Dans la série “je vis dans un pays formidable, oh, Canada”…
Des agents des services frontaliers du Canada ont longuement interrogé une journaliste américaine, Amy Goodman, qui souhaitait passer la frontière entre l’état de Washington et la Colombie britannique. Après l’avoir cuisinée une heure et demie, ils l’ont finalement laissé passer avec obligation de quitter le territoire dans les 48 heures.
L’inquiétude des autorités semblait porter sur ce que la journaliste ouvertement pacifiste et gauchiste pourrait éventuellement dire des prochains Jeux olympiques d’hiver de Vancouver…
Goodman said she told them she planned to speak about the debate over U.S. health care reform and the wars in Asia.
After much questioning, Goodman said the officials finally asked if she would be speaking about the 2010 Olympics.
“He made it clear by saying, ‘What about the Olympics?’” said Goodman. “And I said, ‘You mean when President Obama went to Copenhagen to push for the Olympics in Chicago?’”
“He said, ‘No. I am talking about the Olympics here in 2010.’ I said, ‘Oh I hadn’t thought of that,’” said Goodman.
“He said, ‘You’re saying you’re not talking about the Olympics?’”
“He was clearly incredulous that I wasn’t going to be talking about the Olympics. He didn’t believe me,” Goodman said.
[CBC News : “U.S. journalist grilled at Canada border crossing”.]
Il semblerait que les autorités canadiennes aient pris en modèle la Chine pour la gestion médiatique des JO.
“Tactical Nuclear Penguin”, 32° d’alcool. C’est pas de la bière de tapette ça… Brew Dog, un brasseur punk.
A warning on the label states: This is an extremely strong beer, it should be enjoyed in small servings and with an air of aristocratic nonchalance. In exactly the same manner that you would enjoy a fine whisky, a Frank Zappa album or a visit from a friendly yet anxious ghost.
Bref, à consommer avec modération.
Certains blogueurs dits « influents » se félicitent sur Twitter d’avoir « sorti » le monsieur trop Populaire, sans tout de suite voir quelle maladresse ils venaient de commettre. C’est que ces professionnels du virtuel adoreraient devenir un contre-pouvoir, prêcher la bonne parole, fustigeant ces hommes de cabinets pour mettre en lumière la hauteur de leur Bureau… informatique.
Ces mêmes personnes qui sur leurs sites se battent pour conserver un Internet libre, où la démocratie peut s’exercer pleinement, par une liberté d’expression absolue… ont avoué leurs propres limites. Des limites politiques et peut-être même intellectuelles…
[…] La confiance des Français est difficile à reconquérir en politique. Parce que la politique les a déjà trahis et surtout parce qu’ils voient partout où l’on dit défendre leurs intérêts des guerres fratricides entre des personnes qui veulent du pouvoir. Cette réalité, les internautes d’influence sont en train de la reproduire, non seulement en s’attaquant au politique sans y opposer d’alternative ou d’idées novatrices, mais aussi en s’attaquant à eux-mêmes. On observe de plus en plus dans cet espace d’impunité l’explosion des réseaux avec le même genre d’attitude de censure, de dénigrement, de chamailleries… vaines.
90% des « influenceurs » sur Internet sont de jeunes actifs. Les Jeunes Actifs UMP aimeraient observer plus de cohérence politique chez ces personnes réputées intelligentes, plus de courage et d’engagement pour servir leurs idées. Si c’est le pouvoir d’être libres que vous recherchez, rejoignez-nous, vous ne serez pas déçus. Nous avons mieux à vous proposer qu’une guerre de vieux passifs sur Internet.
Jeunes Actifs : “Frédéric Lefebvre, buzz sur Twitter”.
Personnellement, je suis actif et passif.
(Chers “Jeunes actifs UMP”, c’est plutôt ce tweet qu’il fallait prendre pour illustrer…)
Dans les jours à venir, l’histoire va être instrumentalisée. Frédéric Lefebvre va aller dans l’espace médiatique, qui l’accepte parce qu’il lui fait du bien, expliquer comment l’internet n’est pas un espace démocratique, libre, ou chacun a la parole. On fustigera encore une fois ce web trop libre, cet espace qui n’est pas égal, pas démocratique, etc. On promettra de nouvelles lois, ou, à tout le moins, on renforcera l’idée que cette rue virtuelle est décidément incontrôlable, et qu’il faut lui donner des règles. Sur le fond, nous avons, internautes, raison, de ne pas accepter ce genre de comportements. Mais nous aurions dû le laisser déblatérer sa prose ridicule. Il est un troll des médias, une anomalie. Il pouvait le rester : le web aurait pu lui montrer qu’il n’accorde pas son attention et son autorité à cette économie de la provocation, vieil avatar médiatique.
Slate, Nicolas Vanbremeersch-Meilcour-Versac : “Fallait-il expulser Lefebvre de Twitter ? Pas évident !”.
I’m BACK, merci pour votre soutien massif et vos nombreux mails ! FLefebvre_UMP.
Blah ? Touitter !