Journal de bord

Peu au fait des subtilités des constructions d’URLs, vous pourriez penser que :

http://mammouthland.free.fr/

est le même site que :

http://www.mammouthland.free.fr/

Il n’en est bien sûr rien. Le premier est le blogue du fan-club de Claude Allègre de Pascale Lambert-Charreteur, professeur de mathématiques, membre distingué du collectif OpenWeb, connue depuis le déluge pour sa promotion des CSS.

Le second est le site d’un immonde parasite qui profite de la notoriété web de Pascale, un ce ces spécialistes du référencement (ce qui est synonyme de margoulin dans la plupart des cas) qui, à coups de liens croisés et de pseudo-sites, tentent de trafiquer les placements dans les moteurs de recherche au profit de sites faisant le commerce de la pornographique audio-visuelle ou de pilules bleues pour membres flasques.

Il faut avouer que c’est bien joué, car Google se laisse piéger par la légèreté de Free.fr qui autorise ce genre de parasitisme. Ainsi, si la première adresse dispose légitimement d’un Page Rank de 7 (ce qui est une valeur élevée), l’adresse de la vermine parasitaire dispose du même PR 7. On comprend alors tout l’intérêt du spéculateur.

Et Pascale Lambert-Charreteur n’est pas la seule victime, puisqu’on trouve aussi par exemple le “www” du site Le Romanais aux mains du même individu peu recommendable…

J’avoue avoir en bien peu d’estime ces magouilleurs malhonnêtes qui profitent des failles et se défendent au prétexte que si l’activité n’est pas explicitement interdite, c’est donc qu’elle est autorisée. Mais là où le minable dépasse les bornes, c’est quand il menace de traîner en justice Pascale Lambert-Charreteur car elle ose se plaindre publiquement.

1. Le 15 octobre 2007,
Hubert Guillaud

Tout est de savoir si ce genre de parasite tient plus du morpion que de la tique ?

Y’en a vraiment qu’on de la faille à exploiter.

2. Le 15 octobre 2007,
Maxime

Il n’y a pas quelque chose dans le webmaster center de google pour lui dire : “je préfère mon domaine sans le www” ? Avec ça, c’est le PR et les efforts de référencement du parasite qui tombe sur le parasité :)

Sinon, en principe quand google détectera la faille (suffit de la leur signaler normalement, les pages perso Free.fr sont assez grosses tout de même pour avoir droit à un cas particulier), j’en connais qui peuvent dire Adieu à leur référencement.

Qu’il aille se plaindre en justice, profiter de la notoriété de mammouthland, même par un procédé technique nommé le PR, ça reste condamnable, et je ne vois pas comment il pourrait faire croire le contraire à un juge !

3. Le 15 octobre 2007,
Marie-Aude

En l’occurrence il y a une façon bien simple de déjouer la bête… dans les outils pour webmaster de google, on peut indiquer son format d’url préféré, avec ou sans le www… en mettant le format sans www, Google n’indexera plus que celui ci et considérera que toutes les urls avec www font partie du mammouthland original, juste retour à l’envoyer

4. Le 15 octobre 2007,
âne

Depuis le temps que le problème traîne chez Free, ils ne pourraient pas faire quelquechose ? ça devient urgent…

5. Le 15 octobre 2007,
Vanch’

Si Free ne répond pas, Google par contre virera le couillon assez rapidement : http://www.google.com/support/webmasters/bin/topic.py?topic=8472 http://www.google.com/support/webmasters/bin/answer.py?answer=66355 http://www.google.com/support/webmasters/bin/answer.py?answer=44231

6. Le 15 octobre 2007,
Dagrouik

@âne: Free tant que ça ne leur coute rien,ils s’en foutent. Et conseil à tous, installez vos blogs ailleurs que chez free, c’est gratuit certes, mais avec quelques soucis comme celui-là, dès que vous le pouvez prenez un nom de domaine et ça ira déjà mieux. Attention a certains plates-forme, je connais un blogeur dans le top50 qui a une newsletter envoyée à 3000 membres, mais il n’a pas la possibilité de récupérer la base d’adresse mail: sympa?

7. Le 15 octobre 2007,
Pascale

@Hubert : je dirais plutôt morpion (qu’est-ce que ça démange !!)

@Marie-Aude : non, pour pouvoir indiquer son url préférée (avec ou sans www) il faut pouvoir placer le fichier de vérification google sur les 2 sites. Sinon, ce serait trop facile, et mon margoulin l’aurait déjà fait à nos dépens.

@Dagrouik : j’ai déjà un nom de domaine : mammouthland.net ! Mais free n’héberge pas les DNS, donc, ça ne se voit pas. Mais effectivement, faudrait changer d’hébergeant… [message perso] Karllllll ? es-tu làààààà ? ;-)[/message perso]

@Laurent : tu es décidemment mon mysogine préféré ;-)

8. Le 15 octobre 2007,
Laurent Gloaguen

Ce n’est pas parce que je n’aime pas les femmes que je suis misogyne. Je sais leur reconnaître globalement certaines qualités (qui hélas se perdent avec ce bordel métrosexuel où tout est mélangé)…

C’est même le contraire, je les aime tellement que je ne peux me résoudre à les voir en objet sexuel. Un hétérosexuel regarde tes seins et ton cul, t’imagine à quatre pattes dans une position de soumission… Moi, je regarde tes yeux et ton âme. Qui est le plus respectueux ? Qui te regarde en tant qu’être humain plutôt qu’en trou ? C’est donc ça être misogyne ?

;-)

9. Le 15 octobre 2007,
michel v

Pascale : Free peut par contre héberger ton .htaccess et te permettre de faire des redirections 301 vers ton .net. Quelque chose comme ça par exemple :

Redirect 301 / http://mammouthland.net/

Et hop, Google ne voit plus que ce nom de domaine dans ses résultats, tes visiteurs ont cette URL dans leur navigateur, etc. Et le PR du squatteur réduit à vue d’oeil plus tard…

10. Le 15 octobre 2007,
JP

A propos de la difficile association de l’amour et du désir sexuel. Problème bien bien répandu.

11. Le 16 octobre 2007,
Pascale

@Laurent : c’était une boutade bien sûr ! C’était juste en référence aux réactions de certaines qui te connaissent pas et qui te honnissent ici même. Car je sais bien que c’est tout le contraire et que bon nombre de mâles pourraient bien en prendre de la graine ! ;-)

@Michel v : free n’accepte pas les redirection 301 ! (enfin, je vais revérifier quand même…)

12. Le 14 novembre 2007,
madel

la violence n’est inadmissible sur personne intolérable inexcusable il y a des femmes des enfants battus a mort des hommes aussi malgrés que personne ne souligne ce genre de fait ou est lio quand une femme ordinaire meurt sous les coups de son conjoint?!!!ce qui est arrive entre deux celebrites cantat trintignant est monstrueux navrant et je ne cautionne pas la violence de ce garçon qui a quitte femme enfant pour aller assouvir sa passion faut s’étonner de rien venant de cet éternel ados qui réagit comme son instinct primaire lui inspire se crois oblige de se faire justice parce que ça marche pas ou ne rentre pas dans sa façon de concevoir une relation je ne juge personne mais sauter a pieds joints au milieu d’une tribu structuree comme les trintignant ou les liens familiaux sont très étroits et très libres les ex sont omniprésents ou marie trintignant gardait des liens très affectueux la manière de vivre de sa compagne déplaisait fortement a ce cher cantat qui n’accepte pas de ne pas être le seul et unique la raison aurait voulu qu’il retourne dans son milieu et qu’il reprenne sa vie de couple avec cette charmante femme qui a était bafouee et pourtant si aimante mais cet éternel ados a préfére le bain de sang a une rupture raisonnable au lieu d’être un homme blesse par amour il est devenu un assasin pour l’éternité et peut importe si il a fait 8 .4 .dans sa tête je ne voudrais pas y vivre ça doit être les ténèbres

Blah ? Touitter !

Hatebook is an anti-social utility that connects you with the people YOU HATE. [Via Gonzague.]

Un journaliste suédois tente une ultime charge, comparant la situation de son pays, où le chef du gouvernement a divorcé pendant son mandat, sans que cela ne soit devenu une affaire d’Etat. Il demande des explications à Martinon, qui offre toujours la même réponse: « Pas de commentaire. » Dernière question, ironique: « Avez-vous un commentaire à faire sur le fait de ne pas faire de commentaire ? » « Non. La conférence est finie » conclut Martinon en partant. [Libération, “Je n’ai aucun commentaire à faire sur cette question”.]

1. Le 15 octobre 2007,
Docteur Peuplu

Quel beau et sain pays que la Suède.

2. Le 15 octobre 2007,
Briscard

Pas de commentaire sur ce billet.

3. Le 15 octobre 2007,
GM

Ni sur le commentaire de Briscard.

4. Le 15 octobre 2007,
Daniel C. Hall

http://www.dailymotion.com/video/x37mkj_alerte-cecilia-sarkozy Ce n’est pas drôle, il faut se mobiliser

5. Le 15 octobre 2007,
Candid

Comment taire ces commentaires sans commentaires ?

Ne serait-il pas judicieux de supprimer momentanément la possibilité offerte ci-dessous : “Ajouter des commentaires” (sans commentaires).

6. Le 15 octobre 2007,
padawan

Sujet de philo 2.0 : peut-on ouvrir aux commentaires un billet dont le titre serait « Sans commentaire » ?

7. Le 15 octobre 2007,
GM

Après, avec un peu de persévérance, on arrivera peut être à cent commentaires.

8. Le 15 octobre 2007,
Laurent Gloaguen

N’attendez pas de commentaire de ma part.

9. Le 15 octobre 2007,
Celui

(…)

10. Le 15 octobre 2007,
Louis.

Martinon est un Fripon… Si on ne veux pas commenter, on ne fait pas une conférence de presse. Je me demande ce que procure une fellabois? Celle qui est executée par une langue de bois…

11. Le 15 octobre 2007,
Je est un autre

J’ai eu peur, j’ai cru un instant que la Home était à terre !

12. Le 15 octobre 2007,
Le Petit Nicolas

Martinon sera décidement tout a fait a sa place à Neuilly . Des reponses aussi coincées , ils en sont friands la-bas …

Le Petit Nicolas (mais en Plus Grand)

13. Le 15 octobre 2007,
Briscard

Sans vouloir commenter, n’empêche, comme le temps passe …

14. Le 15 octobre 2007,
JP

Mais enfin!

Martinon montre sa maitrise de l’art du Comment Taire !

Que la populace râle donc! Ca l’occupe, et pendant ce temps elle ne songe pas à la politique.

Blah ? Touitter !

Aujourd’hui, c’est le Blog Action Day. Donc, j’emmerde l’environnement et j’en ai rien à foutre des générations futures.

Comme cette histoire est tragique, comme elle serre le cœur, comme elle suinte la tristesse. Et je ne peux pas cacher ma sympathie à l’égard de Bertrand Cantat, sympathie dans son sens originel, “souffrir avec”. Comment se sortir d’un drame pareil ? Je ne peux non plus cacher ma sympathie avec cette figure de mater dolorosa, Nadine Trintignant.

Mais, que s’est-il donc passé à Vilnius ? Un tragique accident, rien de plus. Un douloureux, très douloureux accident, mais qui ne doit pas être instrumentalisé au profit d’autres causes. Il est unique et singulier. Il ne démontre rien, si ce n’est les faiblesses humaines.

Bertrand Cantat et Marie Trintignant n’étaient probablement pas engagés dans une relation violente, une relation de soumission permanente. TF1 nous a ce soir ressorti des vidéos d’amateur tournées sur le plateau du film “Colette”. On peut y voir une complicité, une présence, une affection. Rien qui ne saurait présager du drame imminent.

Mais, que s’est-il donc passé à Vilnius ? Je ne sais pas, je n’y étais pas. Querelle de couple. Sans doute stupide, comme toujours. Les deux ont trop bu, leur nature sanguine et extravertie les poussent à en faire trop. Ils s’aiment, cela semble indubitable, mais dans leur amour, il faut aussi savoir se faire mal. La lucidité embrumée d’alcool, les paroles dépassent la raison. L’irréparable arrive, Bertrand, solide gaillard assène des claques bien senties à la fragile Marie. Puis il s’est probablement effondré dans un lit sans se soucier de ce qu’il a peut-être jugé sur le moment de la comédie. Alors que c’était le geste fatal, irréparable.

Comédie, comédie, n’est-ce peut-être pas là le traître mot de cette navrante histoire ?

Nous ne saurons jamais.

Mais, ce que je sais, parce que je suis persuadé que Bertrand Cantat aimait immensément Marie, c’est que son drame est au moins aussi intense à vivre au jour le jour que celui de Nadine. Cela ne l’excuse nullement, mais cela aide à lui accorder un pardon et de la pitié. Nul ne voudrait être à la place d’aucun des protagonistes de cette histoire.

Est-ce que tout cela est une histoire d’homme contre femme ? Je ne sais pas. Certes, Bertrand était plus balaise que Marie… Mais, à puiser dans mon histoire personnelle, entre hommes, j’ai déjà vécu des nuits de Vilnius, enfin au moins une, où mon ami de l’époque a tenté de m’étrangler. Et, toujours dans mon histoire, je sais que les paroles peuvent se transformer en armes redoutables.

C’était une soirée alcoolisée, il était question de tromperie et j’étais le fautif, tombé dans les bras d’une lesbienne vicieuse. Il voulait me tuer dans sa colère du moment. Après avoir été maitrisé, il a retourné sa violence contre lui-même. Et ce fut sanglant. La soirée qui devait être badine a tourné au cauchemar. Cette nuit là, il y aurait pu avoir un mort. Et rien ne l’aurait laissé imaginer avant.

Alors, Bertrand Cantat, son histoire ne m’est pas indifférente. Et, je crois que limiter cette histoire à la violence faite aux femmes est un peu réducteur, simpliste.

C’est avant tout une histoire de couple, dérisoire, insignifiante et tragique. Une histoire où l’on pourrait préférer s’appeler Marie que Bertrand. Parce qu’il y en a un des deux à ne plus souffrir. Je n’aimerais vraiment pas être Bertrand Cantat.

Beaucoup trop de vies brisées pour un instant de colère.

Je veux juste témoigner que la vie n’est pas simple et que te tenter de la circonscrire dans des jugements de peu de mots, ou au bénéfice d’une cause, aussi louable soit-elle, est vain. Qu’il n’y a pas lieu de faire concurrence entre les douleurs.

Bertrand et Marie, c’est juste une histoire d’amour qui finit mal. Stupidement. Sans préméditation. Qu’en dire de plus, à part penser que certains êtres s’exposent plus à ce genre de conclusions… Cela tient de la fatalité. Qu’y pouvons nous ?

Mais, je sais à coup sûr qu’il ne fait souvent pas bon d’être le survivant.

1. Le 16 octobre 2007,
benjamin

Même sans avoir vécu quelque chose de similaire, j’aurais aimé pouvoir écrire un texte reflétant aussi bien ma pensée sur cette histoire. Merci.

2. Le 16 octobre 2007,
Marie-Aude

Merci pour ces paroles.

3. Le 16 octobre 2007,
[ma][nu]

J’ai égalment vécu une méchante dispute qui aurait pû mal tourner il y a de nombreuses années.. Très beau texte une fois de plus capitaine ! Il résume bien leur histoire, et celle de l’amour et de la fatalité qui peuvent nous toucher tous. Pour le meilleur, ou pour le pire…

4. Le 16 octobre 2007,
Vinvin

Une lesbienne vicieuse…

Mon rêve.

5. Le 16 octobre 2007,
Olivier Autissier

Il y a sans doute du vrai dans tout cela, et de l’humain. Néanmoins, je crains que ça ne soit pas si simple, même si je n’y étais pas non plus. Réduire cet acte à la violence faite aux femmes pourrait être une erreur, je n’en suis pas certain. Mais se contenter du mot accident est tout autant réducteur. Chaque homme, chaque femme, a droit à son pardon, évidemment. Mais alcool ou non, un homme a quand même levé la main sur une femme, au minimum. Et ça, ça n’arrive jamais par accident.

6. Le 16 octobre 2007,
pomme

Merci pour ce beau texte.

7. Le 16 octobre 2007,
Suricat

Bravo pour le texte. Notre maître à tous a fait un bon (est-il utile de le préciser ?) billet technique, notre capitaine émotif s’est laissé aller à ses sentiments.

Et je rejoins Vinvin… J’aimerai bien essayer aussi…

8. Le 16 octobre 2007,
tilly

On rêvera en pure perte que cette magnifique note puisse servir de point final à la triste histoire, et mettre ainsi un terme à tous les grattages de plaies qui ne nous seront pas épargnés dans la presse ou le PAF, ces prochains jours. Malgré les conditions de la libération de Bertrand Cantat (non communication sur l’affaire), quelle confiance pouvons-nous avoir dans leur respect par les media ?

9. Le 16 octobre 2007,
Yogi

@tilly : Et cessons d’incriminer “les médias”. Cantat n’est pas poursuivi par les médias, il est poursuivi par la curiosité basique et malsaine de l’être humain, instrumentalisée par les médias, dans un contexte réglementaire / social qui leur permet de le faire. C’est bien le comble de l’hypocrisie que de voir des gens se jeter sur des magazines qui titrent en double page “Cantat poursuivi par les paparazzi ! Laissez-le en paix”, avec photos à l’appui.

10. Le 16 octobre 2007,
Yogi

Sinon, oui, magnifique note Capitaine …

11. Le 16 octobre 2007,
ArnodeLyon

Ce billet est très bien écrit (comme d’habitude), et plein d’émotion. Ce n’est pas pour autant que je le trouve très pertinent. D’une part, je suis toujours assez étonné d’une tendance assez générale à vouloir “romantiser” cette affaire finalement plutôt sordide, et à implicitement mettre au même plan agressée et agresseur (considérés tous les deux comme victimes). C’est un façon de nier que très concrétement, l’une est morte et l’autre pas. D’autre part, “particulariser” cet événement, c’est aussi une manière d’éviter de considérer qu’il s’inscrit dans un cadre plus large, celui des violences faites aux femmes. En 2000, l’enquête nationale sur les violences envers les femmes en France soulignait que 9,5 % des femmes intérrogées avaient subi des actes de violence conjugale (physique, sexuelle, verbale, psychologique) au cours des douze derniers mois, et cela n’a rien de romantique (http://www.femmes-egalite.gouv.fr/grands_dossiers/dossiers/violences/ENVEFF.htm). Par ailleurs, si on peut critiquer le rôle jouer par les médias, on peut aussi questionner celui des médias plus informels, tels que les blogs. Si les protagonistes de l’affaire n’avaient pas eu une vie publique, le regard porté sur cette affaire aurait été beaucoup moins “idéalisé”, sur ce blog comme ailleurs. Enfin, comme le souligne clairement l’auteur du billet, on ne dispose que de très peu d’éléments d’informations sur la réalité de la relation entre les deux protagonistes de l’événement, ce qui favorise de manière forte la projection, les associations avec son propre vécu. Et dans ce cadre, on baigne en plein fantasme.

12. Le 16 octobre 2007,
Vicnent

ben putain, avoir écrit tout ça pour terminer par un minable “Bertrand et Marie, c’est juste une histoire d’amour qui finit mal.”, faut vraiment être gonflé.

J’adore l’artiste de Noir Désir et pourtant l’Homme m’est devenu plus qu’abjecte.

Ainsi, la fatalité, quand on est connu et que “l’alcool c’est top”, c’est de buter la femme qu’on aime pour voir écrit ensuite “c’est juste une histoire d’amour qui finit mal” ??

Quelle horreur !

Cette histoire aura au moins un mérite : je vais apprendre sur moi le jour où je vais écouter leur prochain album. (Noir Désir vient de re signer avec leur maison de disques).

13. Le 16 octobre 2007,
xave

J’ai rarement été aussi choqué par tes écrits : Tu regardes TF1, toi ?!?

14. Le 16 octobre 2007,
Laurent Gloaguen

@Xave : argh, je me suis trahi.

15. Le 16 octobre 2007,
Diripouf

Ouh la la, le Capitaine fait dans l’écriture type Paris Match maintenant ? Ce billet pourrait être accompagné d’un mauvais morceau d’André Rieu, tiens. Très mal écrit (pour une fois) et de plus, personne -pas même vous Laurent, malgre le poignant parallèle avec votre histoire perso- ne sait s’ils n’étaient pas, en effet, embarqués dans une “relation violente”.

Arrêtez de regarder le journal de TF1, ca ne donne rien de bon.

16. Le 16 octobre 2007,
Laurent Gloaguen

Ce billet était un piège a Diripouf. Gagné.

17. Le 16 octobre 2007,
Diripouf

Pour être honnête je me disais en le lisant “Héhéhé, ça va tourner sarcastique d’un moment a l’autre, et je vais adorer ce billet”. Et puis non, c’est retombé comme un soufflé raté… C’est donc une blague ?

18. Le 16 octobre 2007,
XIII

Ce billet exprime fort bien ma pensée sur ce tragique événement…

19. Le 16 octobre 2007,
Christophe Ginisty

Merci Laurent pour cette note, Merci VinVin pour ce commentaire.

20. Le 16 octobre 2007,
mistersuperolive

Je crois bien que tout est dit sur cette triste histoire qui a fait des protagonistes de sombres héros de l’amer… Chapeau bas M. Gloaguen et vive la Bretagne!

21. Le 16 octobre 2007,
C’est Raoul

Moi, ce qui m’inquiète, ca va être la confusion quand Noir Désir va recommencer a chanter, surtout quand on parlera du batteur de Noir Désir…

22. Le 16 octobre 2007,
flo

Mais non voyons, c’est pas un tragique accident, c’est un tragique arrêt cardiaque. Qui ne démontre rien, si ce n’est la faiblesse de la physiologie humaine.

Et la minimisation larmoyante, c’est un tragique accident oculaire ou juste de la cécité volontaire ?

23. Le 16 octobre 2007,
gilda

Euh il ne fait pas tout à fait bon non plus être la victime, y compris la victime potentielle mais rescapée, surtout si l’on n’a pas compris pourquoi qui on aimait et nous aimait (semblait-il) a soudain failli nous tuer ou nous pousser à le faire nous-même.

Cela dit, je fais partie des gens qui pensent que la prison n’est vraiment utile que dans le cas d’une personne qui serait dangereuse si elle restait en liberté. Je ne pense pas que ça soit le cas de Cantat. Et aussi qu’il doit aller suffisamment mal comme ça. Où qu’il aille et quoi qu’il fasse et fera, ses cauchemars sont et seront probablement toujours sa plus forte peine, avec l’absence.

(sur ces thèmes-là, bourreaux, victimes, réflexions sur nos conditions humaines après une tragédie dépassant l’entendement, “La stratégie des antilope” de Jean Hatzfeld apporte un éclairage inouï) - non, non, je ne dis pas ça pour faire de la pub ici bas -

24. Le 17 octobre 2007,
c’est dur la vie !

Notre époque semble avoir oublié que le bien et le mal celà existe. Non les bourreaux ne sont pas sur le même plan que les victimes ! C’est facile quand on est dégrisé , redescendu des paradis artificiels,et qu’il y a un cadavre par terre de susciter la compassion, de regretter la main sur le coeur ! Oui les humains sont faibles mais être adulte n’est ce pas essayer de controler ses pulsions afin de nuire à personne, encore plus quand on est célèbre !!!

25. Le 17 octobre 2007,
peter

et l’œil suivit Caen jusque dans les profondeurs de la tombe où il alla se cacher… Nous sommes tous des Bertrand Cantat en puissance, merci de nous rappeler l’imperfection humaine et la symétrique capacité de souffrir avec… Il devra vivre avec Ça. Et ça suffit de l’instrumentaliser au nom de tous les autres combats légitimes.

26. Le 17 octobre 2007,
mayine

Juste pour dire que votre billet sur cette triste affaire refléte ma pensée et une triste réalité. Merci car après écoute de beaucoup de médias,on fait de B. Cantat un monstre de foire. No comment.

27. Le 17 octobre 2007,
janeck

Bertrand a juste un peu trop bu. Bertrand a juste un peu frappé Marie. Marie est juste un peu morte.

28. Le 17 octobre 2007,
Emile-Henri Genon

Bertrand Cantat est un lâche qui a profité de la faiblesse d’une femme pour la massacrer. Il méritait perpéte s’il avait été un illustre anonyme. Le passer longuement en premier titre dans les JT est une honte pour tout qui éprouve des sentiments humains. A quand le livre, le disque, le film, la tournée triomphale ? Et on “donne” 2 ans ferme pour un vol de parapluie ! Elle est belle, la Sarkozie !

29. Le 17 octobre 2007,
ArnodeLyon

Oh la la, encore trois billets, et y’en a un qui va citer hannah Arendt, parler de la banalité du mal, et déclarer que tous les mecs sont destinés à être des tueurs de femmes (si le contexte s’y prête, Vilnus c’est tellement chiant, faut bien passer le temps). Et cinq billets plutard, on en sera à citer Guy Debord pour se lamenter sur le sort de ce pov’ Bernard, qui vraiment n’a pas mérité ça (tout ça à cause d’une pauvresse qui a eu le mauvais goût de crever pour faire chier son mec, si j’ai bien compris le propos de certains). Plus ça va, plus cette ligne de commentaires est hallucinante de niaiserie.

30. Le 17 octobre 2007,
katsoura

“C’est avant tout une histoire de couple, dérisoire, insignifiante et tragique.” Mais voyons ! On finirait presque par croire que c’est elle qui l’a cherché. Je suis écoeuré par de tels propos. L’homme a une supériorité morphologique sur la femme. Il a également une intelligence et une conscience. La violence est l’arme des faibles car elle se base sur une inégalité. Il le savait très bien. Désolé, non l’acool n’explique pas tout. On ne devient pas des bêtes écervellés sanguinaires. Ca ne date pas d’hier qu’il portait la main sur elle. Certains diront que c’était dans son tempérament. Moi je n’excuse pas. Il apprendra ainsi ce que signifie le respect de l’autre. Frappe ta femme un jour, tu la frapperas toujours.

31. Le 17 octobre 2007,
gio

En effet, j’ai toujours pensé, dès le début de cette histoire, que malheureusement c’était aussi simple que ça et que personne n’est à l’abri et que ceux qui s’insurgent ne se sont peut-être jamais retrouvés dans une situation similaire. La passion peut être parfois terrifiante… Je ne justifie pas, par là, la violence faite aux femmes (et j’en suis une), mais je ne crois pas que l’on puisse ériger ce tristissime épisode à une sorte d’exemple suprême de la brutalité masculine.

32. Le 17 octobre 2007,
Henri Berger

Cette page de réflexion après la catastrophe Cantat/Trintignant est certes, sincèrement très belle, mais pourquoi n’a-t-on jamais imaginé un scénario tout aussi dur mais pas moins vraisemblable. Ce couple, indiscutablement amoureux, très imbibé et sous l’effet de produits tordus (cf. les analyses réalisées en France) n’est dans ce sens qu’un couple d’une grande banalité. C’est donc ensuite que les choses se compliquent et que chacun dans son for intérieur a ses certitudes, ses jugements ou sa compassion ou, comme notre blogmann, sa “sympathie” (très beau mot “dit comme il l’écrit”) sait-on qui a frappé d’abord ? J’ai connu des années durant un couple (aujourd’hui séparé) où c’était le mec qui était frappé, qui n’a jamais rien dit autour de lui ni à la police n’a jamais fait constater “tu penses quand on est tellement amoureux…” etc. il a souffert dans sa “viande”, moi seul sachant son drame. Il y a dans le monde un fort pourcentage d’hommes battus parmi les couples violents d’un jour ou coutumier de ce sordide jeu. Et ces hommes, j’en ai connu, à deux reprises, au tribunal quand ils en arrivaient là pour divorcer se disaient coupables:par amour…! A travers cela, je veux simplement dire que nous ne pouvons, compte tenu de ce qui nous est donné de savoir (peu de chose), nous ne pouvons qu’avoir de la “sympathie” pour Marie et Bertrand. L’injustice, si j’ose ce mot c’est que Bertrand est là, seul, même entouré, il est seul avec en face un “clan” peu enclin à lui faciliter sa survie.

33. Le 17 octobre 2007,
irene

Certes c’est un beau texte, mais aussi beau que dangereux. Décidemment, cela me fait aimer de moins en moins la belle littérature ! Car au final, c’est bien l’histoire d’un homme qui a battu une femme mortellement. Et j’ai du mal à lui trouver des excuses. On peut écrire de belles pages pour expliquer la nature humaine, et expliquer à rebours ce genre de comportement, les faits n’en restent pas moins les mêmes….

34. Le 17 octobre 2007,
foxy

Si ce billet parlait d’un charcutier lillois encarté au Front National et alcoolique ayant tué sa femme à grand coup de baffes, j’aurais pu croire à la sincérité des opinions de son auteur. Mais cette identification à l’histoire tragique de héros people me semble plus relever d’une manifestation fleur bleue épidémique (de type Lady Di) que du sentiment profond.

35. Le 17 octobre 2007,
Grégory

J’ai été envoyé sur votre billet par une personne que j’estime beaucoup. Cet homme, (Philippe S) avait laissé un commentaire à la suite du miens concernant cette bien triste affaire. L’affaire Cantat… En le relisant, il a effacé son commentaire parce qu’il estimait ne pas avoir retranscrit ce qu’il ressentait vraiment. Il ne trouvait pas les mots. Alors…
Je suis ici et vous remercie pour cet article parce qu’il est juste. Juste, justice. Cet homme paie a dette et dans sa tête , il est toujours en prison, bien plus que 4 ans à mon avis. Parfois on pète les plombs et PERSONNE n’est à l’abris d’un drâme horrible. PERSONNE. Laissons Bertrand Cantat se reconstruire.

36. Le 21 octobre 2007,
Seoul

Merci pour le billet et tous les commentaires très enrichissants. Juste et rapidement deux choses qui me travaillent depuis le fâcheux accident/assassinat (suis pas juge, ni témoin donc pas d’avis).

1. Accident ou meurtre, le résultat est le même et une personne est morte et c’est la seule chose qui importe. Le déclaré coupable qui n’est ni en dessous, ni au dessous des lois à presque payé et je ne pense pas qu’il importe le pardon de qui que ce soit, il sait ce qu’il a fait et franchement je n’aimerais pas vivre avec un poids pareil.

2. Noir Désir est un groupe qui dérangeait dans le sens ou ses paroles étaient très engagées et aussi très populaire (ce qui est rare). Remettons les choses dans leur contexte et perspective. Nous étions à un moment tournant de la pensée. De nombreux journalistes commençaient à se faire limoger, saquer, renvoyer une espèce d’épuration molle en vue de n’avoir que peu de voix de la raison ou de la contestation en vue des élections. je ne pense pas que B. Cantat soit la victime d’une machination, en revanche je suis persuadé que ça tombait bien et que ça a arrangé beaucoup de monde dans le milieu politique français.

J’ai dit…

Blah ? Touitter !