Histoire d’un symbole
But the idea of lighting the torch at the ancient Olympian site in Greece and then running it through different countries has much darker origins. It was invented in its modern form by the organisers of the 1936 Olympics in Berlin. And it was planned with immense care by the Nazi leadership to project the image of the Third Reich as a modern, economically dynamic state with growing international influence.
The organiser of the 1936 Olympics, Carl Diem, wanted an event linking the modern Olympics to the ancient. The idea chimed perfectly with the Nazi belief that classical Greece was an Aryan forerunner of the modern German Reich. And the event blended perfectly the perversion of history with publicity for contemporary German power.
The first torch was lit in Greece with the help of mirrors made by the German company Zeiss. Steel-clad magnesium torches to carry the flame were specially produced by the Ruhr-based industrial giant Krupp. Media coverage was masterminded by Nazi propaganda chief Josef Goebbels, using the latest techniques and technology. Dramatic regular radio coverage of the torch’s progress kept up the excitement, and Leni Riefenstahl filmed it to create powerful images.
[BBC News: “The Olympic torch’s shadowy past”.]
Moktarama
Je ne savais pas que tout le tintouin autour des matériaux et participation des grandes entreprises contribuant à garder la flamme “en vie” tout au long du trajet avait la même origine - au moins aussi glauque que la fête des mères - que l’idée de ce trajet en lui-même. Publicité quand tu nous tiens…
Vanch’
j’m’en foudéré j’comprends quetchi :)
Xavier
Et ouais, les nazis ont beaucoup misé sur le marketing. Leni Riefenstahl a un peu révolutionné la photo de sport, avec des techniques qui sont encore largement utilisées aujourd’hui, tout comme de nombreux films ont repris des idées de plans de “Le Triomphe de la volonté” (Star Wars, anyone?), sans compter nombre de pubs, à commencer par celle d’Apple de 1984, ce me semble.
Big fucking deal.
Anne Onyme
Hmmmm il est peut être exagérer de faire un lien marketing / nazi ou coco (les deux étaients très bon propa… Marketeux !).
Ramener LES jeux chez soit, c’est ramener un impact économique certains, c’est faire bosser les boites de son pays, donc créer de l’emploi et ainsi de suite. Et c’est, était et sera, je pense, la première motivation pour vouloir ramener les jeux chez soit.
Pourquoi vouloir à tout pris politiser les jeux ? Ca me parait à peu prêt aussi stupide que de vouloir les boycotter.
tehu
Annie Leibovitz s’amuse en s’inspirant de la propagande de WWI.
Jean
Tout à fait Xavier. Star Wars à pioché un maximum dans les mise en scènes de Leni Riefenstahl telle que celle du Triomphe de la volonté. C’est flagrant. Les situationnistes affirment que l’on nomme de nos jours « communication » ce qui s’appelait auparavant « propagande » et toutes tendances confondues : nazie, stalinienne, vichyste, étazunienne, etc. Bien des techniques, procédés et esthétiques d’aujourd’hui datent d’avant guerre. Pas étonnant que l’excellent concept de cette flamme embrasée sur les terres d’origine de la civilisation occidentale par le « dieu » soleil et qui fait le tour du Monde ait survécu à ses initiateurs. Trop bien trouvé.
karl, La Grange
Torch mob
karl, La Grange
D’un symbole à l’autre, ce qui passe sur le net est
lisiblelu. étonnant que cela n’est pas encore atteint les médias français.Blah ? Touitter !