Journal de bord

vendredi 5 mai 2006

Fainéant

Le premier, Embruns, a peu de billets intéressants, il faut bien le reconnaître, le Capitaine est un peu fainéant quand il s’agit de mettre à fonctionner sa substantifique moelle. Mais quand il le fait, il le fait remarquablement. Le reste des billets est une incitation à bons mots et réflexions qui fait de ce blog un must en matière de convivialité et d’esprit. Les commentaires valent toujours mieux dans ce cas que cette absence voulue du maître des lieux. [Pensées aussi sottes que grenues.]

Fainéant. J’assume…

1. Le 5 mai 2006,
entropie

han c’est un Compliment!!! Eloge de la paresse…vive la fainéantise active, vive les rêveurs, les utopitres et pis ça conserve de ne pas “travailler”…c’est bien connu.

2. Le 5 mai 2006,
Patrick

Bien sûr, c’était un compliment !

Blah ? Touitter !

Flame War

“Je n’aime pas les obligations et surtout parce que je serais trop désagréable avec certain que je ne nommerai pas et qui ne se gêne pas, lui, pour cracher son venin sans égard pour ma sensibilité…” [Kozlika.]

Aussi sensible qu’une gorgone, oui… Je me comprends.

Flame War.

P.S. D’ailleurs, comme dit Raindrops, il est temps que les gens sachent la vérité au sujet de la mère Koz.

1. Le 5 mai 2006,
Daniel Glazman

Alors là je proteste : y’a une flame war de blog à blog et je ne suis même pas impliqué ?!? Tu veux faire souffrir ma réputation ou quoi ? J’espère que tu as prévenu Saint-Elie, Yves Jego et Paul Festa tout de même :-) Allez, blogosphérons un coup : à quand un blog uniquement pour recenser les “flame blog wars” ?

2. Le 5 mai 2006,
pauvresse de la technologie

ils boivent tous de la bière, j’adore

3. Le 5 mai 2006,
Laurent

Justement, j’ai un projet super-secret… mais je ne peux pas en parler pour l’instant. Pour l’instant, je me limite à dire que la Kozlika n’est pas celle que l’on croit, et que c’est elle qui a déclenché les hostilités en me méprisant (insultant serait plus précis) ouvertement lors du dernier Paris Carnet.

4. Le 5 mai 2006,
François Granger

Au dernier Paris-Carnet, je proposait plutôt à qui voulait bien m’écouter un “carnet du jour” collectif pour annoncer les naissances, les mariages, les concubinages, les coucheries et les ragots sur la vie sexuelle de la blogosphère….

Blah ? Touitter !

Transports aériens

Sincèrement, j’ai du mal à croire cette histoire. Peut-être ais-je une trop haute idée de la fonction et des devoirs d’un commandant de bord… Mais, si les faits, pourtant inimaginables, étaient avérés, celui-ci risquerait à coup sûr sa carrière.

1. Le 5 mai 2006,
Eolas

En fait, si j’ai cru un mensonge, je serais ravi. Et le ferai savoir.

2. Le 5 mai 2006,
Miam

Voyons enfin, Laurent, mais ça ne va pas dans ta tête ? Comment peux-tu seulement concevoir que ces choses-là relèvent du commandant de bord ? Déjà que ce pauvre homme doit décoller, boire son gobelet de café, causer dans le micro à tous ces couillons de passagers angoissés et parano, atterrir en souplesse, casser la gueule aux terroristes, machiner avec les hôtesses, tu crois qu’il peut en plus se charger du service d’ordre ? Pffff, j’avais dit que je ne reviendrais que demain mais là je ne peux pas me taire.

3. Le 5 mai 2006,
Miam

Oh non, flûte, Eolas est encore passé avant moi ! C’est une véritable malédiction !

4. Le 5 mai 2006,
Eolas

@Miam : c’est ce que disaient à la fac tous les étudiants qui voulaient draguer les jolies filles.

5. Le 5 mai 2006,
Anne Onyme

Pffff ! Malheur le prétentieux !… Je suppose que les jolies filles retenaient le reste de ma phrase… ;-) Dis quand même, Eolas, sur le fond, est-ce que tu ne trouves pas que Laurent a dit un truc complètement imbécile ? Allez engage-toi, pour une fois !

6. Le 5 mai 2006,
Eolas

Laurent ? UN truc complètement imbécile ?

Allons, j’ai perdu le compte depuis longtemps.

7. Le 5 mai 2006,
Patrick

Maitre Eolas, je viens d’appeler à son bureau ma petite chérie qui parle espagnol comme la vôtre, mais qui a l’avantage en plus d’avoir été directrice de IATA pendant plus de 20 ans pour tout le cône sud de l’Amérique latine, et ce, jusque l’année dernière, je vous confirme donc ce que j’ai pu dire sur votre blog, cette histoire est impossible. Vous me direz que cela a pu quand même avoir lieu, vous savez depuis 2001 cela me surprendrai beaucoup.

8. Le 5 mai 2006,
Eolas

Je n’ai aucune raison de ne pas vous croire. je n’ai aucune raison de ne pas croire mon client. Me voici comme l’âne de Buridan.

Je le revois bientôt et vais le cuisiner. Pas l’âne, mon client.

9. Le 5 mai 2006,
Laurent

Très franchement, cette histoire est en contradiction totale avec tout ce que je connais de l’aviation civile. Un commandant qui se permettrait de décoller dans ces conditions serait voué aux gémonies de la profession à l’échelle de la planète. J’appelle deux experts à la barre, Philippe Granger en premier lieu, et Olivier Monnot.

10. Le 5 mai 2006,
Patrick

Attendons aussi d’avoir le nom de la compagnie. Car malgré tous les détails donnés, celle-ci reste inconnue.

11. Le 6 mai 2006,
Irène Delse

Donc, si le client d’Eolas dit vrai, le commandant de bord s’est en plus assis sur le règlement et la sécurité. Bon, il s’agissait seulement de la sécurité d’un passager, vu qu’on ne voit pas comment des chiottes fermées peuvent mettre un avion en danger. Ceci explique peut-être cela.

Cela dit, comme le fait remarquer un intervenant sur le blog d’Eolas, ce n’est pas la première fois qu’on fait embarquer des gens attachés et menottés dans un avion, parfois devant les caméras de reporters. Il est arrivé que certains meurent étouffés. Il est aussi arrivé que des passagers protestent et que cela mette l’avion en retard. Bref, faut-il s’étonner si les policiers cachent leur “client” dans les toilettes jusqu’au décollage ?

12. Le 6 mai 2006,
Eolas

Recentrons le débat : le seul point qui vous semble douteux est qu’il ait passé le décollage enfermé dans les chiottes ? Pas le saucissonage-portage ? C’est bien ça ?

13. Le 6 mai 2006,
karl

Interprétation, contexte, détails manquants ou ajouts dans la narration. La vérité n’existe pas, tous les faits sont vêcus avec des interprétations relatives, la loi tentant tant bien que mal de garder une forme d’équilibres à ce propos dépendant de la volonté de la communauté.

Là pour l’instant, tel que l’a raconté Eolas, l’histoire est « crédible » Par crédible, je ne veux pas dire « vrai » mais bien que l’on peut croire. Maintenant est-ce que les faits, les témoignages, la narration changera au fur et à mesure, Eolas nous le dira. Le miracle d’une profession basée sur le domaine du verbe et du sociologique tentant de garantir les droits aux citoyens. Difficile.

Garder le bénéfice du doute.

Une plongée profonde encore vers le sémantique. Eolas pourraît être l’affabulateur aussi. Je ne l’ai finalement jamais vu dans une cours de justice de mon point de vue. Ce qui m’encourage à croire qu’il est bien avocat, c’est le faisceau de voix de la communauté allant dans ce sens. Mais la communauté se trompe aussi. Parfois. Ceci juste pour illustrer le J’ai dû mal à croire de Laurent.

Le fait même que tu reprennes cet article permet de construire un peu plus l’existence de l’histoire. Elle s’ancre dans le réel. Le réel se réalise par l’expression publique du verbe.

PS: Sur une note plus calembour et pour rassurer Miam, « Passer le premier » dans le domaine équestre, c’est le rôle du boute en train.

14. Le 6 mai 2006,
Laurent

En fait, plus que d’avoir du mal à y croire, on ne veut pas y croire. Pendant qu’ils y étaient, ils auraient dû l’enregistrer en bagage…

15. Le 6 mai 2006,
Philippe

Je ne suis pas très étonné par ce genre de pratiques déplorables et honteuses ! Ce n’est pas la première fois que cela se produit et malheureusement pas la dernière.

Par contre, je suis catégorique sur le fait que le CdB et son équipage devaient être au courant de la présence d’un passager “particulier” pouvant potentiellement causer des problèmes. Le briefing technique et commercial d’avant vol, un long-courrier de surcroît, devrait l’avoir précisé, d’autant plus qu’Eolas souligne qu’un siège lui avait été réservé. Par contre, que le CdB décolle avec “l’indésirable” enfermé et bâillonné dans les chiottes relève d’une faute professionnelle lourde pouvant mettre en jeu la vie du prévenu et la sécurité du vol tout entier. D’ailleurs, certains transporteurs connus ont débarqué des handicapés pour moins que ça !

En tout cas, la compagnie aérienne qui se comporte de la sorte devrait rapidement revoir ses procédures de sécurité, voire être «blacklisté» par nos eurodéputés.

Blah ? Touitter !