Journal de bord

lundi 19 mai 2008

Beau comme un nudibranche

Flabellina exoptata.

Flabellina exoptata.

Galerie de photos de nudibranches par David Doubilet, National Geographic. (Certaines photos sont téléchargeables pour être utilisées en fond d’écran.)

Les nudibranches sont les cousins marins de l’escargot et le la limace.

[Via MeFi.]

Photographie sous-marine, David Doubilet.

1. Le 19 mai 2008,
karl, La Grange

Est-ce que cela se mange ? すし。さしみ。miam !

2. Le 19 mai 2008,
Laurent Gloaguen

Hélas pour la gastronomie, le corollaire de ces jolies couleurs voyantes, c’est la toxicité de nombreux nudibranches.

So why, in habitats swirling with voracious eaters, aren’t nudibranchs picked off like shrimp at a barbecue? The 3,000-plus known nudibranch species, it turns out, are well equipped to defend themselves. Not only can they be tough-skinned, bumpy, and abrasive, but they’ve also traded the family shell for less burdensome weaponry: toxic secretions and stinging cells. A few make their own poisons, but most pilfer from the foods they eat. Species that dine on toxic sponges, for example, alter and store the irritating compounds in their bodies and secrete them from skin cells or glands when disturbed. Other nudibranchs hoard capsules of tightly coiled stingers, called nematocysts, ingested from fire corals, anemones, and hydroids. Immune to the sting, the slugs deploy the stolen artillery along their own extremities.
Many mobile nudibranchs—vulnerable as they move in daylight between feeding spots—announce their weapons with garish color designs, a palette millions of years in the making. Contrasting pigments make them highly visible against a reef’s greens and browns, a visual alarm that turns predators wary—bold nibblers quickly learn to avoid the color patterns that announce unpalatable flesh. Animals able to mimic the designs, including nontoxic nudibranchs and other invertebrates like flatworms, are similarly left alone.

3. Le 19 mai 2008,
padawan

Y en a plein visibles dans la mer ici, en compagnie d’autres merveilles tout aussi colorées.

@karl : ils sont toxiques, mais c’est bien un plat pour japonais ça ;-p.

4. Le 19 mai 2008,
Laurent Gloaguen

@Padawan : le Flabellina exoptata fait partie des nombreux nudibranches observables en Nouvelle Calédonie, où l’on trouve environ 500 espèces différentes.

5. Le 19 mai 2008,
Vinzz

@Laurent: Ce que voulait peut-être dire Padawan, c’est qu’en atlantique et mer du nord, on trouve aussi (à condition de bien ouvrir les yeux) de ces toute petites merveilles, avec des couleurs bien fluo.

6. Le 19 mai 2008,
Olivier G.

@Vinzz : non non, le padawan roucoule en nouvelle calédonie.

7. Le 19 mai 2008,
Laurent Gloaguen

@Olivier G. : on ne saurait mieux dire, le Padawan roucoule dans l’océan pacifique…

8. Le 19 mai 2008,
FX

Monday fish blogging?

Blah ? Touitter !

Économie en mer

Les marins-pêcheurs dans l’attente de nouvelles aides face aux hausses successives du gasoil.

Et si on revenait à la voile ?

1. Le 19 mai 2008,
Eolas

La torpille est une alternative plus respectueuse des réserves halieutiques.

2. Le 19 mai 2008,
Dam

Je me faisais le même commentaire hier soir. Rien qu’en appoint ça doit être une économie d’énergie considérable, non ?

3. Le 19 mai 2008,
Laurent Gloaguen

@Dam : des expérimentations sont menées pour le transport en lourd, comme le système SkySails, qui en appoint permettrait une économie de 20 % de la consommation en gasoil.

L’expérience du Maltese falcon est aussi intéressante.

NewScientist.com, 26 February 2005 : “The new age of sail”.

4. Le 19 mai 2008,
Dam

Wow impressive !! Cependant j’ai un doute sur la pertinence du skysail(r) en zone de pêche … où alors gare au gros nœuds (n’est ce pas capitaine ;)

La deuxième technique me fait penser au voilier qu’avait déjà inventé le commandant Cousteau mais avec des ailes rigides (il semble d’ailleurs dire dans l’article que c’est plus efficace) http://www.canyousea.com/index.aspx?section=117

5. Le 19 mai 2008,
Laurent Gloaguen

Concernant la pêche, j’ai retrouvé un article du Télégramme de 2006 :

Etranglé par les récents mauvais coups de pompe, Jean-Luc Pelloquin, patron pêcheur de Douarnenez depuis plus de 15 ans, vient d’équiper son bateau P’tit mousse d’une voile.

« Environ 20 % d’économie et c’est toujours ça de gagné », se réjouit-il. Comme les autres pêcheurs, Jean-Luc Pelloquin dit « y’en a marre du prix du gazole ». Avec cette voile, il va faire des économies. Et il suit totalement l’air du temps. Car récemment, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Dominique Bussereau a demandé aux pêcheurs d’économiser l’énergie. « C’est justement ce que je fais », répond le Douarneniste.

700 litres de gazole par semaine. Côtier de 10,20 mètres, pesant dans les 20 tonnes, P’tit mousse brûle 700 litres de gazole par semaine et le poste carburant représente environ 40 % des frais. Mais par chance, P’tit mousse a un mât. Le marin malin a donc eu l’idée d’y accrocher une voile. Aussi simple que l’œuf de Chistophe Colomb. A relativement peu de frais - « dans les 3.000 € » -, il a donc installé, à l’avant du bateau, un génois sur enrouleur « comme pour les voiliers ». Et, depuis une semaine, pour aller sur la zone de pêche ou en revenir « soit environ 4 h 30 de route au total », Jean-Luc Pelloquin et son matelot Roger Gloaguen envoient la toile. « C’est facile et quelques secondes suffisent ». Le moteur tourne toujours mais « avec un petit vent de 15 nœuds, je passe de 2.000 tours/minute à 1.600 tours/minute pour exactement les mêmes performances ».

Un exemple à suivre. Moins de consommation, moins d’usure du moteur : l’économie n’est pas une vue de l’esprit. Jean-Luc Pelloquin estime d’ailleurs que l’installation « devrait être amortie en moins d’un an ». Bruno Claquin, le président du Comité local des pêches de Douarnenez parle d’une expérience « drôlement encourageante ». Il espère également que l’aide aux efforts promise par le ministre n’oubliera pas « ce patron pêcheur qui s’est bougé les fesses pour faire avancer les choses ». Quant à Jean-Luc Pelloquin contraint de « se mettre à la voile », il aimerait trouver un peu plus de vent quand il part pêcher. Pour faire encore plus d’économie et, pourquoi pas, pour se faire du surf sur la vague. De belles parties de pêche en perspectives.

20 % d’économie avec un seul génois sur un bateau pas conçu pour pour ce mode de propulsion, on peut imaginer gréement plus sophistiqué et meilleur rendement.

6. Le 19 mai 2008,
Laurent Gloaguen

Je découvre qu’il y a des recherches en cours pour la pêche :

Avel Vor Technologie, entreprise basée depuis février 2007 à la pépinière d’entreprises de Mellac (29), est spécialisée dans les domaines de l’optimisation de systèmes industriels et ceux des économies d’énergie. Son gérant, Pierre-Yves Glorennec professeur émérite à l’Institut national des sciences appliquées de Rennes, travaille avec un ingénieur sur un projet de réduction de la consommation de gazole pour les bateaux. Le projet Grand largue.

Quel est l’objectif du projet Grand Largue ? C’est de mettre des voiles auxiliaires sur les bateaux de pêche ou au cabotage pendant le trajet. Il y a deux raisons à cela : réduire les émissions de CO2 et gaz à effet de serre et diminuer la consommation de gazole. D’après les calculs, les voiles permettraient de faire entre 15 et 30 % d’économie.

Des bateaux qui fonctionnent à la voile, l’idée n’est pourtant pas nouvelle ? Non, des études ont déjà été réalisées dans les années 1980, avec les chocs pétroliers. Mais elles sont tombées à l’eau en raison de la baisse du prix du pétrole. L’expérience avait été réalisée avec des thoniers par Hervé Gloux. Le système fonctionnait bien mais le gros problème, c’était l’absence d’automatisation des voiles. Ce qui signifiait qu’un marin devait être spécialement affecté aux voiles. Or, aujourd’hui, les marins n’ont plus la culture voile et surtout, les équipages sont réduits.

L’innovation apportée, c’est donc l’automatisation des voiles ? Oui, l’aspect innovant du projet c’est qu’une fois qu’ont été définis le cap et la vitesse, les marins ne s’occupent plus des voiles. Par un système de treuils, elles se déroulent toutes seules. La deuxième idée, c’est que la puissance du moteur est régulée en fonction de la force du vent. L’idée, ce n’est pas d’aller plus vite mais bien de consommer moins.

[Kavadenn.com : “Pêche. Les pistes pour consommer moins.”]

Avel Vor Technologie.

Voir aussi, Zdnet.fr : “La marine marchande remet les voiles”.

7. Le 19 mai 2008,
PYL

Aucun bateau à moteur n’est capable de suivre le rythme des Joyon, Cammas et autres Peyron, qui tournent autour de la planète en une cinquantaine de jours à la voile. A un coût bien inférieur.

8. Le 19 mai 2008,
Dam

@PYL > Faut voir … avec un chalut à trainer les multi-coques de course doivent faire un peu la gueule …

9. Le 19 mai 2008,
Matthieu

Encore un marin a voile et a vapeur. Au fait, le “matelot Roger Gloaguen” cite dans le premier article, un cousin?

10. Le 19 mai 2008,
OlivierJ

@PYL : et en plus de ce que dit Dam, ces bateaux n’ont pas besoin d’avoir une cale réfrigérée pour y stocker des tonnes de poisson, ni des km de filet (et une grue pour remonter ces derniers, ça pèse aussi).

Votre comparaison me paraît peu pertinente, c’est comme si on parlait de transport par camion 38 tonnes et que vous nous indiquiez qu’une voiture de rallye allégée (voire une moto) fait le trajet plus vite en consommant moins.

11. Le 19 mai 2008,
Eolas

Notez qu’une torpille à voile serait une solution qui satisferait tout le monde.

12. Le 19 mai 2008,
PYL

@Dam & OlivierJ > une comparaison brute des bateaux de pêche avec des multis de course n’est évidemment pas pertinente. Mon propos visait juste à rappeler qu’en performance pure sur une longue distance, la voile fait mieux que le moteur, ce qu’on oublie souvent.

13. Le 19 mai 2008,
Dam

@Eolas > Une torpille étant a usage unique généralement on pourrait imaginer une capacité préalablement chargée a terre (éolienne + batterie propre ?, manivelle + gros elastique torsadé)

14. Le 19 mai 2008,
Denys

Le chalutier à voiles et à gas-oil navigue depuis vingt ans. Bon, évidemment, ils ont oublié les filets au port.

15. Le 21 mai 2008,
Franc belge

Je suis étonné que personne n’ait encore mentionné la vapeur. La voile, la vapeur, les élastiques torsadés… Allez, tous en chœur : « In the Navy, you can sail the seven seas ».

Blah ? Touitter !

Happy Victoria Day

Quand Wikipedia est révélateur de différences culturelles et politiques…

Pages Fête de la Reine sur Wikipédia

À gauche, page consacrée à le Fête de la Reine au Canada sur le Wikipedia anglophone.

À droite, page consacrée à le Fête de la Reine au Canada sur le Wikipedia francophone.

On pourrait mettre en cause l’indigence du Wikipedia francophone, mais la différence, inversée, est bien moins flagrante quand on compare la page Journée nationale des Patriotes à la page National Patriotes Day (la page française est à peine plus longue que son homologue anglais).

Quoi qu’il en soit, bonne fête de la Reine, du Dollard et des Patriotes à tous.

1. Le 19 mai 2008,
celui

Il y a aussi

L’anglais explose le français, ce qui peut se concevoir, mais surpasse aussi le néerlandais.

2. Le 19 mai 2008,
Dam

@Celui > sauf que le français et l’anglais sont les deux langues officielles du Canada (et que les deux pages affichées parlent de la même fête)

3. Le 19 mai 2008,
celui

@Dam, ah excusez-moi, mais je croyais que le néerlandais était la langue officielle des Pays-Bas.

4. Le 19 mai 2008,
Maxime

La version en néerlandais dispose d’annexes absentes dans les autres langues : Koninginnedag 2001 Koninginnedag 2005 Koninginnedag 2006 Koninginnedag 2007 Koninginnedag 2008

Cepedant, si le volume total de textes est plus important dans la version néerlandaise, c’est la version anglaise qui propose l’information la plus ’encyclopédique’.

5. Le 19 mai 2008,
michel v

Répétez après moi le mantra de Wikipédia Francophone :

« Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. Ceci n’est pas un savoir encyclopédique. »

À partir de là, tu comprends mieux la paucité de cette encyclopédie…

6. Le 19 mai 2008,
Bob

Je me demande si nos amis québécois, malgré la défense active de leur langue, n’ont pas compris meix que nous que le Wikipedia Francophone était vérolé par sa « ligne éditoriale » très conservatrice.

7. Le 19 mai 2008,
Arthur Rainbow

@ bob et Michel, Pourriez vous expliquez à quelqu’un pour qui ce n’est pas évident le problème avec le wikipédia francophone ou me donner un lien pour comprendre? Ou encore quelle est cette “ligne éditoriale”?

8. Le 21 mai 2008,
Bob

Il y a quelques exemples cités ici http://www.makarevitch.org/rant/wikipedia.html Sinon tu lis la page de discussion de n’importe quel sujet un tant soit peu polémique, où tu regardes la liste des pages supprimées ou à supprimer (souvent pas mal de pages sur des sous-cultures internet sont supprimées car « ce n’est pas du savoir encyclopédique »).

Blah ? Touitter !

Blogueuses sponsorisées

Emery dévoile sur son blogue les rémunérations de blogueuses en vue pour des billets sponsorisés par la marque Kinder, via la régie Lycos Europe Network.

Les réactions suscitées sont vives : “Ce blog est une vraie poubelle”. Babillages ajoute “vous méritez amplement votre surnom de fouille merde”. Une certaine Caroline, très remontée : “j’ai envie de te pisser à la raie”

1. Le 19 mai 2008,
Pilou

C’est pas gentil de réagir aussi violemment :)

2. Le 19 mai 2008,
Maxime

C’est vrai que c’est pas terrible comme procédé. Surtout de la part d’un mec qui publie chaque semaine des photos de famapouales pour beaufs en mal de branlette. Beurk.

3. Le 19 mai 2008,
GreG

Certaines femmes n’aiment pas qu’on les montre “démaquillées”, ça doit être ça.

4. Le 19 mai 2008,
dagrouik

Que dire de la publication d’adresse mail de personnes qui n’ont pas donné leur accord sur un blog ?

5. Le 19 mai 2008,
michel v

En vrai, Caroline et la fille de Babillages sont dég de toucher moins que Deedee.

(Faut dire que généralement la valeur ajoutée dans leurs billets sponsorisés est proche du néant. De parfaites relayeuses dociles.)

(Oui je copie colle mon comm de chez mry, j’optimise mon commenting !)

6. Le 19 mai 2008,
GreG

Sinon quelqu’un sait à combien c’est taxé par les impôts ces revenus là ? Juste pour ma gouverne personnelle…

7. Le 19 mai 2008,
izo

Je vais passer pour un vieux con mais je supporte pas cette idée de sponsorisé un billet. Pour moi, avoir un blog ça doit rester un acte libre.

8. Le 19 mai 2008,
VinZ

Je pensais pas qu’on pouvait se faire autant de thunes avec des blogs avec si peu d’intérêt. Le pire c’est Deedee, quand même.

@Greg : c’est un revenu comme un autre, soumis à l’impôt sur le revenu.

9. Le 19 mai 2008,
michel v

À condition qu’elle les déclare à leur juste valeur.

Si elles viennent de les sous-évaluer dans leurs déclarations, ça peut leur retomber sur la gueule que le fisc apprenne qu’elles se font 400 euros par post et pas 50 comme déclaré…

10. Le 19 mai 2008,
GreG

@ Vinz : Ahahaha ! Merci de me rappeler qu’un revenu est soumis à l’impôt sur le revenu… ahahaha, tiens ça m’fait penser que je n’ai pas encore ouvert mon enveloppe en cellophane.

Mais encore ? Ca rentre dans la case “salaires” si j’ai bien compris ?

12. Le 19 mai 2008,
GreG

@ Vinz : Ah là je dis merci Vinz, c’est net et sans bavure, d’autant plus que je ne connaissais pas ce forum.

13. Le 19 mai 2008,
koz

Outre la délicatesse du propos de Caroline, je pensais qu’une telle expression était, par nature, réservée aux hommes !

14. Le 19 mai 2008,
bobig

l’urssaf va peut être se mettre à faire du cybercontrôle :)

15. Le 19 mai 2008,
versac

650€ le billet ? Ridicule. Vraiment pas de quoi fouetter un chat.

16. Le 19 mai 2008,
Jérôme

@ Greg, micro-BNC si les revenus sont inférieurs à 27000 € HT, sans compter l’inscription à l’URSSAF.

Les Bénéfices Non Commerciaux s’ajoutent au salaire pour le calcul de l’impôt sur le revenu.

17. Le 19 mai 2008,
Denys

Euh, la certaine Caroline serait-elle LA Caroline ? Ah, sans doute, oui.

Maintenant, quant au caractère commercial du billet, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est annoncé en gros. Je me demande bien qui peut croire que l’on fait ce genre de chose à titre gratuit.

18. Le 19 mai 2008,
michel v

@koz : effectivement, ce vocabulaire était réservé aux hommes ; jusqu’à cette révolution féminine !

19. Le 19 mai 2008,
tooptoop

C’est bien la définition de la prostitution non? Ah si ce genre de bloggeurs et bloggeuses pouvait ne pas exister…

20. Le 19 mai 2008,
Bob

Hé mais il est pas si mauvais ce mry en fait. Bon par contre c’eût été plus sport de flouter les adresses mél.

21. Le 19 mai 2008,
Eolas

@tooptoop : Absolument. Tout à fait ça. La prostitution, c’est parler de Kinder Surprise® sur son blog. Et la traite d’être humain, c’est forcer les blogueurs à parler de Kinder Surprise®.

Ha, si ce genre de commentateurs pouvait ne pas exister.

22. Le 19 mai 2008,
versac

@Eolas : tu as raison, on est plus proche de la pornographie que de la prostitution (vu qu’il faut comparer avec l’utilisation du corps, ce qui n’a rien à voir). La question serait donc : que font les kiosquiers ?

@Bob : c’aurait été nettement plus sport d’en plus indiquer les adresses physiques des dames en questions, dont certains souhaitaient rester anonymes.

Dommage que les déclarations de revenus ne soient pas publiques, comme en Italie, mry s’amuserait beaucoup.

23. Le 19 mai 2008,
GreG

@ Versac : En même temps, peut-on réellement se fier à une feuille de déclaration Italienne ? Je ne serais pas surpris que les Corleone soient rmistes, enfin l’équivalent quoi. (Eboueurs ça c’est sûr…)

24. Le 19 mai 2008,
Ax

A partir du moment où le billet est présenté comme un publi-redac, sans tromperie, ce n’est pas différent du fait d’héberger des Google Ads.

Moyennant quelques euro, n’importe qui, même Sarkozy, Le Pen, ou un site homophobe, peut s’offrir une publicité gratuite chez embruns, en profitant de son espace privé, via Google Ads.

Et via Google Ads on ne choisit pas a priori les pubs, on peut simplement en refuser certaines après coup.

La différence c’est que Deedee touche 650 euro pour un seul billet-pub innocent et gentillet pour Kinder, alors que pour le même prix des centaines de sites à la con, éventuellement odieux, peuvent s’afficher pendant des mois chez embruns, via Google Ads.

Je peux comprendre les blogs qui refusent toute publicité, mais critiquer un publi-redac, affiché comme tel, quand on héberge des google ads, c’est n’importe quoi.

25. Le 19 mai 2008,
bénédicte

Bon ben moi, je vais voir si je peux faire sponsoriser mon blog par Taser ou un truc du genre :D

26. Le 19 mai 2008,
GreG

Bénédicte… attends… c’est pas toi qui fait des publi-rédactionnels cachés pour Piaggo ou Motobécane ?

27. Le 19 mai 2008,
romu

marrant tout ça …

28. Le 19 mai 2008,
bénédicte

@ GreG : des publi-rédactionnels ?? Hoho ! Tu parles comme un buzzer ! :D

29. Le 19 mai 2008,
gilda

“marrant tout ça …” et très instructif. Je n’imaginais pas qu’on atteignait (déjà) de telles sommes, je pensais naïvement qu’on était encore dans le concret (15 tonnes de kndr offerts si vous en causez). Cela dit, ça ne devrait pas durer : ça se voit très vite la publicité déguisée (même si ça n’est pas signalé) et donc ça perdra de son influence (si je sais que XX me cause de kindr parce qu’elle a été payée pour, je ne la croirai pas quand elle écrira que c’est bon) et ce genre de pratiques devraient vite se tasser et en tout cas plafonner.

30. Le 19 mai 2008,
Mox Folder

Je suis pas très à l’aise avec la révélation d’échanges de mails à caractères privés en général, mais j’aime bien aussi quand on tonne un bon coup de pied dans la fourmilière.

Pour le reste j’ai récemment envisagé de virer systématiquement de mon lecteur de flux tous blogs avec des publirédac… puis j’ai décidé de voir ça au cas par cas lorsque jai appris qu’une amie (sans emplois) avait été payé 30€ pour un publi rédac sur la sortie d’un DVD qu’on n’a même pas jugé bon de lui offrir)

31. Le 19 mai 2008,
Daniel C. Hall

Moi, je n’ai été payé que 10 euros pour une campagne de fellation sur le sus-dénommé Laurent… Est-ce que ça vaut, un Kinder ? Pour tout ceux qui aurait participé à cette grande campagne de suçage, quels étaient vos rémunérations ? Je sens bien que le Capitaine Igloo m’a encore grugé….

32. Le 19 mai 2008,
Anne Onyme

@ Eolas

C’est juste un commentaire, pas un texte de loi, on a le droit de manier l’I-R-O-N-I-E ^^

33. Le 19 mai 2008,
Guillermito

La seule façon d’écrire un billet de pute (1) qui ne me fasse pas immédiatement gerber serait de commencer ce billet avec la mention :

“IMPORTANTE NOTE AU LECTEUR : Publier ce billet m’a rapporté 650 euros.”

La, ce serait honnête et transparent. Tout le reste n’est que piaillement de gens malhonnêtes pris le pantalon aux chevilles.

(1) L’analogie avec la prostitution me parait complètement fondée. Il s’agit d’un échange, service contre argent, basé sur une tromperie et une malhonnêteté intellectuelle des deux cotés. Cet échange tarifé remplace ce qui devrait normalement être un acte spontané, désiré par les deux parties, et créateur d’émotions. Les putes de la rue et des blogs remplacent les émotions par de l’argent. Ca n’est pas de l’amour qu’ils ou elles donnent a leurs lecteurs devenus clients malgré eux, c’est du faux, du préfabriqué, c’est parce qu’il faut bien bouffer, alors on va bouger et crier un peu pendant qu’il fait sa petite affaire, pour qu’il y croit, ce con.

En fait, réaliser qu’un blog favori publie des billets payés, ce serait un peu comme s’apercevoir un jour que la fille que l’on aime avec qui l’on vit est une prostituée, et qu’on ne le savait pas.

34. Le 19 mai 2008,
karl, La Grange

Parler de quelque chose

  • dans un échange de bon procédés (renvoyer l’ascenseur)
  • parce que l’on est payé pour (ce cas)
  • parce que l’aime la chose
  • parce que l’on veut aider un ami

Avant de « condamner, » il faudrait savoir sur quels choix moraux ou éthiques ou simplement legaux. Dans les magazines, une publicité qui ressemble à un reportage est (doit être ?) en France marquée publi-reportage. Je ne sais pas si c’est obligatoire par voie de loi, mais sur

  • Deedee - Titre « PUBLI presque REDAC : Les 30 ans de Kinder, c’est que du bonheur ! »
  • Papilles et Pupilles - Titre « [Billet sponsorisé] Kinder chocolat ou comment faire de votre enfant une star des goûters d’anniversaires »
  • La cuisine de Mercotte - Titre « Pendant les vacances, après le Buzz Bonne Maman pourquoi pas le Buzz Kinder: Publi reportage de circonstance ! »
  • Au Pays des merveilles - Titre « Kinder’s birthday »

Il n’y a bien que la dernière qui ne précise pas que c’est de la publicité. Faut-il une mention légale prédéfinie en haut des billets. Ce serait intéressant.

« Mention légale : Je me suis fait tant de brouzoufs avec ce billet payé par Société Rapaces, Inc. »

35. Le 19 mai 2008,
karl, La Grange

@guillermito: « ce serait un peu comme s’apercevoir un jour que la fille que l’on aime avec qui l’on vit est une prostituée, et qu’on ne le savait pas. »

long débat possible sur la femme au foyer, le mariage, etc. Un bémol tout de même, il est très rare quand deux adultes s’engagent dans une relation sexuelle sans savoir que c’est de la prostitution.

36. Le 19 mai 2008,
Anne Onyme

“Avant de « condamner, » il faudrait savoir sur quels choix moraux ou éthiques ou simplement legaux. Dans les magazines, une publicité qui ressemble à un reportage est (doit être ?) en France marquée publi-reportage. Je ne sais pas si c’est obligatoire par voie de loi”

C’est obligatoire s’il y a échange d’argent. Mais dans la plupart des cas c’est beaucoup plus insidieux. Renvois d’ascenseur, intérêts publicitaires, intérêts politiques… Aujourd’hui en France aucun magazine féminin ne va se risquer à publier un article défavorable sur un produit, c’est valable aussi bien pour elle que pour les pages Air du temps de l’Obs. Il ne s’agit pas de publi-rédactionnel mais la presse est aujourd’hui tellement liée aux revenus publicitaires (quand ils st suffisants…) que c’est du pareil au même. Sans compter les échantillons, colis cadeaux, invitations ou voyages offerts dont jouissent tous les mois les rédactrices de ces rubriques…

37. Le 19 mai 2008,
flo

Guillermito : en l’occurrence, s’il fallait absolument chercher la pute en se fondant sur la vision que tu exposes, c’est plutôt l’auteur de ce billet de merde, l’élégant et fin Emery Doligé.

Résumons : coup de pute, racolage (à peu près comme d’hab sur son blog d’ailleurs)…

Mais on n’ira pas chercher ça, bien sûr. Et surtout pas sur la base de la vision que tu exposes, qui relève de la confusion la plus totale. Tu veux te construire une analyse de ce qu’est la prostitution pour pouvoir faire des comparaisons ? Va donc travailler avec des associations qui s’occupent des prostituées par exemple, ça te remettra les idées en place.

La comparaison entre un/une blogueuse qui monnaye ses contenus d’une façon ou d’une autre et une “pute”, n’est jamais qu’une injure ordurière qui germe dans le cerveau des gros neuneus de la blogobulle. Et puis c’est quoi cette façon de jouer les justiciers et les barounets des blogs ? si Doligé estime avoir le droit de se montrer le cul à l’air au chiottes sur le net (mais peut-être a-t-il viré le visuel ? demandez-lui de vous l’envoyer par mail…), qu’est-ce que ça peut lui foutre que qui que ce soit fasse du publi ?

Si ce qu’il fait est illégal en quelle que manière, ce serait marrant qu’il s’en prenne plein la gueule en justice. Personne ne doute alors qu’il mettrait tout ça en bien croustillant sur l’imitation de Closer qui lui sert de blog.

Etre aussi friqué et aussi pauvre d’esprit à la fois, c’est quand même un putain d’oxymore.

38. Le 19 mai 2008,
GreG

Ouais enfin bon, faut pas pousser le bouchon trop loin Maurice (Guillermito), personnellement j’aurais le sentiment d’être une “pute” si je devais vendre moyennant rétribution les mérites d’un produit que je ne connais pas, voire même que je trouve complètement naze.

On affectionne tous des marques, des produits, y compris dans l’alimentaire parce qu’il n’y a pas que les geekeries, et moi en tout cas je suis le 1er à les recommander (gratos) à mon entourage, alors pourquoi pas sur un blog ? Et si en plus, ladite marque me proposait 650 euros pour mettre par écrit ce que je pense déjà, sincèrement ça ne me poserait aucun problème de conscience et je n’aurais pas non plus le sentiment d’avoir volé cet argent à qui que ce soit.

Le problème pour moi n’est donc pas l’argent, ou l’échange de bons procédés, mais plutôt la sincérité engagée dans les propos ou bien encore la liberté de rédaction.

Maintenant c’est vrai, j’apprécie celles et ceux qui l’assument en l’affichant sur leur blog…

39. Le 19 mai 2008,
Samski

ya une des dames, là, en fait, qui écrit tellement pour des marques que quand elle fait un post perso elle met en titre “Billet non sponsorisé”.

Sinon, ça déroute le lecteur qui se sent trahi de ne pas trouver son cota de branding.

40. Le 19 mai 2008,
Samski

j’aurais pu écrire Quota. Si je m’étais relu!

41. Le 19 mai 2008,
Eric

Je ne comprends pas cette obstination à vouloir dénoncer ces pratiques. Ces blogs sont-ils plus inintéressants du fait que les billets sont sponsorisés? Vos billets sont-ils exempts de renvoi d’ascenseur et de copinage?

42. Le 20 mai 2008,
VinZ

@Karl “Dans les magazines, une publicité qui ressemble à un reportage est (doit être ?) en France marquée publi-reportage. Je ne sais pas si c’est obligatoire par voie de loi” :

Oui, article 10 de la loi sur le régime juridique de la presse :

Tout article de publicité à présentation rédactionnelle doit être [mention obligatoire] précédé de la mention “publicité” ou “communiqué”.

43. Le 20 mai 2008,
GreG

Et pour conclure sur mon point de vue, quand je dis “pute” c’est dans le sens vicieux et péjoratif du terme, mais pour en revenir à l”analogie faite aux prostitués, je ne pense pas que le fait de vendre des services sexuels à des clients les empêche d’aimer d’amour un seul et même partenaire (homme ou femme)…

44. Le 20 mai 2008,
Guillermito

Flo : je n’aime pas les blogueurs publicitaires, mais ça ne signifie pas que j’apprécie Mry d’une quelconque façon. En fait, je suis d’accord avec votre dernière phrase. Mais c’est amusant de voir les rats se bouffer entre eux (j’espère qu’une analogie animale sera plus douce a vos oreilles - et oui, c’est aussi une insulte ordurière plutôt qu’une observation biologique sérieuse).

Bon, si même Karl et GreG trouvent aussi que je vais un peu loin, je vais essayer de renouveler mon catalogue d’analogies a la con.

45. Le 20 mai 2008,
Mox Folder

Guillermito, il faut savoir un truc c’est qu’apparemment en ce moment ça se creppe le chignon chez filles. (J’aime bien l’expression voir les rats se bouffer entre eux).

46. Le 20 mai 2008,
edgar

100% d’accord avec Guillermito, ça me rajeunit.

en même temps, je n’ai vu que babillages, mais après avoir lu trois lignes on se demande qu’est-ce qui n’est pas sponsorisé dans ce truc…

47. Le 20 mai 2008,
Laurent Gloaguen

@Éric Mainville : un journaliste qui fait des “ménages” est-il moins ou plus crédible qu’un autre qui n’en fait pas ?

48. Le 20 mai 2008,
Ax

“Vos billets sont-ils exempts de renvoi d’ascenseur et de copinage?”

Bonne intervention d’Eric.

En matière de crédibilité, le fait d’annoncer l’existence d’un blog ou d’un article, parce qu’un copain en est l’auteur, le fait de relayer une info parce qu’elle sert un intérêt personnel ou militant, tout cela qui fait le quotidien des blogueurs, est beaucoup plus sournois qu’un billet sponsorisé annoncé comme tel.

Le billet sponsorisé est encore ce qu’on trouve de plus objectif dans la blogosphère, puisque dès le titre “publi-redac” on est prévenu qu’on va lire un argumentaire biaisé qu’il ne faut pas prendre au sérieux.

Le reste du temps, on lit des argumentaires biaisés qui ne s’annoncent pas tels et se croient objectifs.

49. Le 20 mai 2008,
VinZ

@Mox Folder : Hallucinant. J’y crois pas, quelles pleureuses…

50. Le 20 mai 2008,
jeandelaXR

Et l’opération Duracell, 35 ans/35 heures/35 blogueurs(euses), c’est quoi ? M. Dream qui fait un podcast pour un site de réservation d’hôtels en ligne ? Les bouquins reçus en “service de presse” et habilement commentés ? Les invitations à des soirées “hypes” et bien photographiées avec le PDG, le(la) responsable des coms aux côté du blogueur z’influent ? La pub a depuis longtemps envahie les blogs, après tout, c’est un “métier”. Comme le dit Karl, l’important, c’est de le signifier au départ, non ? Enfin, c’que j’en dit…

51. Le 20 mai 2008,
Laurent Gloaguen

@Ax, aka Axel de Page2007 : vous me gonflez. Je pense que votre prochain commentaire va passer à la benne.

52. Le 20 mai 2008,
Anne Onyme

Guillermito : eh bien moi non plus je ne suis pas fan du blog comme espace pub. Essentiellement parce que je pense que c’est un marché de dupes et que ça ne fonctionne que de traviole. Mais ce n’est pas pour autant que je me mêlerais d’expliquer à quelqu’un qui voit ça autrement ce qu’il doit faire ou pas. Et puis je n’aime pas davantage l’attitude qui consiste à se donner le monopole de la sincérité et de l’authenticité, genre “je suis des neiges d’antan donc je suis plus pur”. En revanche, je n’ai rien contre les analogies foireuses, tant qu’elles ne recèlent rien de puant.

Quant à Mry, on est d’accord : mais je ne te subodorais pas particulièrement l’apprécier en fait.

53. Le 20 mai 2008,
jeandelaXR

Tiens, le billet sur É. M. est supprimé sitôt envoyé ?…

54. Le 20 mai 2008,
GreG

C’est vrai qu’il y a d’autres points où l’on peut remettre la sincérité du blogueur en cause, lorsque par exemple il squatte les commentaires d’un blog “influent” en essayant de se faire remarquer pour attirer le lecteur, voire les faveurs du maître des lieux. Mais après tout ça fait aussi partie du jeu lorsqu’on débute, et moi j’vous avouerais que j’ai été un gros faux cul à mes débuts, surtout avec LLM… hé hé, bon je n’ai rien contre lui non plus.

J’me suis vite lassé faut dire..

55. Le 20 mai 2008,
Guillermito

Le jeu du mardi : Sponsorisé ou pas ?

56. Le 20 mai 2008,
Mry

Flo, j’adore tes commentaires. Je déjeune avec toi quand tu oseras.

57. Le 20 mai 2008,
Spider Jerusalem

est ce tout cet argent que touchent certains et certaines est déclaré au fisc ?

58. Le 20 mai 2008,
william

Stop à la putophobie! :>

59. Le 20 mai 2008,
narvic

Pourquoi des publicitaires font-ils des “publi-rédactionnels” plutôt que des publicités ?

(que ce soit dans un journal ou sur un blog, la question est la même)

  • Une publicité qui se déguise, qui emprunte les habits d’un autre : une intention de tromper ? d’induire en erreur ?

  • Une publicité qui se dissimule, qui se maquille : parce qu’elle a honte d’elle-même ? parce qu’elle ne se trouve pas belle ?

La publicité, elle au moins, a la franchise d’être elle-même, et de s’afficher pour ce qu’elle est.

Le publi-rédactionnel, lui, est, au mieux, une publicité honteuse, au pire, une publicité sournoise. C’est de toute façon une hypocrisie.

Pourquoi certains acceptent-ils de jouer ce jeu-là ?

  • excès de confiance dans leur propre crédibilité aux yeux d’autrui, en imaginant qu’elle va en sortir intacte ? (hypothèse naïve)

  • ou, au contraire, une absence totale d’illusion sur la valeur de sa propre parole ? (hypothèse cynique)

Dans tous les cas, brader ainsi sa parole témoigne tout de même d’un grand mépris pour celui qui vous lit.

60. Le 20 mai 2008,
flo

Mry, j’adore ton usage du verbe oser, pour fêter ça je te propose un upgrade de menu : du lapin au lieu du corbeau. tellement plus tendre, ça se mange tout seul.

61. Le 20 mai 2008,
bénédicte

Mais en fait, d’après vous, est-ce que ces pubs ont vraiment de l’impact ? J’ai un peu (non, beaucoup) de mal à le croire.

Sinon, je suis complètement de l’avis de narvic. Pourquoi ces pubs bloguées se sentent-elles l’obligation de se noyer dans un blabla faussement innocent et désintéressé ? C’est censé être plus vendeur qu’un encart de pub de la marque ?

62. Le 20 mai 2008,
flo

Impact ? pas quantitatif (pour ça il n’ y a guère que le grand media et/ou la créa). Pas en termes de caution, parce que le procédé est trop lisible et que le cahier des charges donne relativement peu de marge de manoeuvre à l’auteur ; l’effet roue de transmission ne joue pas, ou a minima. La délégation de la parole est faite de façon un peu “bâtarde” : il y a du “moi la marque je donne la parole à l’utilisateur, au “customer next door” “, mais le cahier des charges et le phénomène de commande transforme l’utilisateur en prestataire, ce qu’il n’est pas complètement non plus puisqu’il n’effectue pas de saut créatif ni ne fait de proposition en termes de territoire d’expression. Finalement il se retrouve à ne pas avoir la marge de manoeuvre de conseil du professionnel et à perdre sa marge de manoeuvre propre, puisqu’il est prié de dire ce qu’on lui demande de dire. Tout ça n’est pas très clair dans la relation BtoB, les statuts sont brouillés, et ça se répercute dans la relation auteur/lecteur —enfin dans la plupart des cas, peut-être convient-il de ne pas généraliser.

Alors pourquoi ça existe ? bin vs un media publicitaire structuré comme tel, c’est pas cher du tout, finalement c’est un peu le segment discount publicitaire sur le marché BtoB. Quand tu vas chez Leader Price, t’es content(e) parce que tu achètes à pas cher, s’pas ? eh bien quand l’annonceur achète sur ce type d’espace il a investissement minimal. l’argument du coût, déjà fort sur un marché BtoC (vers les consommateurs), est encore bien plus fort sur les marchés BtoB (d’entreprise à entreprise ou d’institutionnel à entreprise). regarde ce qu’on appelle le viral par exemple : c’est l’équivalent d’un espace gratuit, multiplié par autant de diffuseurs. Si ça ne marche pas, le risque financier est minimisé (et on ne peut en vouloir à une entreprise de préférer ne pas trop investir sur une solution qui n’a pas encore fait ses preuves).

Bien sûr il n’y a pas que le critère du coût, mais ça a son importance. Il y a aussi autre chose : l’espace publicitaire a besoin de renouvellement, par nature. Il est finalement paradoxal : i la besoin d’être identifié par le “lecteur”, le client, le spectateur, pour des raisons de lisibilité, mais en même temps il doit être en disruption pour ne pas se retrouver dans une routine, une banalité qui ferait que ses contenus ne seraient plus remarqués. la topographie publicitaire est dans une conduite du changement continuelle, avec toute la problématique du changement. Aller vers le media particulier correspond à mon sens à une recherche de lieu autre. ça se fait avec plus ou moins de facilité, plus ou moins de bonheur, de justesse, et d’autant moins aisément que, en matière publicitaire, la résistance au changement vient… du lecteur (spectateur, consommateur) lui-même (avec ou sans légitimité, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, peu importe).

bon, j’espère que c’est pas trop chiant tout ça ;) sinon zappez :)

63. Le 20 mai 2008,
Yves Duel

Vazy, Guillermitto, vazy !

64. Le 21 mai 2008,
Guillermito

Narvic, commentaire 59, ci-dessus :

Dans tous les cas, brader ainsi sa parole témoigne tout de même d’un grand mépris pour celui qui vous lit.

C’est exactement, mais alors exactement, ce que je pense.

65. Le 21 mai 2008,
Labocas

@ karl >

En relisant les commentaire sur ce blog on se rend compte que la dame a été obligée de rectifier le titre de sa note, elle avait oublié de preciser que c’etait un publi…en pretextant que cela était evident….visiblemen t pas si evident pour ses lecteurs….

  • La cuisine de Mercotte - Titre « Pendant les vacances, après le Buzz Bonne Maman pourquoi pas le Buzz Kinder: Publi reportage de circonstance ! »

Blah ? Touitter !

Séro+ ou pas

Aussi amusant que “hot or not”, voici “positive or not“…

1. Le 20 mai 2008,
tardif

Pas beaucoup de succès, Laurent, ce post-là, pour ce qui est des commentaires… Il met peut-être un peu mal à l’aise, ce petit jeu…

Pourtant, il me semble que c’est très à la mode de nos jours, le sérotriage: les positifs entre positifs et les négatifs entre négatifs. La ségrégation (le mot ne convient pas ?) intégrée et assumée par tous dans le plus parfait des silences collectifs. C’est beau comme de l’antique.

Et même quand un blogueur provoc vise juste et enfonce le doigt dans la plaie, on préfère détourner le regard… et répondre par le silence Qu’ils meurent entre eux ! Nous mourrons ensembles ! Finalement, ça arrange tout le monde. Tout va pour le mieux, dans le meilleur des monde. Parlons d’autre chose.

Blah ? Touitter !