C’est attendrissant d’observer ces jeunes blogueurs prêts à faire des pieds et des mains pour obtenir le dernier gadget sorti.
Dans toute leur candeur juvénile, ils se livrent au plus vieux métier du monde : la prostitution. Ils font la pute, et ils regimbent publiquement lorsqu’ils ne sont pas dans le plan de distribution. Une fois choisis, ils sont dithyrambiques, avec toutefois une once de critique pour laisser accroire à une ombre de résidu de virginité. N’est-ce pas mignon.
Les tapins version web 2.0, ça ne manque pas de sel.
(Bon, à leur décharge, ils sont souvent en école de commerce…)
Le blogue mène à tout, et surtout à m’importe quoi. On appelle ça un tropisme. Ou encore, un centre de gravité. Ou encore, un anus prélubrifié.
Jim
Maintenant que tu ouvres la brèche, le coup du car polonais m’a fait beaucoup rire, et ce, pour les mêmes raisons. ça fait du bien de se confier. Merci.
mry
pareil… dans les deux cas.
AlbertD
Le sujet eût inspiré Franquin, dans “Idées noires”, souvenez-vous…
Jujupiter
L’affaire des pélerins polonais ne m’a pas fait rire en elle-même, mais par contre, j’ai bien ri lorsque le président polonais Kachintruc a parlé de “l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de la Pologne”.
SaraKa
“Smith was a part of his station’s morning program and was known for flying with his dog, Molly, a West Highland white terrier. The dog was not aboard Friday.”
pHiLoGrApH
Quel blasphème : il manque S à “rappelé”.
Niiico
Je dois avouer que j’ai aussi ri, surtout quand le commentateur à la radio a expliqué qu’au moins un autre car avait eu un accident auparavant au même endroit et qu’il s’agissait aussi d’un car de pèlerins…
“Les voies du Très Haut sont impénétrables”…
C’est Raoul
Et les routes qui mènent au Paradis sont sinueuses….
alex
Il sera toujours plus facile de rire de ce qui est visible. A ma connaissance, personne n’a ri de la disparition de 50 africains au large des iles Canaries, deux jours avant le car polonais. Manque d’images et de badauds comme le souligne le Canard de la semaine. Cependant, dans les deux situations, c’est un coup à perdre sa foi…
Otir
Il vous faut lire le classique de Thornton Wilder, The bridge of San Luis Rey, qui a été adapté au cinéma et au théâtre également.
OlivierG
La partie la plus délirante de l’histoire c’est celle-là je trouve: «When asked if the suspect could be held criminally liable for the deaths of the men on the two aircraft, Phoenix Police Chief Jack Harris said forcefully, ’Yes.’»
Blah ? Touitter !