Voitures incendiées, commerces saccagés, partisans de l’équipe adverse mollestés, y a pas à dire, les supporteurs de hockey, c’est aussi con que les supporteurs de soccer.
Cyberpresse : “La fête gâchée par une vague de vandalisme”.
Retour au calme en Chine ? Non. Après un week-end de vives manifestations antifrançaises en Chine et antimédias occidentaux à Paris, la contestation s’est poursuivie hier dans neuf villes chinoises. Paris a regretté certains « gestes » de manifestants qui avaient brûlé et maculé de croix gammées des drapeaux français. Et rappelé sa position « claire » sur le Tibet : « Nous appelons à l’apaisement et au dialogue » entre Pékin et les représentants du dalaï-lama. [Libération : “La Chine cible le maillon faible français”.]
Le jeunes chinois peuvent manifester comme bon leur semble ? Ça, c’est un vrai progrès démocratique. Merci RSF.
Pendant ce temps, Tenzin Gyatso est déclaré citoyen d’honneur de la ville de Paris. Christophe Girard, le délicat adjoint à la culture, a eu une nouvelle fois ses vapeurs…
Et ça continue pendant des pages et des pages, logorrhée de fils et filles à papa avec pull scotché sur les épaules, sourire de crétins en bandoulière et enthousiasme con. L’avant-garde éclairée de la jeunesse bourgeoise qui veut se placer le mieux possible après ses études de marketing…
Non mais regardez leur tronches, sans déconner : c’est ça, des “rebelles” ? C’est ça, la jeunesse qui bouge ? Alors que c’est précisément l’exact contraire, le retour des vieux déguisés en jeunes, avec les idées de pépé qui aurait découvert le 2.0. Le pire du jeunisme qui s’allie avec le néoconservatisme le plus faisandé. La récupération de quelques slogans qu’on détourne pour cautionner la Famille, l’Ordre, le Travail, les Institutions et Nicolas Sarkozy… Des gifles.
[CSP : “Et si on construisait des goulags pour y mettre les Jeunes Populaires ? Comme ça, pour rire ?”]
“40 ans plus tard”.
Maître Eolas, avocat pénaliste du Barreau de Paris, connu pour ses billets interminables publiés sur Internet (avec une capitale), fréquenterait les “soirées mousse” du Dépôt, “la plus grande backroom d’Europe”.
Et je ne risque rien, eu égard à l’article 9 du code civil protégeant des atteintes à la vie privée, puisque que c’est lui même qui fait cette troublante confession au (long) cours de ce billet : “Affaires Fuzz et autres, réplique à Adscriptor”.
Après avoir un temps évoqué la fermeture de l’exposition, par la voix de Christophe Girard, adjoint à la Culture, la Ville a finalement décidé de la maintenir. Bertrand Delanoë a souhaité « ne pas ajouter une faute à des erreurs ».
Pour le public, cette agitation semble « stérile ». « On peut faire la part des choses nous-mêmes » estime Annick. « Il n’y avait pas que ça bien sûr, mais il y avait aussi cette insouciance » renchérit Madeleine.
[Le Figaro : “Cette exposition est tout à fait légitime”.]
Le scandale ne réside pas dans la tenue d’une telle exposition qu’on aurait pu annoncer en la sous-titrant : Une vision de l’Occupation parisienne, par exemple, mais dans le fait que d’aucuns aient pu suggérer de l’interdire. Dans quelle époque vit-on où apparemment il faut tout mâcher pour le confort du citoyen : la pensée, l’opinion, la mémoire et l’indignation ? Si Bertrand Delanoë n’avait pas tenu ferme et si on avait poussé l’indécence et le mépris du Parisien jusqu’à annuler la présentation de ces photographies au prétexte qu’elles auraient pu nuire à sa santé mentale et civique, on n’aurait fait qu’amplifier ce mouvement qui tend à nous considérer comme des simples d’esprit. En effet, on prend tellement de précautions, pour notre bénéfice paraît-il, qu’on a vraiment l’impression que notre communauté n’est composée que d’imbéciles et de pervers. Par peur de nous voir tomber dans tous les pièges possibles, on serait prêt à nous dispenser de tout.
Je n’ose imaginer l’interdiction de cette exposition parce qu’elle aurait été trop dangereuse pour nos esprits faibles ou incultes. Si on n’avait dû compter que sur le sens du ridicule, rien n’était gagné. Les enseignants ne sont plus respectés comme ils le mériteraient mais qu’ils se rassurent : beaucoup de citoyens sont pris pour des élèves et les leçons n’ont même pas à être apprises.
Bertrand Delanoë, citoyen d’honneur en l’occurrence. Incontestablement. Heureusement.
[Philippe Bilger : “Une Occupation tranquille !”]
Ici, et précédemment, “Paris sous l’Occupation”, “André Zucca, reporter photographe”.
Bravo à Bertrand Delanoë d’avoir tenu tête, notamment face à Christophe Girard, et quantité de tartuffes.
Bon, je vous laisse, je vais regarder “Mitterrand à Vichy, le choc d’une révélation“…
Kilian
La blonde du dimanche ne paraissait pas si véhémente…
MGZA
En fait, ce sont tous les lecteurs d’Embruns qui se sont révoltés contre l’apparition de photos de blondes sur leur blog préféré.
Abstrait
Z’êtes sûrs que ce n’était pas pour protester contre l’arrestation du rappeur Roi Heenok?
Manu
16 voitures de police brulées… Y’en a qui vont se faire engueuler ^^
Jean-Philippe
Avant de monter aux rideaux, il faut savoir que très très peu de partisans du Canadien de Montréal ont participé aux troubles. Il s’agit surtout d’une bande organisée d’anarchistes qui ont su profiter de la liesse populaire pour se défouler sur la police.
Blah ? Touitter !