Je ne connaissais pas Joseph Macé-Scaron, à part l’écume de récentes polémiques intertextuelles dans mes médias en ligne favoris. Par curiosité, j’ai cherché des pages de son roman “Ticket d’entrée” qui a reçu un prix littéraire, le “Prix de la Coupole 2011” (dont je ne connaissais pas l’existence).
J’ai commencé à lire une page, puis deux, puis trois, l’incrédulité montant à chaque ligne… J’ai été accablé de tant de médiocrité. Le degré moins zéro de la littérature. Comment Grasset peut publier de telles insuffisances au style si indigent ? Comment ce genre de livre peut-il recevoir un “prix littéraire” ? Cela défie l’entendement.
Si quelqu’un dans la salle a un début d’explication à me proposer pour cet exemple de la manifeste déchéance de l’édition française…
J’ai cherché la composition du jury : François Armanet, Bruno Bayon, Sylvain Bourmeau, François Busnel, Clara Dupont-Monod, Guillaume Durand, Alix Girod de l’Ain, Marc Lambron, Gilles Martin-Chauffier, Fabienne Pascaud, Bertrand de Saint-Vincent et Pierre Vavasseur.
Mais d’où sortent ces ploucs dont je n’ai jamais entendu parler (à part quand même Alix Girod de l’Ain qui éveille un vague souvenir aux confins de mon cerveau, ayant parlé d’elle comme une pisseuse de feuillets en 2004). Quelle est leur légitimité à parler de littérature ?
(Mon enquête ne fut pas longue grâce à Google : François Armanet, édité par Grasset, Bruno Bayon, édité par Grasset, Sylvain Bourmeau, édité par Grasset, Clara Dupont-Monod, éditée par Grasset, Guillaume Durand, édité par Grasset, Marc Lambron, édité par Grasset, Gilles Martin-Chauffier, édité par Grasset, Bertrand de Saint-Vincent, édité par Grasset… Quel mépris, quel foutage de gueule !)
Et le plus pénible n’est pas que ce livre reçoive un prix littéraire de complaisance, le pire est que Grasset publie et fasse la promotion de livres qui ne devraient à peine figurer au catalogue du plus petit éditeur gay et lesbien de province et que des “critiques littéraires” encensent ce gâchis de papier.
99 francs de Frédéric Beigbeder ferait figure de grand chef-d’œuvre à côté… Tiens, je vais lire du Chardonne, ça va me changer l’état d’esprit et me rappeler l’époque où Grasset fut une véritable maison d’édition. La littérature en France est morte, comme bien d’autres choses.
P.S. La meilleure critique, certes lapidaire, je l’ai lue, non pas dans la presse, mais sur un petit forum de lecture :
Très décue ! Inintéressant sur le fond, on n’apprend rien sur la société homosexuelle, rien sur la société des médias, tout est dit sans être dit. Pas de style. Même pas très bien écrit. Il reprend de vieux jeux de mots qui m’ont à peine fait sourire…
P.S. bis. Vu par le très sympathique Gérard Collard, en juillet 2011, avant le chambard intertextuel, Un “livre nul et ennuyeux”, “une daube”, “un cadeau de Noël pour le type que vous haïssez” :
Je ne connais pas ce monsieur Macé-Scaron, j’imagine que ce serait assez loin de mon univers hétéro-coincé, et je suis porté à penser que je partagerais ton agacement étant donné la constante médiocrité stylistique et thématique de la grande majorité de l’édition germanopratine.
Mais… ce jury est loin d’être composé d’inconnus : Sylvain Bourmeau fut un pilier des Inrocks puis est passé par Médiapart et maintenant Libé, François Busnel est tous les après-midi sur France Inter et présente une bonne émission littéraire sur France 5, Guillaume Durand est très connu (radio, télé, dont des émissions littéraires), Alix Girod de l’Ain est un nom chez Elle, Marc Lambron est écrivain, Fabienne Pascaud est rédac chef et tient la chronique théâtre à Télérama, et Pierre Vavasseur est le critique ciné du Parisien. Que des gens bien installés dans un petit milieu parisien qui ne brille pas par son indépendance critique, mais pas des anonymes, et une bonne moitié a “une légitimité à parler littérature”…
Dans la littérature récente qui aborde des thèmes “gay” (à défaut d’une meilleure catégorisation), j’ai trouvé “Ce qu’aimer veut dire” de Mathieu Lindon très agréable à lire et parfois assez émouvant.
Bayon était le critique rock de Libé a l’époque ou je lisais encore la version papier. Ses articles étaient illisibles, des séries de mauvais jeux de mots qui essayaient de vaguement rimer, des références obscures, un style genre automatico-éthylique. Aucun intéret. J’espere que ses livres sont de meilleure qualité.
Autant je suis entièrement d’accord avec toi sur la débilité de récentes sorties littéraires (notamment celles liant le monde littéraire et journalistique, voire même du monde de l’information en général), autant sur l’affirmation “La littérature en France est morte, comme bien d’autres choses.” il est dur de pouvoir te suivre, et ça dénote une assez mauvaise connaissance des écrits de qualité qui sortent encore malgré tout.
“La littérature est morte en France”. Mon bon, si vous attendez des prix qu’ils vous montrent ce qu’est la littérature en France aujourd’hui, en effet, vous avez raison. Mais éloignez-vous donc des marchands du temple et vous verrez qu’il reste des joyaux à découvrir. Rencontrez des libraires, des lecteurs, des fous littéraires, pas des télévendeurs. Et n’omettez pas les accents là où ils aident à distinguer un mot d’un autre.
@Quentin et Anonyme : partagez donc vos découvertes.
@Anonyme : “Et n’omettez pas les accents là où ils aident à distinguer un mot d’un autre.” Si vous avez vu une faute qui vous dérange, vous êtes autorisé à la signaler sans vous livrer au jeu de la devinette.
Grasset édite ce qui va se vendre ; vu la notoriété du personnage de Macé-Scaron, et ses entrées dans les médias (ie. pub gratos), on sait qu’il va en vendre du papier, qu’importe le contenu. Surtout si on lui trouve un prix littéraire de complaisance.
Je te trouve fort méchant avec 99 Francs, c’est le seul livre potable de Beigbeder (peut-être parce que c’est aussi un plagiat ?). Lui aussi a ses entrées dans les médias, lui aussi édité par Grasset.
La littérature en France est morte, comme bien d’autres choses.
La littérature, c’était mieux avant (tm)(c). Parole typique de vieux con, tu vieillis.
Encore un scandale dans le marché de la photo ancienne…
[…] Si les acheteurs et l’expert Grégory Leroy refusent de livrer le document [une expertise de Paul Messier], c’est, disent-ils, parce qu’il est trop sensible : ce rapport serait tellement détaillé (30 pages) qu’il pourrait, s’il tombait entre de mauvaises mains - notamment celles des possibles faussaires - leur permettre de comprendre leurs erreurs.
C’est le marché de la photo ancienne qui serait en jeu… Leroy justifie :
« Le travail est magnifiquement fait. En ne transmettant pas ce document, je défends l’intérêt du marché et de mes clients contre d’éventuels faussaires qui se baladent dans la nature. »
La Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) possède également le document classé confidentiel dans le cadre de l’enquête préliminaire. Elle a mandaté une nouvelle expertise, française celle-là.
[…] Grégory Leroy estime que la moitié du commerce de la photo ancienne en France (évalué entre 5 à 10 millions d’euros par an) est touché.
Acheteur de la vente, Jean-Claude Vrain renchérit :
« On sait qu’il y a beaucoup de faux dans l’art mais là, c’est à ma connaissance la première fois que tout le lot est composé de faux. C’est très inquiétant pour la photographie : c’est aussi la première fois qu’on mettrait à nu une véritable entreprise de faux à grande échelle, opérant pour des sommes aussi importantes. C’est le plus grand scandale auquel j’assiste depuis que j’achète. »
Il y a quelque chose de très curieux dans ces photos de Charles-Édouard de Crespy le Prince (voir les 83 lots ici), c’est que rien ne permet de les dater dans leurs sujets. Que des arbres, des rochers. Bref, de l’intemporel. Tout le corpus proposé à la vente est d’une rare homogénéité. Étrange.
D’autre part, même si c’était de vrais calotypes du milieu du XIXe siècle, la pauvreté de leurs sujets devraient enlever très considérablement de leur valeur.
Enfin, l’argument de Grégory Leroy, expert pour les ventes de photographies chez Artcurial, comme quoi il ne faut pas diffuser l’expertise, car elle mettrait en péril le marché… C’est regrettable.
Le seul moyen d’assainir ce marché véreux, c’est de parler des escroqueries au lieu de les cacher sous le boisseau, et d’être dans une démarche scientifique en communiquant le résultat des expertises, afin de faire progresser la recherche qui n’en est qu’à ses balbutiements.
Pour ce que j’en sais, seul aujourd’hui le papier permet d’irréfutablement dater quelque chose dans un tirage photographique, mais seulement le papier, pas la chimie qui est mise dessus. (Paul Messier est l’expert en papier utilisé pour la photographie le plus reconnu au monde. S’il dit que ce sont des faux, c’est probablement que le papier est postérieur à 1848.)
(Avec du vieux papier, je peux vous fabriquer des faux très convaincants.)
Je ne connais pas le marché et j’avoue ne rien y connaitre en “vieille photo” mais la raison de non diffusion est elle si pitoyable ? S’il sera facile, toujours, de détecter les vieux faux (notamment avec la datation papier), n’y a t il pas un risque de voir d’un coup d’un seul apparaitre des milliers et milliers de photos de 1880, 1915, 1930 etc ?
Je me suis peut-être mal exprimé, il faut diffuser les expertises qui ont permis de déceler les faux afin de faciliter les expertises ultérieures, il faut partager le savoir. (C’est aussi le seul moyen de juger de la qualité de l’expertise.)
Là, j’ai l’impression que c’est “on ne va pas diffuser les résultats pour que les collectionneurs et les musées découvrent des milliers de faux, le marché qui nous fait vivre s’effondrerait.” Si Grégory Leroy laisse échapper que “la moitié du commerce de la photo ancienne en France est touché”, que veut-il dire ? Que la moitié de ce qui est sur le marché pose problème ? C’est hélas possible.
J’ajoute que la datation à l’aide du papier n’a rien de facile (il faut une collection d’échantillons de référence), et il y a très peu d’experts dans le monde capables de les mener.
j’ai l’impression surtout qu’il laisse entendre qu’ils se sont faits flouer par une technique assez simple qui les effraie beaucoup. Pas seulement parce qu’on va découvrir des milliers de faux existants, mais aussi par crainte de la vaste diffusion de la méthode, pour l’instant un secret de polichinelle parmi les initiés.
Je trouve que ça participe de la même bêtise qui veut que les antivols en U aient été vulnérables jusqu’à ce que quelqu’un mette la vidéo sur youtube d’un type qui l’ouvre en 5 secondes avec un corps de bic. Ou alors ces fabricants de logiciels qui attaquent celui qui dévoile une faille dedans, au prétexte que c’est lui qui en compromet la sécurité. Dans tous ces exemples je parierais volontiers que le problème était connu depuis longtemps mais il était interdit d’en parler. Problème réglé. OU PAS.
c’est pourtant évident que compter sur le secret, c’est la pire faille connue dans n’importe quel système de sécurité. Puisque la faille existe déjà, autant apprendre aux collectionneurs, experts de salle des ventes etc à la reconnaître et la gérer. Le dilemme est peut être que c’est tellement bien fait que ça devient ingérable, indétectable sans moyens lourds ?
@Krysalia : “qu’ils se sont faits flouer par une technique assez simple”, c’est effectivement une éventualité.
Et c’est quand même une situation des plus étranges où l’expert d’Artcurial refuse de communiquer une expertise au commissaire-priseur d’Artcurial, James Fattori. Notons aussi que l’expert, qui a donné comme vrai ce qui est possiblement des faux, porte plainte contre X, comme pour se dédouaner de sa mauvaise expertise. Je me pose aussi la question de savoir si ce n’est pas un problème que certains experts soient aussi des marchands de photos, c’est à dire être juge et partie.
L’idée qu’il veuille se dédouanner paraît logique (à défaut d’être un moyen élégant de se sortir de là, pour lui !) : le monsieur a vu dans l’expertise qu’il va passer pour un con incompétent de s’être fait flouer aussi facilement. Il protège donc son boulot et sa réputation en arguant que c’est pour la santé du marché qu’il fait ça :D. j’ai dans l’idée que si le commissaire priseur d’Artcurial mettait la main sur ce rapport, il y aurait une belle guirlande de coups de pieds au cul qui trouveraient leur destinataire…
L’autre chose qui me fait mourir de rire et dont je ne comprends toujours pas l’intérêt ou la mode : une fois votre plat délivré, le serveur revient avec un énooooorme moulin à poivre et il prend tout son sérieux pour vous proposer dans un souffle épique : “Fresh pepper?”. Mais ce n’est que du poivre… Et je ne mens pas leurs moulins mesurent parfois 70 cm de long, et il faut les voir pencher le bouzin et tourner fièrement leur appareil pour mettre du poivre sur les plats. POURQUOI ??? Il y a du sel sur la table ainsi que divers condiments, mais pourquoi le poivre doit-il être ainsi distribué ?
Je veux aussi savoir pourquoi quantité de restaurateurs montréalais se ridiculisent de la même façon. Ils n’ont pas les moyens d’acheter des petits moulins à poivre pour chaque table ?
Ils te servent le poivre comme si c’était des paillettes d’or fin. Juste grotesque.
J’ai vu ça essentiellement à NYC. Pas que là, mais toujours dans les restaurants de NYC. À noter que contrairement à San Francisco où les locaux ont une approche de la nourriture similaire à la notre (ils mangent bien pour se faire plaisir), la plupart des New Yorkais ne mangent que parce qu’ils y sont naturellement obligés et vont au restaurant uniquement pour se montrer. Je crois que le folklore du moulin à poivre participe à ce cirque.
on m’a fait le coup du moulin Peugeot surdimensionné (entre 50 et 75cm) à Paris, plusieurs fois, ainsi qu’à Nantes et à Rouen, et même à Lille. Je n’ai jamais compris l’intérêt d’un tel engin ridicule non plus…
The reason the restaurants have a server come around with a peppermill the size of a rocket launcher is because people would in the past slip a lovely little pepper mill into their pockets or purses. A blunderbuss prevents that. Sometimes I wish they would come around with extra salt. Not enough restaurants put it on the table.
Ça semble tout à fait plausible comme explication aux USA.
J’avoue avoir déjà volé des accessoires dans les bistrots ou les restaurants. Il n’y a pas que le peer to peer. Ce doivent être de vieux restes comportementaux de chasseurs cueilleurs hérités de l’âge de pierre. Une époque à laquelle il fallait éclater le grain de poivre entre deux silex.
J’ai aussi vu ça à San Francisco il y a quinze ans. Ca nous paraissait très bizarre à l’époque, venant d’Europe. Un peu exotique quoi.
Peut être que ça vient du risque de vol, mais je pense surtout que ça fait un cérémoniel de plus, qui fait “luxe”, un peu à la manière d’antant des coupoles sur les assiettes.
J’ai vu ça à Sofia aussi. Ca va finir en mode internationnale, vous croyez ?
Ca coûte si cher que ça un petit moulin à poivre ? D’accord, ça peut se voler, mais en “made in china”, qu’on me fasse pas croire que c’est si ruineux à remplacer. J’ai déjà volé des verres de bière, mais jamais de salière, ça ne se collectionne pas !
(Que celui qui n’a jamais volé de verre dans un bistrot me jette la première pierre).
C’est exactement ça, cérémoniel et décorum sont plus importants pour eux que la qualité de ce qu’ils servent dans les assiettes. Et ça correspond au public, qui est là pour se montrer, pas pour apprécier ce qu’il mange.
maxime a dit “ça coûte si cher que ça un petit moulin à poivre ?”
ben c’est à dire que dans un restaurant, ils sont très utilisés, peut être une dizaine de fois chacun par journée (midi et soir). du coup s’ils sont petits et made in china, ils cassent, la roulette avec les crans se coince avec le poivre, ils ne broient plus. à raison de trois ou quatre euros le moulin, peut être 2€ chez retif ça chiffre quand même au bout d’une année, sans compter les clients qui piqueraient quand même du made in china :D.
Si les moulins à poivre sont petits et de marque peugeot, c’est clair qu’au bout de deux jours il ne doit plus y en avoir dans le restaurant. S’ils sont géants et made in china, ça fait horriblement cheap et ça tombe en panne encore plus vite. S’ils sont géants et de marque peugeot, on ne peut pas se le mettre sur l’oreille et partir comme si de rien n’était…
du coup le restaurateur a deux choix : soit proposer une salière et poivrière avec du poivre déjà moulu (car en effet ça ne se collectionne pas !), et là le client snob n’est pas content. le poivre, ça se mange moulu depuis moins de 5 secondes sinon c’est l’hérésiiiie avec 4 “i”. Soit proposer du poivre moulu à la demande et là le moulin doit ressembler à une batte de baseball. Dilemme.
moi je dirais bien, hé, les gars, et faire vos assaisonnements correctement du départ, en cuisine… C’est possib’ ?
Laurent B.
Bonjour,
Sans vouloir en rajouter, ce serait en plus un plagiat.
manur
Je ne connais pas ce monsieur Macé-Scaron, j’imagine que ce serait assez loin de mon univers hétéro-coincé, et je suis porté à penser que je partagerais ton agacement étant donné la constante médiocrité stylistique et thématique de la grande majorité de l’édition germanopratine. Mais… ce jury est loin d’être composé d’inconnus : Sylvain Bourmeau fut un pilier des Inrocks puis est passé par Médiapart et maintenant Libé, François Busnel est tous les après-midi sur France Inter et présente une bonne émission littéraire sur France 5, Guillaume Durand est très connu (radio, télé, dont des émissions littéraires), Alix Girod de l’Ain est un nom chez Elle, Marc Lambron est écrivain, Fabienne Pascaud est rédac chef et tient la chronique théâtre à Télérama, et Pierre Vavasseur est le critique ciné du Parisien. Que des gens bien installés dans un petit milieu parisien qui ne brille pas par son indépendance critique, mais pas des anonymes, et une bonne moitié a “une légitimité à parler littérature”…
Dans la littérature récente qui aborde des thèmes “gay” (à défaut d’une meilleure catégorisation), j’ai trouvé “Ce qu’aimer veut dire” de Mathieu Lindon très agréable à lire et parfois assez émouvant.
ossobuco
“Prix de la Coupole” : c’est bien trouvé, ça fait très “Cosa Nostra”, où la Coupole est un genre de comité de surveillance des mafieux.
Guilermito
Bayon était le critique rock de Libé a l’époque ou je lisais encore la version papier. Ses articles étaient illisibles, des séries de mauvais jeux de mots qui essayaient de vaguement rimer, des références obscures, un style genre automatico-éthylique. Aucun intéret. J’espere que ses livres sont de meilleure qualité.
Marie-Aude
GMC avait pondu des trucs lisibles, de mémoire… :)
Quentin
Autant je suis entièrement d’accord avec toi sur la débilité de récentes sorties littéraires (notamment celles liant le monde littéraire et journalistique, voire même du monde de l’information en général), autant sur l’affirmation “La littérature en France est morte, comme bien d’autres choses.” il est dur de pouvoir te suivre, et ça dénote une assez mauvaise connaissance des écrits de qualité qui sortent encore malgré tout.
La pièce emportée
“La littérature est morte en France”. Mon bon, si vous attendez des prix qu’ils vous montrent ce qu’est la littérature en France aujourd’hui, en effet, vous avez raison. Mais éloignez-vous donc des marchands du temple et vous verrez qu’il reste des joyaux à découvrir. Rencontrez des libraires, des lecteurs, des fous littéraires, pas des télévendeurs. Et n’omettez pas les accents là où ils aident à distinguer un mot d’un autre.
Laurent Gloaguen
@Quentin et Anonyme : partagez donc vos découvertes.
@Anonyme : “Et n’omettez pas les accents là où ils aident à distinguer un mot d’un autre.” Si vous avez vu une faute qui vous dérange, vous êtes autorisé à la signaler sans vous livrer au jeu de la devinette.
Maxime
Grasset édite ce qui va se vendre ; vu la notoriété du personnage de Macé-Scaron, et ses entrées dans les médias (ie. pub gratos), on sait qu’il va en vendre du papier, qu’importe le contenu. Surtout si on lui trouve un prix littéraire de complaisance.
Je te trouve fort méchant avec 99 Francs, c’est le seul livre potable de Beigbeder (peut-être parce que c’est aussi un plagiat ?). Lui aussi a ses entrées dans les médias, lui aussi édité par Grasset.
La littérature en France est morte, comme bien d’autres choses.
La littérature, c’était mieux avant (tm)(c). Parole typique de vieux con, tu vieillis.
Laurent Gloaguen
La littérature, c’était mieux avant ? Oui, je persiste et signe.
Quentin
@Laurent : Ok avec plaisir ! Je te fais une petite liste et te l’envoie par mail.
Blah ? Touitter !