barbe ni de pénis, mais elles se comportent en hommes ! Et cela m’inquiète pour notre avenir. Comme les Blancs nous influencent toujours, j’ai peur qu’un jour nos femmes, trop instruites, veuillent aussi devenir nos chefs. Alors ce serait la fin, car elles ne voudraient plus jamais épouser des cultivateurs et des primitifs comme nous.”
[Le Monde, Annick Cojean : “Deux Papous à Paris”.]
jmfayard
Pourquoi ces trois là ? En quel honneur ?
Halte à la tripolarisation excessive des débats et des médias !
franCk
Un débat? Pour que l’on vote pour qui cause le mieux? Est-ce vraiment ca un bon président? Une heure de débat ne permettrait que d’effleurer les sujets, et en sortirait vainqueur le beau parleur (qui peut être une femme :-) - non, pour sur, je préfère me faire une idée a tète reposée en musardant a travers les Blogs : avis différents, commentateurs contradicteurs, mémoire des faits Google - les racines de la democratie!
Michel D.
Monsieur Gloaguen,
un peu de rigueur siouplait. Le débat a été télédiffusé sur la quasi-totalité des chaînes québécoises (publiques, privées et chaînes d’infos continues), et non pas uniquement à la télévision d’État.
De plus, il ne s’agit pas d’un décor, mais du restaurant Le parlementaire, située dans l’Assemblée Nationale du Québec.
Pffft! Je vous souhaite des chats jusqu’à la fin de vos jours tiens. ;-) Et des lutrins faits de mélamine blanche “el cheapo”.
ignacio
encore les pupitres ca va, mais la moquette!!!!!!!!!!!!!
Vincent
Non ce qui ne va pas du tout c’est l’écran “2:21”.
JaK
En fait, c’est simplement totalement impossible à organiser en France: il y a bien trop de candidats à la présidentielle! et les règles d’équité interdisent évidemment ce type de démarche qui écarteraient une part importante des candidats (dont dans votre hypothèse, un qui risque bien de faire aussi quelques voix).
On aura ça pour le second tour… là, c’est tout à fait facile à organiser.. à moins qu’un candidat le refuse (mais hors cas exceptionnel cela serait très mal vu pour le candidat qui refuse).
tardif
Toujours pas trouvé de photo de Boisclair nu, Laurent?
Blah ? Touitter !