Mort à la maison
Nancy Manahan a écrit en 2001 un livre, Living Consciously, Dying Gracefully (« Vivre en conscience, mourir élégamment »), qui approfondit les motivations des gens optant pour cette solution. Depuis s’est ajouté le très lourd argument financier :
« C’est biologique et informel. C’est important, dans ces moments-là, que des étrangers ne s’immiscent pas dans l’intimité de la famille. Il s’agit de ne pas déléguer le processus de la mort à des professionnels. »
En réaction à l’un des articles cités précédemment, un lecteur internaute mettait les points sur les « i », en précisant que la vogue des obsèques maison était sans doute accélérée par la crise, mais que le principal était ailleurs :
« S’occuper de nos morts à la maison, c’est la même chose que de prendre en charge notre santé et d’utiliser une médecine alternative, de planter un potager familial, de faire naître ses enfants chez soi. Il s’agit de récupérer nos droits confisqués par des spécialistes. »
Le nombre des obsèques entièrement prises en charge par les proches est en augmentation, et ce ne sont pas les seuls chiffres officiels qui en témoignent. Alors qu’en 2002 il n’y avait que deux associations dédiées à l’aide aux familles, il en existe aujourd’hui près d’une cinquantaine.
American Ecolo, Hélène Crié-Wiesner : “Nécessité ou vertu, l’Amérique enterre ses morts dans le jardin”.
âne
espérons que Walmart assure niveau délais de livraison, il ne s’agirait pas de laisser mémé se faisander dans le salon
VieuxMoutard
Memento mori. À part ça, je voudrais signaler (si ça n’a pas déjà été fait par ailleurs) qu’André Schiffrin vient de sortir “L’argent et les mots” aux éditions La Fabrique (103 pp, 13€). Comme je ne l’ai acheté (à la Fnac - ici les librairies ne sont pas trop baisantes, comme disait mon père) que cet après-midi je ne peux rien en dire.
Blah ? Touitter !