Vito Rizzuto a fait construire sa maison un an après sa participation au triple assassinat de New York. L’argent de la drogue et des divers rackets entrait à flots. Il avait quitté le quartier de classe moyenne de Saint-Léonard pour s’installer dans ce bastion boisé et protégé des regards. Sa soeur, Maria, s’est installée juste à côté avec son mari, Paolo Renda. Ce dernier a été kidnappé dans la rue voisine, le boulevard Gouin, en mai 2010. Il a vraisemblablement été assassiné. Maria Rizzuto-Renda occupe toujours la maison.
Le père de Vito, Nicolo Senior, s’était lui aussi fait construire une vaste demeure dans la même avenue. En novembre dernier, un tireur caché dans le jardin lui a tiré une balle de calibre .300 dans la tête. Le patriarche s’est écroulé, mort, à côté de sa fille et de sa femme.
Giuseppe LoPresti, qui faisait le lien entre le clan Rizzuto et la famille Bonanno à New York, a vécu dans la même rue avant d’être assassiné, en 1992. Un cinquième membre du clan Rizzuto, Gerlando Sciascia, y avait acheté un terrain avoisinant. Il n’a pas pu s’y construire: les autorités de l’immigration canadienne l’ont renvoyé aux États-Unis, où il a lui aussi été assassiné (en 1999).
La présence de tous ces propriétaires mafieux dans une aussi petite rue, qui compte seulement neuf maisons, a déjà amené le Financial Post à décrire l’avenue Antoine-Berthelet comme « la rue de la mafia ».
Cyberpresse : Manchette : “La maison de Vito Rizzuto est à vendre”.
(Comme vous pouvez le constater, les membres de la communauté italienne de Montréal font souvent preuve d’un goût de chiottes.)
Magoua
Sans doute le seul mot qu’on aura à dire au cours de son mandat.
Hoedic
La prochaine fois, au lieu de menacer de “tuer un chat” si quelqu’un ne fait pas ce que tu veux, tu pourras le menacer “d’envoyer un chat chez les Harper”… une sorte d’agonie atroce. Bon, c’est certain que ça en jette moins…
Erwan
Le nôtre, on l’a appelé “Grindr”.
Blah ? Touitter !