Since 2008 i have been on an ‘almost’ one man quest to photograph and record as much of the UKs forgotten cinema and theatre heritage as possible before these amazing buildings are lost for ever.
Many of the buildings you see here have since been lost to the bulldozers but occasionally, with the help of enthusiasts and coprative owners and local authorities, they do get saved and the first step is often realising what is attulay inside them in the first place!
Flickr, Adam Slater : “Cinemas”.
La photo sur le mot “Fin
Peut faire sourire ou pleurer
Mais je connais le destin
D’un cinéma de quartier
Il finira en garage
En building, supermarché
Il n’a plus aucune chance
C’était sa dernière séance
Et le rideau sur l’écran est tombé.
Eddy Mitchell chante “La Dernière séance” (play back).
MONTRÉAL – Les ressortissants français de Montréal ont voté majoritairement pour François Hollande, arrivé devant Nicolas Sarkozy au premier tour de l’élection présidentielle en France.
Le candidat du Parti socialiste a récolté 33,24 % des voix dans la métropole québécoise, contre 26,31 % pour le président sortant. Le résultat est similaire dans l’hexagone et les deux hommes s’affronteront donc le 6 mai prochain lors du second tour.
En France, c’est la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen qui s’est emparée de la troisième place alors qu’elle n’a pas convaincu les Français de Montréal (6,82 %). C’est le candidat centriste François Bayrou qui est arrivé en troisième position avec 13,36 % des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (10,7 %), le candidat de l’extrême gauche, et Éva Joly (7,26 %), la candidate des écologistes.
QMI.
En fait, il n’y a que moi qui ai voté. Noey a décidé de ne pas voter, car elle estime que ne vivant plus en France, elle n’a pas à décider de ce qui s’y passe. C’est un point de vue que je comprends. Le mien est cependant différent, et j’estime qu’en tant que citoyen français, j’ai le devoir d’exprimer mon vote.
Il est vrai que c’est un peu délicat : nous sommes citoyens de deux pays. Si avoir plusieurs nationalités présente des avantages, cela s’accompagne aussi de devoirs, contraintes, et dans certain cas, dilemmes. En effet, que se passe-t-il lorsque deux pays sont en guerre et que l’on est citoyen des deux ? On se retrouve alors malgré soi embarqué dans un conflit, même si l’on ne le veut pas, et il se peut que l’on ait à faire des choix difficiles… Heureusement dans notre cas je pense que les probablilités de conflit ouvert sont très faibles.
Nous vivons au Canada, et chaque jour qui passe, nous nous ancrons davantage dans notre univers. Alors, sommes-nous Canadiens ? Français ? Et quid de notre héritage laotien ? Vietnamien ? Il n’y a pas de réponse tranchée, nous sommes un peu tout ça et régulièrement il faut nous remettre en question et nous interroger sur notre identité.
Yvo*NET : “A voté”.
Pour ma part, j’ai fait le choix de Noey. La France n’est plus vraiment mon pays. Lorsque j’y retourne, je commence à m’y sentir à chaque fois un peu plus étranger. Ma France est faite d’images qui jaunissent dans un album intérieur. Je ne suis plus de son quotidien, je ne me sens plus autorisé.
Chaque jour fait que je suis québécois, le jour présent ayant de façon infime, mais toujours certaine, plus de poids que le précédent.
Peut-être que les gens qui votent de l’étranger s’ouvrent, plus ou moins consciemment, la possibilité d’un jour revenir en France, gardent comme un fil, une éventualité qu’ils n’osent biffer. Ce n’est pas mon cas. Je crois que les Français de l’étranger ne devraient pas avoir le droit de vote en France, au même titre que les étrangers résidants en France devraient l’avoir. Au jour le jour, c’est bien ta cité et ses règles qui contingentent ta vie, pas une idée au-delà de l’horizon.
Ton identité, ce n’est pas un morceau de papier plastifié. C’est bien plus malléable au présent et soluble au passé.
“On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille, on choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d’Alger, pour apprendre à marcher. Être né quelque part, pour celui qui est né, c’est toujours un hasard”. Ton nid, c’est où tu mets tes œufs. Je suis né quelque part, juste un repère, une histoire, un hasard.
Romain
Dans ce qui ne semble plus être visité que par des fantômes, on voyage un peu. On imagine l’ambiance, les chemins de vies qui se sont croisés dans ces univers, les moments partagés,… Merci !
Joachim
La photo me rappelle le travail de Hiroshi Sugimoto : Theaters
Deeder
C’est dingue un play-back aussi grossier. Même le air guitar de notre Jauni national est plus convainquant…
Jean
Amusant comme cette chanson, La dernière séance, fait penser à Everybody’s Talkin’, la musique de Macadam Cowboy.
Blah ? Touitter !