Tu cliques sur un lien d’une page de Facebook, et, paf, fenêtre modale surprise.
Pas de bouton “Annuler”.
Pas d’option “Non, non, je ne veux pas me connecter — peut-être même que je n’ai pas de compte, va savoir… — LAISSEZ-MOI SUR LA PAGE EN COURS !”.
Je n’ai rien contre les fenêtres modales en général, mais je n’aime pas la sous-famille du modal autoritaire.
Mauvais design, mauvaise philosophie. Que je déteste Facebook.
Déjà, que c’est laid…
Gulf/2000 Project, Michael Izady: “Maps and Statistics Collections.”
Pour mémoire :
Syrie, vers 1850. “Asie Ottomane ou Turquie d’Asie”, gravée par V. Levasseur, 1853.
La Syrie ottomane comprenait le sandjak d’Alexandrette (pris par la Turquie en 1938 avec le soutien de la France), le Liban (autonomie en 1861 sous pression française), une partie de l’actuelle Jordanie et la Palestine (dans les années 20, sous mandat britannique).
À l’est de l’Euphrate, la région de la Jazîra (Djézireh), peuplée principalement de nomades (bédouins), ne sera vraiment contrôlée par les autorités ottomanes qu’à partir des années 1860.
Quelle saga…
Lors de ma visite du midi sur le toit, j’ai observé que les ramequins vides étaient sales, pleins de traces noirâtres, avec même un peu de gravier au fond, ce qui n’est pas dans l’habitude du chat qui a tendance à les laisser comme s’ils sortaient du lave-vaisselle. Bizarre.
Le voisin de l’étage m’informe qu’il a entendu du bruit dans le toit qui couvre sa galerie. Le chat a peut-être déménagé dans cet espace, ce qui est une bonne nouvelle, car c’est plus petit et plus accessible pour l’homme. Armé d’une lampe torche, j’explore ce comble par son unique ouverture qui donne dans le local où se trouve l’échelle qui mène au toit de la maison.
Je vois une boule de poils foncés dans un coin, à trois mètres de moi. Le chat !
Minou, minou ! Une tête émerge lentement de la boule de poils. La bête vient visiblement de se réveiller et me dévisage de façon qui me paraît peu amicale. Force m’est de constater qu’il ne s’agit en rien d’un chat, mais d’un nouveau squatteur : un gros raton laveur. Zut.
Nous avons réussi à le faire partir en tapant sur le plafond de la galerie avec un balai. Ce qui m’a permis d’observer comment ces animaux sont habiles et peuvent grimper une échelle avec une déconcertante aisance, malgré leur allure pataude. Il a fui par les toits, mais le temps que j’arrive, il avait disparu je ne sais où.
L’existence de ce raccoon qui rode rend caduque mon idée de maison pour chat sur le toit, ne serait-ce que parce que l’animal vole la bouffe du chat… Il faut aussi savoir que les ratons laveurs peuvent occasionnellement attaquer et même tuer les chats. (Ce qui peut, comme très récemment, rendre les humains fous.)
Il devient donc nécessaire de piéger le chat, pour qu’il ait de quoi manger et pour sa sécurité.
Le seul problème est de savoir ce que je vais retrouver dans le piège, un chat ou un raton-laveur ?
C’est sûr, ce n’est pas à Paris que j’aurais vécu toutes ces aventures. Quand j’aurai le temps, je vous parlerai de l’odorante mouffette qui fréquente le quartier.
P.S. Maudite marde, j’ai vu le raton-laveur entrer dans le trou du chat.
P.S. bis. Photo de notre nouveau squatteur, prise par le voisin de l’étage :
sebastien
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David
Je découvrais l’autre jour qu’un appui sur la touche “esc” de mon clavier fait disparaître cette fenêtre modale. Donc en plus d’autoritaire, corruptible…
Blah ? Touitter !