Journal de bord

C’est le Daily Telegraph qui m’apprend que le couple élyséen vit sur un mode d’ouverture… Le perfide journaliste anglo-saxon n’hésite pas même un instant à parler d’adultère, shocking. Et même que cela doit être vrai puisqu’on en parlerait sur Twitter. Alors, je me dois de partager avec vous ces nouvelles édifiantes…

Carla entretiendrait une relation avec un collègue, un dénommé Benjamin Biolay, chanteur de son état (je n’ai pas l’heur de connaître). Ou alors, certains auront mal compris, il s’agit bien entendu de l’appétence de Carla pour le lait bio.

Nicolas, de son côté, compterait fleurette avec Chantal Jouanno, une ministre karatéka surnomée affectueusement “la kata”, qui aime le durable et maitriserait toutes les figures guerrières du Kama Sutra.

Bref, soit il y a de l’eau dans le gaz, soit Nicolas Sarkozy a une notion particulièrement étendue de la politique d’ouverture.

Cécilia Ciganer-Albéniz aurait décliné toute demande de commentaire, de même que Bernadette Chirac Chodron de Courcel. Le philosophe Raphaël Enthoven, successeur de Bernard-Henri Lévy, qui en sait plus sur Emmanuel Kant que son ex-beau-père, n’était pas non plus disponible. Le cousin d’un ami m’a rapporté ce propos de Mike Jagger : “Carlita, she is hotter than hell”.

Pendant ce temps, Météo France rapporte des températures nocturnes de -1° C à Paris et le Français gèle.

France frigorifiée, mais éternelle où l’actualité du moment porte ses projecteurs sur l’élection de Miss Serqueux 2010, alors qu’outre-Manche, on ne s’intéresse qu’aux coucheries présidentielles qui ne peuvent passionner que des protestants frustrés.

La presse est unanime, cette manifestation est un franc succès, et comme le rapportent les intrépides journalistes de Paris Normandie, “le comité de fêtes avait bien fait les choses”. La boulangerie Hombeq (pas de site Web) aurait même offert trois paniers garnis de soins de beauté aux trois candidates. C’est donc Mary Clergé, collégienne de 15 ans, qui a gagné le privilège de porter le diadème tant convoité, parure qui s’accompagne du devoir de représenter pendant au moins une année le prestige de la race sarcophagienne, et d’irradier de sa grâce tout le département de Seine-Maritime (anciennement Seine-Inférieure).