Journal de bord

mardi 24 avril 2012

Deux solitudes

“The problem here is we don’t have anything to say to each other anymore. There is a kind of contract of mutual indifference, which is very striking for someone of my generation. I can’t think of this country without Quebec. Je parle français. And when I think about being a Canadian, speaking French is part of it.”

BBC News Scotland: “Michael Ignatieff: Everyone is watching Scotland.

P.S.

Love, we are told, is a mix of intimacy, passion and commitment. It seems to me there is no great love for Canada in Quebec — and, judging by the rising demands for autonomy in Alberta, the thrill has gone for many in the West.

Michael Ignatieff, the former Liberal leader, made comments about Quebec in an interview with BBC Scotland, where he suggested independence for Quebec (and Scotland) is the logical outcome of the current “contract of mutual indifference.”

The response was damning, not least from Mr. Ignatieff’s old friend, interim Liberal leader Bob Rae, who called the analysis “factually incorrect” and “completely wrong.

Mr. Ignatieff claims his comments were taken out of context and he is right. It’s doubtful if many of the people who were quick to anger actually watched his 10-minute interview in full. I did — and as a Canadian and Scotsman, the process he described is self-evident.

National Post, John Ivison : “Michael Ignatieff has a point about Quebec separation”.

Théâtre français

La simplicité du scrutin français accroît le sex appeal de leur politique pour nos cerveaux francophones. Là où l’enjeu belge se perd dans les compromis, les négociations sans fin et les partis sans identité tranchée, le jeu français offre un ring, des bons et des méchants, des duels, un gagnant et un perdant. Le tout accompagné d’une rhétorique éblouissante, de débatteurs de talents, de grandes envolées et parfois aussi de grandes idées. Donnez-nous du Mélenchon qui flingue, du Sarkozy qui rentre dedans, du Mitterrand qui philosophe !

Le Soir, Béatrice Delvaux : “Merci la France !”.

1. Le 24 avril 2012,
Karl, La Grange

huh. Pas la même impression vu d’ici pour moi. Pas un tous pourri, mais en effet un grand cirque qui ne donne pas du tout, mais alors du tout, envie de s’impliquer dans la vie politique.

2. Le 25 avril 2012,
Ombre

Personnellement, je préfère notre système tel qu’il est actuellement, à la proportionnelle, en formant une coalition. C’est peut-être plus dur pour la formation d’un gouvernement (500 jours parfois ;-)) mais au moins ça empêche (diminue?) les propos excessifs et la démagogie.

Dommage qu’il y ait eu scission des grands partis nationaux dans années 70.

Blah ? Touitter !