Vous connaissez peut-être Michel Leblanc, le consultant Internet à Montréal. Oui, le grand bonhomme qui fume clope sur clope, un genre de vendeur de voitures d’occasions égaré dans le Web 2.0 qui parle comme un charretier avec un sacre tous les trois mots, un gars plutôt rustique qui vous met de grandes tapes viriles dans le dos à cracher votre dentier, une épouvantable grande gueule qui a réussi à se fâcher avec la plupart de mes amis outre-Atlantique…
Et bien ce Michel Leblanc, il va falloir en faire son deuil. C’était pas le vrai, c’était un fake. Parce que le Michel Leblanc 2.0, ce sera Michelle Blanc.
Je lui renouvelle ici tous mes vœux de succès dans son parcours de renaissance.
Il va de soi que la réception de Tony Blair par l’UMP ne pouvait que pousser le parti socialiste à tenter de discréditer l’ancien premier ministre britannique. Selon le bon réflexe qui consiste à dénigrer tout ce qui vient toucher, de près ou de loin à l’UMP.
Mais - et Nicolas Sarkozy n’a pu l’ignorer - une telle distance confit une fois encore le parti socialiste dans son obsolescence. Il est piquant - et attristant - de vérifier combien le parti socialiste est devenu prévisible dans sa médiocrité.
Pour autant - mais il faudrait que je le revoie, Tony Blair n’a pas épargné, me semble-t-il, l’UMP ni le Président Sarkozy. Peut-être de façon plus discrète ou équivoque, mais non moins tranchante.
Somme toute, ce n’est pas tant la vétusté du parti socialiste que celle de la classe politique française que le discours de Tony Blair a fait apparaître. Et l’éclat simple en a rendu falots ses hôtes, jusqu’au Président Sarkozy qui est apparu étrangement désuet.
[Diner’s Room : “Le discours de Tony Blair à l’UMP”.]
Je suis tombé sur votre site début décembre : 84 Kg. J’en suis à 79.5 ce matin (13.01.08). Plus que ce que je devrais d’après ma feuille Excel (bon OK, y’avait le chapon, les chocolats, les vins, le champagne, le saumon fumé, donc prévisible) mais je reste fidèle à vos principes depuis la reprise du boulot, et ça marche ! Je vise les 70 Kg fin février.
Aujourd’hui, un témoignage parmi d’autres…
Alors, si un jour je me posais à nouveau la question de l’utilité d’un blogue, outre le fait que ça m’amuse toujours autant, il semble que cela puisse être aussi utile à d’autres. Ça s’appelle le partage.
J’espère demain faire d’autres heureux avec mon test de la semaine. Partage des savoirs, partage des expériences.
(Pour mon prochain test, j’hésite entre “Se faire fister, le test” et “Liebig PurSoup’ au rayon frais, le test”…)
Cela devient un truisme, mais bon : parler de Sarkozy, c’est encore et toujours aider Sarkozy. Son omniprésence le sert puisqu’elle accrédite l’idée absurde que le pays ne repose que sur ses épaules. Personne ne semble à sa hauteur car personne n’a autant de temps de parole, ni la même ubiquité. Que l’on moque sa vulgarité ou qu’on loue son style décontracté revient finalement au même.
Radical Chic : “Splendeur et misère du bling bling”.
On parle trop de Sarkozy. Ou en tout cas, on se focalise trop sur lui en tant que personne, ce qui constitue à mon (pas du tout) humble avis, non seulement une erreur stratégique majeure, mais est en plus, voire surtout, exactement ce qu’il veut… […] Nicolas Sarkozy n’est pas intéressant en lui-même. C’est ce qu’il y’a derrière la personne, l’idéologie, le programme, la politique, qu’il faut combattre. Lui reprocher ses goûts, son train de vie, ses frasques, est rigoureusement inutile et contre-productif.
Comité de Salut Public : “De la nécéssité de ne pas trop parler de Sarkozy…”
Samedi, j’ai assisté à une partouze 2.0 organisée de main de maître par MC Ruiz.
J’ai fait des trucs avec :
- Otto-Romain-Chauffeur de Buzz (qui en a vraiment une très grosse).
- Émery Doligé (amateur de petites culottes).
- Monsieur Dream (qui avait un joli pied).
- Damien Guinet (beau gosse imberbe).
- Gonzague Dambricourt (en retard d’un brushing).
- Richard Ying (très doué du doigt).
- Frédéric Montagnon (trop sexe la barbe…).
- Édouard Duban (excellent sauteur).
- Éric Maillard (voyeur).
- Cédric Giorgi (le sourire du Sud).
- Olivier Ruffin (dealer de vidéos cochonnes).
- Ulrich Jambrin-Rozier (j’avais tiré ta carte, à défaut de ton cul…).
- Ravana (teddy bear en string).
- Richard Menneveux (rabatteur).
- Phille Jeudy (le Kersauzon de la manifestation — merci pour les mots doux).
- Jean-Baptiste Feldis (la prochaine fois, avec la langue, n’est-ce pas ?).
- Arnaud Calonne (juste bonjour ? J’avais pourtant encore des capotes…).
- Grégory Pouy (où tu veux, quand tu veux, n’importe quelle pratique, mais tu le sais déjà).
- Thibaud Elzière (hmmm… J’ai failli tomber à genoux…).
- Stanislas Khider (aka Pipo).
- Damien Douani (aka Mario).
- Jennifer Laurent (fétichiste).
- Laurence Thurion (un soupçon de coquine belgitude).
- Émilie Bramly (blonde, pétasse, et fière de l’être).
- Florian Lapôtre (oh, oui, fais moi encore ton cinéma…).
- Éric Barilland [pas de blogue ?] (qui est vraiment adorable).
- Romain Decker (tu ne devrais rien faire dans cette liste, nous n’avons rien fait ensemble, mais tu es trop mimi…).
Bref, Webdeux.Connect, c’était vraiment très réussi.
(Si c’est pas du “name-dropping” ça… Embruns, fallait pas l’inviter…)
(Si nous avons eu des relations ce samedi et que je vous ai oublié — où que je n’ai pas retenu votre nom —, manifestez vous dans les commentaires ou par courriel…)
[Photographies de l’inévitable Richard Ying, bien entendu…]
Esurnir
HS: Ou comment un enfant de cinq ans devient une menace contre la sureté de l’État.
Ron
Je croyais que tu nous parlais de Mickael Blanc, toujours prisonnier en Indonésie et oublié par Ardisson.
Michel Leblanc
Merci Laurent. Derrière ton mur de pollémiste, tu es d’une grande humanité… Soon to be michelle
versac
Article de Michel-soontobeMichelle d’une très belle humanité, d’une franchise simple qui force le respect. Bonne route Michelle.
Tristan
Oulah, la vie vous réserve parfois de ces surprises ! Tous mes voeux à Michelle.
Blah ? Touitter !