Blogues et pédagogie
Il y a de plus en plus d’expériences pédagogiques qui font appel à l’outil blogue et à l’usage de l’Internet à l’école.
Mais chacun sait que l’Internet est le refuge de tous les vilains pédophiles et autres pervers. Heureusement, en Suisse, il y a de courageux journalistes, inspiré par la police du canton, qui dénoncent le danger du blogue auprès de nos chères têtes blondes :
Internet à l’école : les limites d’un apprentissage nécessaire.
Largement encouragée par le secteur privé grâce à des partenariats entre Confédération et grandes entreprises de télécommunication, l’utilisation d’internet à l’école se développe de manière anarchique. Les visées pédagogiques de cette utilisation frénétique de ressources technologiques semblent encore peu claires. De plus, même avec la plus grande conscience des risques encourus, les enseignants ne peuvent éviter que les enfants, grâce à l’école, se trouvent à un clic de souris de propositions indécentes voire dangereuses. Si son utilité n’est pas clairement justifiée, l’activité proposée à Saint-Prex, une parmi d’autres, devra s’arrêter. Comment le Département de la formation et de la jeunesse pourrait-il, en effet, ignorer les mises en garde de spécialistes comme ceux de la police cantonale?
[Quotidien La Côte. Luc-Olivier Erard, 22.02.05: Saint-Prex - Les élèves du bourg risquent le pire d’internet.]
Et il faut dénoncer le mauvais génie derrière l’introduction des blogues malfaisants dans les écoles du bourg de Saint-Prex et dans toute la Suisse, elle s’appelle Stephanie Booth !
D’ailleurs la police devrait s’intéresser aussi aux activités suspectes de ce Mario Asselin au Québec.
Et les révélations ne font que commencer dans les médias. Dans quelques mois, tout le monde, le grand public, saura ces vérités encore cachées : les blogues permettent aux pédophiles de trouver leurs innocentes victimes dans les écoles, les adolescents sont piégés par des rites satanistes et se suicident via les blogues, les entrepreneurs véreux montent des escroqueries derrière la vitrine de blogues “respectacles”, les logiciels de blogues sont financés par l’argent de la drogue, le crime organisé utilise les blogues pour communiquer à l’abri de la surveillance policière, des réseaux de traite des blanches et de prostitution utilisent les blogues pour recruter, des vilains hackeurs se dissimulent sous des blogues en apparence anodins et vous transmettent de terribles virus, etc.
Il faut que le bon peuple sache la vérité sordide qui se cache dans le monde obscur et souterrain des blogues.
D’ailleurs, il y a plein d’homosexuels dans la blogosphère, si c’est pas un indice de dépravation ça. (Et même des Corses me souffle-t-on à l’oreille…)
Bon, trêve de plaisanterie et de “journalisme sensationnaliste”, la principale incriminée, Stephanie, réagit : Réponse à Luc-Olivier Erard (La Côte).
P.S. 17:50. Ne ratez pas les commentaires chez Stéphanie, les élèves de l’école Saint-Joseph au Québec viennent la soutenir et démontrer qu’ils sont moins naïfs que certains adultes veulent bien le croire.
Lire également chez Mario : “Du support pour St-Prex”.
karl
J’ai vu une conférence excessivement intéressante à NorthernVoice de Stephen Downes. Il parle beaucoup de l’enseignement et de l’utilisation du carnet dans l’enseignement.
Julie
Bon, je vais prendre une ligne d’héro, puis aller me prostituer le temps d’une soirée et hop, je me suicide demain (faut vraiment que j’arrête les blogs sinon je vais mal finir). J’ai encore bêtement l’espoir qu’effectivement nos enfants sont moins naïfs que nous ne le pensons et que rien ne vaut un bon dialogue avec eux sur le “potentiel” danger que peut représenter ce média, comme tant d’autres.
Blah ? Touitter !