Mercredi 14 août.
18 h 42. Je reviens des courses. Comme à mon habitude, je rentre par la ruelle qui me permet d’accéder directement à la cuisine en traversant le jardin. Je trouve plus agréable cet itinéraire, surtout en été, en comparaison à la rue et sa circulation omniprésente.
J’aime ces “coulisses de la ville” que sont le réseau de ruelles de Montréal, sa vie généreuse, ses façades sans afféteries, sa végétation parfois folle et ses impudiques cordes à linge.
J’ouvre la porte de la clôture et j’entends des cris. Je lève les yeux, une femme semble m’interpeller d’une terrasse en haut du petit immeuble à condos situé à trois maisons de la nôtre. Elle crie en ma direction, en agitant les bras, “There is a cat on the roofs!”, pointant de la main les toits plats en contrebas de son immeuble. “Do you have access?”.
Pour mieux éclairer mon lecteur dans la suite des événements, j’ai réalisé un petit plan :
Le lecteur européen doit aussi comprendre que les toits des maisons sont ici souvent plats. Ils sont constitués d’une toile goudronnée couverte de gravier gris. Et comme les maisons mitoyennes sont généralement de même hauteur, ces toits ne sont séparés que par les sommets des murs mitoyens, qui ne dépassent que de dix à vingt centimètres. Le haut des maçonneries (murs et façades) est protégé des infiltrations par de la tôle.
Un chat sur les toits ? Comment est-il arrivé là ? Je réponds par un vague “I will see to it”, je traverse le jardin, entre dans la cuisine et dépose mes achats sur le comptoir. Comme si j’avais le temps de monter sur le toit… Je regrette déjà d’avoir prêté attention aux cris de la dame. Mon mari, effoiré sur le canapé, lève ses yeux du iPad sur lequel il jouait, encore, à Kingdom Rush. Je lui dis : “Nous voilà bien, il paraît que nous avons un chat sur le toit”.
Je commence à vider mon sac, œufs, salade… mais la curiosité envahit mon esprit. Je sors, emprunte l’escalier de fer en colimaçon qui mène à la galerie de l’étage, ouvre la porte qui donne accès au réduit où se trouve une échelle qui permet d’atteindre le trou d’homme donnant accès au toit. Bravant les toiles d’araignées, je grimpe les barreaux, m’agrippe au rebord du mur mitoyen et un petit rétablissement me permet de me retrouver sur le toit.
[Accès au toit.]
Je vois la femme qui est cette fois-ci sur le balcon côté rue, accompagnée d’une petite fille, elle pointe un angle du toit de “Voisin 3”, où se trouve une petite forme noire qui pourrait être effectivement un petit chat, une bestiole qui me tournerait le dos et regarderait vers la rue. Ma Doué benniguet ! Que fait-il là ? Il n’y a aucun moyen pour un jeune chat de se retrouver là, à moins d’être tombé du ciel. Ces toits sont normalement le royaume exclusif des oiseaux, des installateurs d’antennes paraboliques et des écureuils assez adroits pour y parvenir.
Je passe sur le toit de “Voisin 1” en direction du chat. Je me baisse précautionneusement pour passer sous les câbles de ses arrivées électriques qui sont un peu bas. La femme m’explique que ça fait trois jours qu’elle a découvert ce chat sur les toits. “Not my cat!” précise-t-elle. Je me redresse après avoir passé les lignes électriques et je m’apprête à passer sur le toit de “Voisin 2” quand le chat, qui m’a sûrement entendu malgré le bruit de la rue, se retourne, me regarde, et après deux secondes de réflexion, se met à filer comme une flèche en longeant le bord des façades, tout droit en direction de mon toit.
Je poursuis du regard sa fuite et je vois, à mon grand désespoir, le chat entrer et disparaître dans un évent d’aération de notre toit. “Oh… non !…”.
“Non, non, non.”
Je n’ai rien pu faire, il allait bien trop vite et les câbles électriques entravaient mon action. Je me tourne vers la femme et l’enfant, fait un geste d’impuissance et retourne sur notre toit.
“Putain de bordel de merde de saloperie de chat à la con” fulminé-je intérieurement. Je tape sur l’aérateur en tôle, puis passe la main sur son ouverture pour comprendre que les tiges de métal qui protègent normalement de l’entrée d’animaux ne sont plus là, probablement bouffées par la rouille.
[Évent d’aération de comble de toit.]
Sur les toits plats, il y a toujours des prises d’air, fonctionnant par paires. Elles permettent de ventiler l’espace d’une vingtaine de centimètres qui est compris entre la charpente du toit et celle du plafond. Notre toit en comporte deux.
J’essaye de décoller le genre de gros col de cygne en tôle, mais il est bien fixé.
Il n’y a plus rien à faire, le chat est bien planqué dans notre charpente. Je descends, informe mon mari, toujours collé à sa tablette, des derniers événements. Il veut aller voir. Je prends quelques outils pour démonter la bouche d’aération et nous montons.
19 h 15. Alors que j’ai à peine sorti le buste du trou d’homme, je vois le jeune chat noir à côté de l’aérateur. Le chat me voit, lui aussi, et rentre immédiatement dans sa cachette.
“Tabarnak!”
Ça ne va pas être simple de le prendre par surprise… Il faut faire un rétablissement pour atteindre le toit, manœuvre athlétique qui prend quelques secondes et qui, accessoirement, fait craquer de façon très sonore la tôle en bordure du toit, puis il y a environ 15 mètres en terrain totalement dégagé avant d’atteindre l’aérateur. Empêcher le chat terrorisé d’aller s’y planquer semble impossible.
J’enlève avec une pince les deux gros vieux clous qui maintiennent le manche à air. L’aérateur en tôle retiré révèle un genre de petite cheminée en bois, conduit par lequel on peut voir la charpente du plafond de l’étage, une quarantaine de centimètres plus bas. Un vent chaud en provenance du trou, des entrailles de la maison, caresse mon visage de ses effluves de poussière, de bois et de goudron. Cela me rappelle l’odeur des cales de vieux voiliers, notamment celle emplie de brai de l’atelier du bosco.
“Minou, minou. Viens mon minou.”
Rien.
Puis, au cas où le chat serait anglophone :
“Kitty, kitty. Come, kitty, come on.”
Rien.
“Crisse d’ostie de maudit chat de marde ! Vas-tu sortir mon petit simonaque de yable noir ? Ciboire !”
Rien.
Force est de constater qu’avoir enlevé la pièce de tôle ne fait pas avancer la résolution du problème. Le chat est peut-être très loin dans le toit, en tout cas assurément inaccessible. Nous devons nous résoudre à abandonner le terrain, d’autant plus que la faim commence à nous tenailler.
20 h 20. Retour sur le toit, il fait déjà nuit. Pas trace du chat dans la pénombre. Mon mari suggère de laisser un bol de lait. Je vais en chercher, du bon, du frais, du bio, de l’entier.
Nous quittons le toit, après avoir rempli de lait une assiette creuse placée non loin de l’aérateur. Je pense “Ce serait vraiment trop con que ce crisse de chat crève dans notre toit. La nuit porte conseil, dit-on. Peut-être aurons-nous une solution demain…”.
[Fin du premier épisode.]
Jeudi 15 août.
9 h 15. Je monte voir si le chat a touché au lait. Je ne vois pas de chat sur les toits, mais l’assiette est vide, soigneusement léchée. Il est donc probablement encore en vie, terré dans la charpente.
Je descends chercher du lait frais, et rencontre sur la galerie le voisin de l’étage. Je lui raconte les aventures de la veille. Il me propose de mettre le feu au toit pour se débarrasser du chat. Je lui réponds que c’est une solution, mais que je ne pense pas que ce soit la meilleure.
9 h 27. Je remplis l’assiette vide de lait frais.
11 h 07. Je vais sur le toit. Je sors lentement la tête de la trappe et j’aperçois le chat sur le toit de “Voisin 3”. Le chat me voit aussi et va doucement se tapir derrière un muret qui doit faire 20 cm de haut. Je ris intérieurement, car ses petites oreilles dépassent. “Mauvaise cachette ! Si tu crois que je ne t’ai pas vu…” Je commence à procéder au rétablissement qui permet de me hisser sur le toit… j’ai une dizaine de mètres à courir pour atteindre la bouche d’aération et bloquer son accès, le chat en a au moins le double à parcourir et deux murets à sauter. Qui gagne à ce jeu-là ?
Le chat.
Je n’ai pas fait trois pas que je vois la queue du chat disparaître dans le trou.
12 h 05. Le chat est invisible. Il n’a pas touché au lait qui commence à s’évaporer au soleil. Je jette le lait chaud dans le trou d’évacuation des eaux pluviales. Je remonte peu après avec un grand bol d’eau que je place à l’ombre de la cheminée.
13 h 54. Pas de chat sur le toit. Il fait soleil et le toit chauffe beaucoup. J’imagine qu’il doit faire bien chaud dans la charpente sous le goudron, mais aucune odeur de chat cuit ne sort du trou d’aération.
16 h 30. Aucune trace de chat sur les toits brûlants. Je déplace le bol d’eau, car l’ombre a tourné.
18 h 13. Je vais récupérer sur le toit le col de cygne en tôle pour le réparer. Pas de chat en vue. Il ne semble pas avoir touché à l’eau. Je trouve un morceau de cornière en alu qui fera l’affaire pour bloquer l’accès dans l’aérateur. Reste à parvenir à remettre le machin en place pendant que le chat n’est pas dans la charpente, ce qui semble mission quasi impossible tant il est vif et craintif.
Je demande des idées sur Twitter pour amadouer un minou sur un toit. On me propose “slingshot”, “paintball”, “karcher”. Les gens…
On m’encourage aussi : “Toi, ça m’étonnerait que tu y arrives, il doit sentir des effluves anti-chat”… La proposition la plus sensée est d’utiliser de la bouffe. Mais je n’ai rien qui me paraisse “chat-compatible” dans mon réfrigérateur et il n’y a plus de lait.
Je ne vais quand même pas aller acheter de la bouffe pour chat ! Je n’ai jamais fait ça de toute ma vie ! Ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer.
18 h 52. Au supermarché, rayon nourriture pour animaux.
J’hallucine… je ne savais pas qu’il y avait un tel choix de bouffe pour chat ! Je ne sais pas quoi prendre, si ce n’est d’écarter les “Pour chats d’intérieur”, le genre “Miaou-mix-mou de luxe au bœuf bio de Kobé et saumon sauvage de l’Atlantique, aromatisé au caviar de la Caspienne” en promo à $100 le kilo ou la “Formule spéciale aux oligoéléments et vitamines pour chat blanc à longs poils blancs et yeux verts, âgé de plus de 8 mois”.
Il y a plus de choix de bouffe à chats que de choix de tablettes de chocolat dans ce supermarché…
18 h 59. Je me décide pour les croquettes Friskies “Mélange du Chef”.
19 h 01. Je suis à la caisse, avec une bouteille d’eau gazeuse et un sac de croquettes pour chat sur le tapis. Un frémissement d’horreur me parcourt à l’idée qu’une connaissance pourrait me voir dans cette situation. Comment lui expliquer ? Et si c’était quelqu’un de mal intentionné qui ferait une photo et la publierait sur Facebook avec la légende “Oh oh, regardez qui achète de la bouffe pour chats ! Démasqué !”… La honte, ma réputation de président d’honneur du Comité Contre les Chats sur Internet ruinée à jamais.
19 h 35. Je monte un ramequin de croquettes “Mélange du Chef” sur le toit. Toujours pas de chat en vue. Je redescends pour le souper.
20 h 17. La nuit arrive. Les croquettes sont toujours là, intouchées. Le chat est-il encore là ? Mort, disparu, tombé du toit ? Je jette quelques croquettes dans le trou. J’attends. Au bout d’une minute, une patte apparaît 40 cm plus bas, attrape une croquette, et disparaît. Petit soulagement, il est encore là, en vie.
Puis vingt secondes après, c’est une petite tête qui surgit, se tourne et me regarde de ses yeux verts du fond de son trou. Un bref instant d’échange visuel. Et pof, plus de chat, disparu à nouveau. J’attends quelques minutes, en vain. Bonne nuit, minou.
[Fin du deuxième épisode.]
Aujourd’hui. Vendredi 16 août.
9 h 26. Première visite sur le toit. Aucun chat en vue, mais toutes les croquettes ont disparu. Plutôt bon signe.
[Croquettes envolées pendant la nuit.]
10 h 37. Rien à signaler. Pas d’ostie de chat.
[Accès au toit.]
12 h 20. Temps variable. Faible brise de nord-ouest. Toujours pas de signe de vie sur les toits.
14 h 39. Il y a eu une courte averse. Je monte un ramequin de croquettes “Mélange du Chef” sur le toit. Je jette quelques croquettes dans le trou.
Mais, rien.
Je m’assieds sur le toit et je regarde les nuages. Je crois que je m’inquiète pour la petite bête.
[Ciel après l’ondée.]
Il y a quelques jours, j’ai observé un faucon émerillon au-dessus du jardin. J’imagine qu’un jeune chat noir sur un grand toit clair serait une proie visible et facile.
Il est presque 15 heures et je n’ai toujours pas vu le chat aujourd’hui. Est-il encore là ? Où serait-il ailleurs ? Mystère.
15 h 15. Le voisin de l’étage me propose de faire une petite boule en papier d’aluminium au bout d’un fil, pour tenter d’attirer l’attention du chat par le trou. Je cherche un petit miroir pour faire un genre de périscope afin de pouvoir voir ce qui se passe dans le comble, mais je n’en trouve pas d’assez petit.
L’énigme de l’apparition d’un minou sur le toit reste entière.
16 h 14.
Heu, non. Je n’ai pas de chat, j’ai un problème de chat. C’est différent.
16 h 39. Ah, il y avait longtemps que je n’étais pas monté… Le ramequin à croquettes n’a pas été touché, mais les quelques croquettes jetées au fond du trou ont disparu. Donc, à moins d’avoir des souris dans le toit, je peux m’avancer à dire que le chat est encore là et en vie. Mais il n’est pas sorti.
Je suis resté assis à côté du trou pendant 10 minutes, mais rien, pas un signe, pas un bruit.
17 h 35. Suite à une bonne idée donnée en commentaire de ce billet, j’ai essayé d’introduire dans le trou une mini-caméra HD. Hélas, les batteries de ma FlipCam étaient à plat et elle n’a donc rien enregistré ou presque. J’ai mis la caméra à recharger, en espérant que la batterie soit encore bonne (il y a un bout de temps que je ne l’avais pas utilisée).
18 h 18. J’ai passé un quart d’heure à veiller sur le toit. J’ai changé l’eau. Rien à signaler.
19 h 03. Si j’en crois le ramequin de croquettes, le chat n’est toujours pas sorti de sa cache aujourd’hui. Je profite de ces inhabituelles, mais désormais fréquentes, visites sur le toit pour admirer le ciel.
19 h 51. Le soleil se couche sur les toits de Montréal. Mais toujours pas de chat. Je ne l’ai pas vu aujourd’hui.
[Couchant à 19 h 51.]
[Couchant à 19 h 57.]
21 h 25. Dans le noir, le chat est là, sorti de sa cache inexpugnable, en train de manger tranquillement les croquettes. Je le distingue de loin à la faible clarté de la lune. Je ne sors pas du trou d’homme de peur de l’effrayer et d’interrompre son repas. Je reviendrai plus tard.
22 h 51. Le chat n’est plus là. Il a mangé la moitié des croquettes et bu un peu d’eau. Sur une idée de Martine, j’ai monté un ramequin de yaourt, que je laisse à côté de l’évent d’aération. Il est temps pour les animaux diurnes d’aller au lit.
[Fin du troisième épisode.]
samantdi
Laurent, il faut que tu sauves ce chat !
Le bestiau semble effrayé, il faut donc essayer de l’amadouer avec calme et diplomatie.
Le thon est ton meilleur ami.
Peut-être qu’il appartient à des voisins qui le cherchent, tu peux imprimer un petit mot et le mettre dans les boîtes aux lettres des voisins, quelqu’un viendra le récupérer ? (les chats reconnaissent la voix de leur maître)
Oh la la la la…
Tu sais que VT vient de recueillir un -second- chat ?
ydikoi
le dessin du chat est bien joli.
et tu es bien sportif.
Deux compliments d’un coup, je m’impressionne.
Laurent Gloaguen
“Tu peux imprimer un petit mot et le mettre dans les boîtes aux lettres des voisins”…
N’est-ce pas, normalement, aux propriétaires des chats perdus de faire ça ? Je suis allé voir dans la rue, aucune affichette sur les poteaux ou les arbres.
Krysalia
on voit souvent des petits mots “perdu” mais on en voit aussi plus rarement des “trouvé”… Enfin dans ce cas précis c’est le chat qui t’a trouvé :D. Si ça se trouve il vit là depuis un petit moment, reste à voir comment il trouve de l’eau. Si vous avez des rongeurs (ça arrive même dans les bonnes maisons), il a peut être déjà de la nourriture…
il faut en effet le calmer, l’amadouer. pour ça, il faut que la nourriture qu’il ingère sentent un peu ton odeur, et qu’il s’habitue à la présence d’un humain sans fuir. Peut être que la prochaine fois que tu le vois, tu pourrais simplement re-rentrer, pour qu’il voie que tu ne lui cours pas forcément après.
Ou alors, tu es tombé sur le seul chat ermite qui était persuadé d’avoir enfin trouvé un coin où il ne croiserait JAMAIS qui que ce soit. Imagine sa tête quand tu l’as détrompé :D… On ne peut plus avoir la paix nulle part, ma brave dame !
(pour les considération techniques : il lui faut de l’eau plus que du lait, et de la nourriture (croquettes bien parce que sèches). Si la nourriture n’a pas l’air d’être touchée sur quelques jours, c’est qu’il se méfie encore de ton odeur, mais aussi qu’il a une source externe de bouffe ou un passage que tu ne connais pas, pour aller s’en procurer. un des voisins 1, 2 ou 3 ?
Dans tous les cas si dans deux ou trois jours de plus il n’a rien touché mais est toujours en vie, tu sauras qu’il n’est pas en danger de claquer dans ton plafond :D…)
wam
“Béniguet”, non ? je dis ça … :)
Jean
Il ne faut pas donner de lait au chats. Nourrir les chats au lait, une légende qui a la vie dure, on voit plein de dessins de chatons qui boivent du lait, etc. Les chats ne digèrent pas le lait qui leur occasionne des diarrhées. Le chaton tète le lait de sa mère mais ce lait n’a rien à voir avec le lait de vache et une fois sevré, il mange des proies, ou des croquettes, avec de l’eau. Sauf si tu souhaites du caca de chat tout mou dans ta charpente, pas de lait.
Laurent Gloaguen
Merci pour la liste, j’y apprends qu’on ne doit pas donner non plus de marijuana à un chat !
Pour le lait, ils écrivent “Some adult cats and dogs may develop diarrhea if given large amounts of dairy products.”
Ce chat ne me semble pas adulte, mais n’étant pas expert, je ne saurais dire son âge. Enfin peu importe, je suis désormais équipé de croquettes (voir billet suivant).
Blah ? Touitter !