Journal de bord

vendredi 27 juin 2008

Ma vie de blogueur influent

J’ai passé ma soirée dans un canapé avec le charmant Cédric Giorgi, à regarder le beau Grégory Pouy, et à écouter l’élégant Éric Maillard qui avait plein de choses sensées à dire. Mon bonheur est complet.

1. Le 27 juin 2008,
Gonzague Dambricourt

ton bonheur serait encore plus complet (donc completà 150%) si cela s’était déroulé au Canada ;-)

2. Le 27 juin 2008,
GreG

Eh bien je ne sais pas ce que tu lui a fais à Greg from Paris du Luxembourg mais je ne ferais que prendre une phrase de son dernier billet :

“homosexualité = bite”

Bien sûr que c’est de lui… bon sauf que cette phrase est complètement sortie de son texte, alors allez lire son analyse.

3. Le 27 juin 2008,
greg

Ah Eric Maillard…vraiment très intelligent et tellement simple ! Moi aussi j’ai passé une bonne soirée en tous cas ! Et pour lancer le ragot, on leur dit qu’on est rentré en taxi ensemble et qu’après….

@GreG > merci pour le clin d’oeil :)

4. Le 27 juin 2008,
Thomas Clément

Et le très créatif-beau-gosse Thomas Clément alors ? Il pue de la gueule ???

5. Le 27 juin 2008,
Mry

Thomas… écoute moi je sais mais les autres ils ne savent pas tu n’as rien dit pendant les échanges…

6. Le 27 juin 2008,
Eric

Vous vous êtes encore faits avoir les gars, ça devait être l’autre Eric Maillard (je vois que ça)… Sinon, tu t’occupes super bien de mes RP, t’as raté ta vocation.

Blah ? Touitter !

Qu’elle était verte ma vallée

“Silicon Valley is a bad neighborhood to live in when you have pissed off Michael Arrington.”

Shel Israel: “About Loren Feldman and Michael Arrington”.

1. Le 27 juin 2008,
Ravana

dis papa, tu viendras à ma soirée à moi ?

Allez, dis oui, dis oui, dis oui !!! allez steuplé popa !!!

:)

Blah ? Touitter !

Ménage chez Dailymotion

Benjamin Bejbaum écarté, Hakim93200 viré sans préavis.

Après, je n’entrerai pas dans des polémiques d’acteurs commerciaux du Web qui ont fait leurs choux gras de la reprise du boulot de bénévoles passionnés comme Hakim93200 ou FullHDReady… Il y a une énorme hypocrisie de leur part. Certains s’essaieraient même à instrumentaliser la révolte légitime d’internautes…

1. Le 27 juin 2008,
Damien B

Maurice Levy, PDG de Publicis […], dédramatise toutefois l’impact de ces départs sur les entreprises du Web 2.0 : « il s’agit d’un cycle de vie tout à fait naturel dans l’entreprise. Le fondateur crée une société, s’assure de la bonne marche de son lancement et de son évolution, puis passe la main à une personne au profil plus commercial, capable de la gérer »

C’est ça la véritable force du 2.0 : on confie sans ciller la gestion à des commerciaux. On espère qu’ils n’hésitent pas non plus à confier les postes de commerciaux à des gestionnaires…

2. Le 27 juin 2008,
Gus

Bienvenue dans le monde merveilleux du Business 2.0 : celui dans lequel il est inutile de se casser les pieds à recruter des collaborateurs, puisqu’on peut s’y contenter de laisser venir à soi les fruits du désoeuvrement et de la culpabilité de ses concitoyens. Un minimum d’honnêteté intellectuelle peut alors consister à veiller, dans sa communication, à ne jamais laisser aux bénévoles désoeuvrés qui créent la richesse que vous commercialisez aucune illusion quand à vos motivations, surtout si celles-ci sont simplement de faire ce business ordinaire, 1.0 à l’ancienne, inchangé dans ses fondements depuis sa théorisation au XIXème, qui semble être l’alpha et l’omega de cette civilisation comptablen, capitaliste et marchande que nous nous étonnons d’avoir tant de mal à imposer au reste du monde.

Dans le cas particulier de Dailymotion, je crois cependant que rien dans leur communication approuvée n’a jamais laissé à qui que ce soit qu’il en serait jamais autrement. Libre alors à chacun de croire en l’opium de son choix : quand on voit le succès de Bayrou, Ségolène Royal ou même le succès certes déclinant, mais qui eut son heure de gloire, du mythe européen, on voit que ce n’est pas demain la veille qu’il sera difficile d’arriver à ses fins en laissant simplement ceux qui viennent à vous prendre des vessies pour des lanternes.

Quelqu’un voit-il une meilleure définition de l’esprit 2.0 ?

3. Le 27 juin 2008,
Gérard Darmon

je sais pas pourquoi, mais je penses (j’esperes secretement même) qu’ils se tirent un peu une balle dans le pied en écartant des utilisateurs qui à mon avis leur ont permis(leur permettent, et leur auraient permis) d’obtenir une bonne partie de leur traffic.

5. Le 27 juin 2008,
Nicolas Sarkozy

Il en reste un peu sous le tapis :

http://www.dailymotion.com/…

Blah ? Touitter !

Attaque de troll

Attaque de troll.

Au secours ! Les trolls attaquent ! Les méchants trolls sont en route avec leur puissant char d’assaut ! Les courageux chevaliers parviendront-ils à arrêter le troll géant et à empêcher le guerrier troll d’utiliser son énorme canon ? C’est toi qui décide ! [Lego : “Le char d’assaut des trolls”.]

1. Le 27 juin 2008,
Christophe D.

Tiens, il n’y a pas de « via ». Laurent serait-il aussi un ex-fan de Lego ?

(Quoi que le Lego shop, avec la mise en vente des modèles conçus par le public, et la possibilité d’acheter des pièces d’un modèle qu’on a conçu soit même, est plutôt une bonne idée — ça ne compense pas le manque de pièces des modèles commerciaux actuels mais c’est une rare évolution positive de la marque.)

2. Le 27 juin 2008,
Dam

Un rapport avec la convention Blizzard WWI ( http://eu.blizzard.com/wwi08/region.xml )de demain à Paris ?

3. Le 27 juin 2008,
Damien B

Je suis sûr que Laurent rêverait de voir le guerrier faire usage de son gros canon :-D

4. Le 27 juin 2008,
Mr Peer

En fait tu es sponsorisé, c’est ça ? :-(

5. Le 27 juin 2008,
Laurent Gloaguen

@Mr Peer : vilain troll !

Blah ? Touitter !

Vendre son âme

Pour moi le débat est là : les billets sponsorisés sont malsains, car c’est une publicité intellectuellement malhonnête, qui frise la publicité clandestine et se trouve donc à la limite de la légalité.

Il y a bien dans l’objet même du billet sponsorisé une intention d’induire en erreur le lecteur/consommateur, en créant une confusion volontaire entre ce qui est de la publicité et ce qui n’en est pas. Le billet sponsorisé ne relève pas exactement de la publicité clandestine (interdite par la loi, faut-il le rappeler ?), dans la mesure où il porte clairement la mention « publicité » ou « publi »-quelque chose. Mais c’est tout de même une publicité qui avance à demi-masquée, avec l’intention manifeste de profiter de cette confusion au détriment de l’attention du lecteur.

[Novövision : “Les billets sponsorisés : une publicité malsaine”.]

Hier, j’écoutais une blogueuse en vue expliquer avec un grand naturel que c’était quand même bien dommage que les régies lui imposent de devoir signifier à ses lecteurs qu’un billet était une commande rémunérée… que cela dévalorisait son travail.

1. Le 27 juin 2008,
Damdam

Sic…

2. Le 27 juin 2008,
Mry

pourquoi tu dis pas que c’est Deedee ?… Elle ne se cache pas. Elle a ses raisons…

3. Le 27 juin 2008,
Eolas

J’aime les plaidoiries (des autres) qui se crashent au décollage.

Bel exemple sur le blog de la sus-dite :

Une information, quelle que soit sa source, est toujours intéressante pour un blogueur.

Donc, au départ, il y a une info. Une info qu’on propose de relayer contre argent sonnant et trébuchant.

Quand on tient un blog, on aime l’info. On la traque, on la débusque. Et on aime diversifier ses sources.

Il n’y a rien à ajouter, tout est là dès le début de la démonstration : une énormité en prémisse, confusion des genres, torsion du sens des mots, aveuglement volontaire, analogies vaines.

Puisqu’elle s’interroge, aidons là.

La mention “billet sponsorisé” décrédibilise t-elle l’info ?

J’avoue que je m’interroge (…)

La mention « billet sponsorisé» ne décrédibilise pas l’info. La mention « billet sponsorisé» est une info, la seule du billet, d’ailleurs, qui, elle, décrédibilise le reste du billet, en indiquant que ce reste n’est pas de l’info, mais une figure imposée ; que si le style de l’auteur est présent, son esprit, son âme est absente, partie à la banque déposer le chèque.

Un peu comme ces prostituées qui sucent mais n’embrassent pas : ce n’est pas de l’amour, c’est juste du sexe.

4. Le 27 juin 2008,
authueil

Cette deedee est cohérente. Dès le départ, elle dit que son blog est conçu pour parler des marques, donc pour leur faire de la pub et du buzz. Le billet sponsorisé est l’aboutissement logique de cette démarche !

5. Le 27 juin 2008,
Mox Folder

“cela dévalorisait son travail.”

Commentaire écrit pas mes soins, en totale liberté et sans aucune pression.

6. Le 27 juin 2008,
Éric

Je suis mitigé personnellement. Je comprend tout le battage qu’il y a contre ce style de billet, mais à partir du moment où tout est indiqué clairement, je ne suis pas convaincu que c’est pire qu’un bandeau de pub. Je met ça presque au même niveau que les liens de copinage du type “moi ça ne m’intéresse pas mais c’est un copain qui fait ça, allez voir”.

Les échanges “tu me donnes ton livre/téléphone/autre et j’en fais gratuitement une critique” ne me choquent pas vraiment tant qu’ils sont annoncés en tant que tels. Celui qui écrit garde sa liberté de dire ce qu’il pense, et donc de refuser d’autres échanges si ça perd son sens”.

Je ne vois pas en quoi un billet serait d’un coup moins pertinent parce que l’objet a été offert et pas payé. Tant qu’il n’y a pas d’obligation sur le contenu lui-même…

Après certes, certains seront tentés de faire des contenus positifs afin d’inciter les agences à leur payer des billet ou à leur envoyer des échantillons. Mais ces mêmes (et bien d’autres) seront aussi tentés de modifier le contenus des billets classiques afin de générer du traffic. Est-ce forcément pire ?

Enfin, sans que ça ne justifie quoi que ce soit, vous croyez vraiment que le journaliste qui écrit sur une nouvelle voiture n’a pas profité du voyage et envie de ne pas se tirer une balle dans le pieds, que celui qui écrit sur le dernier film à la mode pas encore sorti est plus honnête intellectuellement ? (comptez le nombre d’articles sur le disco autour de la période de sortie du film de même nom, alors que personne n’en parlait un mois avant et un mois après).

Mais surtout … ce qui caractérise un blog ce n’est pas l’objectivité, c’est justement la subjectivité et l’intérêt de l’auteur. J’écris mon avis ou mon vécu en fonction de mes intérêts. Parfois l’intérêt c’est de diffuser la bonne parole sur un sujet, parfois c’est l’envie irrésistible de donner son avis, parfois c’est son plaisir personnel d’écrire, parfois c’est autre chose. Quand le bloggueur écrit c’est toujours pour son propre intérêt personnel, au pire pour celui de satisfaire son envie ou son besoin d’écrire sur un sujet.

Quand ce contenu ne correspond pas aux attentes du lecteur, tant qu’il n’y a pas volonté de tromperie, le lecteur n’a qu’à s’en aller ailleurs, mais l’auteur n’a pas à se le reprocher. Je considère les billets sponsorisés dans cette optique. Que l’auteur fasse donc ce qu’il veut, le jour où j’aurai l’impression que le contenu ne reflète pas la liberté de ton ou d’expression ou de sujet que j’attends en lecture, je partirai ailleurs.

7. Le 27 juin 2008,
Suricat

A mon sens, le billet sponsorisé n’est pas une catastrophe. Tant que c’est signalé. On se fait aussi avoir par les “publi reportages” que l’on trouve dans certains magazines. On en commence la lecture en se demandant tout d’un coup pourquoi la ligne éditoriale est tellement contrastée d’une page à l’autre.

8. Le 27 juin 2008,
kwyxz

Eolas, puisque le sujet semble vous intéresser, c’est pas triste non plus par ici.

9. Le 27 juin 2008,
Nicolas

« une publicité malsaine »

Par opposition à une publicité … ?

« Models help people. They make them feel good about themselves.

They also show them how to dress cool…

and wear their hair in interesting ways. » Zoolander

10. Le 27 juin 2008,
michel v

Nicolas : par rapport à une publicité franche, comme par exemple les pages de pub télévisées, annoncées par un écran “PUB” (et par le volume qui augmente de 50%, mais c’est un autre débat). Ne jouons pas les ingénus, la fallacieuse comparaison avec les pubs classiques a été évoquée déjà mille fois et descendue toutes ces fois.

11. Le 27 juin 2008,
marie-Hélène

Internet est un média, le billet sponsorisé est du publi-rédactionnel, il doit être annoncé en tant que tel. Après le lecteur, il fait comme dans les magazines, il lit ou pas. Je ne comprends même pas qu’on débatte, mais je dois être un peu simple de la cafetière.

12. Le 27 juin 2008,
Calamo

Je rejoins Eric. Un copier / coller - serait-il quelque peu aménagé - de la prose d’une agence n’est pas un “billet sponsorisé”, c’est une pub, et elle devrait alors être mentionnée comme telle, plutôt que par cette ridicule litote, dont seuls les coutumiers des blogs mesurent l’exacte portée. Pour les autres pratiques, à commencer par les oeuvres de commande, peut-être que le libre arbitre des lecteurs mérite un plus grand crédit. A partir du moment où un billet traite d’autre chose que d’idées (et encore), en particulier d’un produit ou service, ne peut-on pas espérer que le doute sur la sincérité du propos demeure ou disparaisse, en fonction du degré de méfiance du lecteur, indépendamment de la présence, ou non, d’un disclaimer ?

Vu l’enjeu, faire confiance au public est probablement préférable à l’édiction d’un savoir-blog, d’une espèce d’AOC (surtout fondée sur la “morale”, ou ce qui serait ou non “malsain”), ou - pire - d’une norme issue des pouvoirs publics, toutes choses auxquelles incitent nécessairement, à terme, cette discussion… et fort éloignées des considérations enjouées sur la liberté que l’on associe à l’usage des blogs.

13. Le 27 juin 2008,
entropik

ah ah ah ah…pardon. le blog se meurt, et puis survit le reste.

14. Le 27 juin 2008,
versac

Pour ma part, je me suis inscrit à ebuzzing, pour voir. J’ai fixé un prix du billet sponsorisé à 1500€le billet. J’attends de voir si un annonceur se présente. Il me semble qu’un billet sur un blog du gratin de la blogeoisie (voire de la blogonoblesse) doit valoir au moins le double de ce qu’une petite poufiasse demande habituellement, non ?

M’aiderez-vous à établir le prix de ma passe ? J’ai besoin d’argent frais pour m’acheter un iphone et un EEEPC.

15. Le 27 juin 2008,
michel v

versac : vil phallocrate !

Sinon, c’est assez surprenant : tu as été cité dans Challenges, le magazine des winners, et pourtant toujours aucune proposition de post sponsorisé n’est apparue !

16. Le 27 juin 2008,
Lomalarch

« publicité intellectuellement malhonnête »

Y aurait pas comme un pléonasme, là ? La publicité est quand même par essence un détournement des moyens créatifs à fin d’emporter l’adhésion sans passer par la case raisonnement ? ’fin il me semble…

17. Le 27 juin 2008,
gasper

…et c’est à ce moment précis que versac réalisa qu’il n’était pas plus bankable qu’une vulgaire petite poufiasse ;-)

19. Le 27 juin 2008,
Celui

Je soutiens pleinement deedee.

(Commentaire sponsorisé par les sponsors de Deedee)

20. Le 27 juin 2008,
Celui

C’est mal de commettre des billets sponsorisés. N’oubliez pas de boycotter les marques qui dévoient ainsi le noble art du blogging.

(Commentaire sponsorisé par les marques concurrentes de mon commentaire ci-dessus, y’a pas de petits profits dans la vie)

21. Le 27 juin 2008,
valerie

Je suis une de celles vendues au capital.

“doit valoir au moins le double de ce qu’une petite poufiasse demande habituellement, non ” comment sais tu que je suis petite ?

eolas : “Un peu comme ces prostituées qui sucent mais n’embrassent pas : ce n’est pas de l’amour, c’est juste du sexe.” Bon c’est joli c’est Belle de jour. mais ou as tu vu qu’il y avait de l’amour dans une relation sexuelle tarifée ? Je récuse l’accusation de pute qui surgit ca et là. Pas pour l’insulte dont je me fous, mais parce que vous l’employez pour dire qu’il y a tromperie, que je ne vois pas (ni dans la prostitution ni dans le billet sponsorisé).

Il n’y a pas 500 question à se poser si ? Oui le système est scandaleux. A 100 lecteurs par jour je pouvais exiger 40 euros par article ; plus qu’une piGe. Ca m’a stupéfaite et continue à me stupéfier.

Oui éthiquement c’est condamnable. On se leurre en se disant “ok je ne fais pas de billets sur les crédits à la conso” “j’en aurais parlé de toutes facons etc”. C’est mensonger evidemment.

Ne tournons donc pas autour du pot, c’est juste de la vénalité. Résister à des sommes pareilles… je n’en suis personnellement pas capable. Bravo à celles et ceux qui le sont.

Et là donc je file m’acheter un peu de langue de bois.

22. Le 27 juin 2008,
narvic
  • Le publi-rédactionnel est aussi malsain dans la presse que sur un blog. Mais dans la presse, il ne doit pas être signé par un journaliste et ne doit pas utiliser la charte graphique du contenu rédactionnel. Une maigre distinction tenue, tant bien que mal, dans la presse, mais qui a totalement sauté dans les blogs…

  • Les articles de presse vantant les mérites d’un produit, contre un cadeaux, un voyage, etc. sont tout simplement des publicités clandestines, interdites par la loi, et au regard de la déontologie professionnel des journalistes, il s’agit de corruption. La pratique est pourtant courante…

  • La totalité des rubriques “shopping” des magazines, sur lesquelles ne figure par la mention “publi-machin”, sont aussi de la publicité clandestine, et elles pullulent…

  • Les billets sponsorisés dans les blogs sont plus malsains encore que la pub, car ils trompent doublement, là où la pub n’arnaque qu’une fois.

Les blogs n’ont finalement guère tardé à emprunter à la presse ses pires travers…

23. Le 27 juin 2008,
Maxime

<< Je récuse l’accusation de pute qui surgit ca et là. Pas pour l’insulte dont je me fous, mais parce que vous l’employez pour dire qu’il y a tromperie, que je ne vois pas (ni dans la prostitution ni dans le billet sponsorisé). >>

Puisqu’il n’y a pour vous ni tromperie dans la prostitution, ni dans les billets sponsorisés, on peut donc en déduire que ces activités rémunérés sont similaires.

CQFD.

24. Le 27 juin 2008,
Vancho’Nul

@Maxime : “puisqu’il n’y a pour vous ni tromperie dans la prostitution, ni dans les billets sponsorisés, on peut donc en déduire que ces activités rémunérés sont similaires.”

Merci de laisser ce noble, respectable et vieux metier qu’exerce la “putain” de côté.

25. Le 27 juin 2008,
Christophe Maximin

J’aimerai bien que l’on m’explique le pourquoi “moral” de l’interdiction de la “publicité clandestine”, qui manifestement, n’est pas en vigueur aux États-Unis par exemple.

26. Le 27 juin 2008,
Christophe Maximin

Je précise que ma question ne concerne pas la publicité purement subliminale, mais la publicité (apparemment) dite clandestine, comme le fait qu’une personne porte des vêtements d’une marque particulière pendant un reportage télévisé, par exemple.

27. Le 28 juin 2008,
narvic

@ Christophe Maximin

Art. L.121-1 du code de la consommation (bref= la loi)

28. Le 28 juin 2008,
valerie

Maxime ; ah mais si tu tiens - tutoyons nous, on est intimes là - à me traiter de prostituée, je ne vois pas de problème. On pourrait développer sur la spécificité de l’activité prostitutionnelle, les dangers inhérents, les brimades législatives et policières, les rapports clairs entre migrations et prostitution mais on s’emmerderait. Puis l’accusation perdrait sa saveur.

  • c’était fort intéressant *
29. Le 28 juin 2008,
Turtle Crazy

Versac:

M’aiderez-vous à établir le prix de ma passe ? J’ai besoin d’argent frais pour m’acheter un iphone et un EEEPC.

Euh, j’ignore le prix d’un iPhone,

  • je vis sans téléphone portable,

mais en ce qui concerne l’EEEPC, 1500€, c’est excessif.

30. Le 28 juin 2008,
GreG

Les billets sponsorisés sont malsains, car c’est une publicité intellectuellement malhonnête selon narvic, et michel v de préciser malsaine par rapport à une publicité franche :

J’ose espérer que vous parlez de leur “diffusion” et non pas des publicités en elles-mêmes. Pour moi les seules publicités malsaines et qui ne sont vraiment pas franches du tout sont celles que je vois à la télé, dans les magazines ou sur les 4x3 : on idéalise le produit ou la marque, on vend du rêve, du zéro défaut, que des belles promesses, j’en passe et des meilleurs, bref on manipule le cerveau des gens par des stratégies et des techniques que beaucoup ici connaissent mieux que moi dans le détail.

Maintenant prenons l’exemple de Madame X, elle vient de s’acheter un nouvel épilateur électrique de marque Y et elle en est ravie à tout point de vue (prix, design, prise en main, autonomie, efficacité, etc..). Comme chacun de nous le ferais pour un produit qu’il affectionne, Madame X en parle à ses copines, à ses collègues de travail, leur fait part de son heureux achat et le recommande vivement. Jusque là tout est normal, rien de choquant, ses propos sont perçus comme sincères et il n’y a rien de scandaleux dans sa démarche.

Il se trouve aussi que cette même Madame X a ouvert son blog perso il y a quelques temps, comme des millions de gens. Elle y parle de sa vie, de chiffons, de la pluie et du beau temps, bref on s’en fout mais elle a réussi à se constituer un lectorat grandissant avec toute sa clique de commentateurs et d’abonnés RSS. Aussi décide-t-elle spontanément de “recommander” les vertus de son épilateur à ses quelques centaines ou milliers de lectrices : “Salut mes connasses adorées ! Comme moi vous savez que nos beaux mâles ignorent à quel point nous souffrons pour être belles, et dire qu’on fait ça pour leur gueule en plus ! Bah moi j’vous ai déniché un épilateur qui tue sa race mais aussi doux qu’un cunnilingus” blablabla, elle met une photo du produit, cite la marque, le prix et tout le tintouin. Là non plus ça ne dérange personne, ses propos sont toujours aussi sincères et ne sortent d’aucune plaquette commerciale. On se dit même que cette blogueuse est bien cool de faire profiter ses “bonnes expériences” à toutes ses lectrices, permettant à certaines d’abandonner l’arrache-poils qu’elles utilisaient depuis 2 ans.

Maintenant, et c’est là que ça se complique, imaginons que Madame X n’ait pas acheté elle-même cet épilateur Y, mais qu’à titre de “blogueuse influente” une agence le lui ait offert pour le tester, et si elle le désirait, pondre un billet dessus pour donner SON avis moyennant une rémunération de 500 euros… Joignant l’utile à l’agréable, Madame X accepte et s’exécute avec le même ton que ses lectrices affectionnent, en ayant la même sincérité dans ses propos et en utilisant exactement les mêmes arguments.

(…)

Coups de tonnerre, grondements menaçants, éclairs dans le ciel, l’atmosphère devient lourde et orageuse… Là ça ne passe plus. Billet sponsorisé : Quoi ? mais cette femme est vendue, fausse et vénale, pire… une pute qui vend son âme au diable.

500 euros pour un billet rédigé en 20mn ? : Mais quelle honte !! Quel scandale !! Comment a-t-elle pu accepter cet argent (sale) ? Et dire que c’est la moitié d’un SMIC !

Et d’autres de s’écrier :

Madame X, je te signale que sans tes lectrices, c’est-à-dire moi-même, tu ne serais RIEN, c’est grâce à NOUS qui te lisons (gratuitement et avec plaisir certes) tous les jours que tu as pu recevoir cet épilateur gratos et que tu t’es faite 500 euros euros pour en parler. Aussi tu DOIS nous rendre des comptes, tu as des devoirs et des obligations envers NOUS.

Blablabla… blablabla

Moi quand je lis tout ça je me désole de la nature de certains et je me dis qu’au fond, la seule chose qui les emmerde c’est de pouvoir se faire autant d’argent aussi facilement et en aussi peu de temps. Beaucoup ont écrit que c’était “scandaleux” mais aucun n’a argumenté sur le pourquoi de ce scandale. Faut-il que chacun, y compris tous les lecteurs, s’explique sur ses revenus personnels et nous démontrer combien ils sont mérités, justifiés et moralement acceptables ?

J’éprouve plus de compréhension envers les indécrottables idéologues du net qui ont toujours pensé qu’un blog devait rester un espace vierge de tout mercantilisme.

Toutes les blogueuses qui se sont expliquées sur ce sujet et que j’ai pu lire ont bien précisé qu’elles n’acceptaient ce genre de deal qu’à condition qu’elles puissent avoir une totale liberté d’expression, et donc que leur sincérité puisse être préservée. Il ne faut pas faire l’amalgame entre une blogueuse qui “recommande” un produit moyennant rétribution et une vraie publicité que l’on voit à la télé ou ailleurs, ça n’a rien à voir, c’est juste un “échange de bons procédés” et je ne vois pas pourquoi elles s’en priveraient.

Par ailleurs, à part peut-être quelques rares exceptions, ces fameux billets sponsorisés ne représentent qu’une infime partie du contenu de leur blog, et de côté-là on a aussi vite fait de les cataloguer et de les stigmatiser en réduisant leur blog à des panneaux publicitaires.

Et puis c’est vrai aussi que l’on a l’impression qu’il n’y a que des “blogueuses” (donc des femmes) qui s’adonnent à ce genre de bassesses, celles-là mêmes que Versac aime qualifier de “poufiasses” (parce qu’elles ne parlent pas de politique ?)…

c’est pas un peu too much quand même ?

PS : Si ces blogueuses s’en prennent plein la gueule, en revanche je n’ai pas eu l’occasion de lire un quelconque représentant de régie publicitaire s’expliquer sur ce débat, je trouve ça dommage d’ailleurs…

31. Le 28 juin 2008,
Kozlika

Ce ne sont pas des billets sponsorisés, l’appellation est en soi mensongère. Un billet sponsorisé serait un billet de rédaction libre sans rapport avec le produit sponsor, comme les voitures de course sponsorisées par des marques de clopes, par exemple.

Ce à quoi nous avons affaire ici c’est bêtement un encart publicitaire dont la rédaction est effectuée par le blogueur, qui ne fait payer que la location d’espace et offre en bonus sa plume. Deux prestations pour le prix d’une et tromperie du lecteur.

Du coup, il me semble que l’appellation “billet sponsorisé” est légalement contestable, non ?

32. Le 28 juin 2008,
michel v

Pitié GreG, j’ai abandonné à la troisième ligne.

Votre entêtement à déblatérer les mêmes justifications outrées est admirable.

Moi quand je lis tout ça je me désole de la nature de certains et je me dis qu’au fond, la seule chose qui les emmerde c’est de pouvoir se faire autant d’argent aussi facilement et en aussi peu de temps.<÷blockquote>

Mais vous voir réduire encore une fois le débat à la jalouse et carrément à la nature mesquine des gens, c’est vraiment abusé.

Si vous voulez une démonstration du scandale, allez parler de ces revenus à des journalistes dont c’est le métier et qui eux ne touchent que 50 euros pour 1500 signes dans un magazine bien vendu. À peine plus quand ils rédigent un infomercial.

Enfin, je crois que je vais plutôt reprendre ma journée normalement et me limiter comme vos amies à faire une généralisation : tous ceux et celles qui traitent les contradicteurs de jaloux ont le QI d’une huître.

33. Le 28 juin 2008,
Christophe Maximin

@narvic: Je comprends bien cette loi, mais en quoi, personnellement, considères-tu que ce mode de publicité est “trompeur” ?

34. Le 28 juin 2008,
narvic

@ GreG

Quand je vois à quel point la différence s’est effacée dans la tête de bien des gens aujourd’hui, entre ce qui est de la publicité et ce qui n’en est pas, je suis un peu inquiet. C’est la confusion générale entre la vérité et le mensonge, entre la sincérité et l’hypocrisie, la moralité et la vénalité…

35. Le 28 juin 2008,
narvic

@ Christophe Maximin

Parce que c’est une publicité qui se déguise, en prenant les habits d’un billet totalement libre et indépendant, alors que celui-ci ne l’est pas, puisque c’est un acte commercial. Il y a une volonté de dissimuler le caractère commercial (sinon on mettrait un encart, tout simplement) et cette volonté traduit une intention très claire d’instiller la confusion dans l’esprit du lecteur : on procède ainsi pour endormir sa vigilance. Voilà pourquoi c’est une pratique trompeuse.

Tu noteras que, moi, je ne m’intéresse qu’au lecteur dans tout ça. Ce qui se passe dans la tête des blogueurs qui acceptent de telles pratiques, je m’en tape. Je m’amuse juste un peu de la bouillie qu’ils nous servent pour tenter de justifier l’injustifiable : oui, leur moralité en prend en coup dans l’affaire et oui, leur crédibilité est miette.

36. Le 28 juin 2008,
Charles Liebert

@Embruns : sorti du contexte, et tu oublies de dire que Deedee n’a fait que peu de billets “sponsorités” (contrairement à d’autres…), et que Bosser 2 heures sur un billet, argumenté, avec iconographies persos, et vrai fond, pour que celui-ci ne soit pas lu par ses lecteurs à cause de la mention “sponsorisé”, ça n’en vaut pas la peine, même si cela rapporte 600 euros…

@ Les autres : Ce débat se mord la queue, c’est agaçant de voir autant de coups bas et petites phrases de gamin de maternelle balancés en commentaire… quel que soit le bord, soyons clair…

Et tout comme @Versac, le Capitaine a son Prix… et je ne suis pas le seul à l’avoir entendu lors de cette fameuse soirée :)

37. Le 28 juin 2008,
Christophe Maximin

@narvic

Ce que j’en dis, mais ça n’est que mon avis, c’est que cette interdiction est “yet-another-law” qui considère le consommateur comme irresponsable, et incapable de distinguer le vrai du faux dans les propos d’une personne, sur son blog ou ailleurs.

Encore une loi qui sous-entends que le consommateur est mentalement handicapé et ne peut traiter une information comme étant publicitaire ou non. Et toi, comme beaucoup de gens manifestement, tombent dans ce cliché.

L’autre problème que je relève est que n’importe qui peut faire un article vantant les mérites d’un produit, chanter ses louanges sur plusieurs longs paragraphes, et que cela vienne “du coeur”. “Est-ce de la publicité ? oui. En quoi est-ce légal ? la personne n’a pas été payée pour cela. ” Je trouve cela extrêmement hypocrite, tout comme l’interdiction de la prostitution. Je ne tomberai pas dans le name-calling, mais je pense que la prostitution devrait être tout aussi légale que ce genre de publicité.

Je suis toujours étonné par le nombre de lois qui sont faites pour réduire l’espace des libertés en France. C’est effarant.

38. Le 28 juin 2008,
Éric

Je n’aime pas cette comparaison avec le publi-rédactionnel. Le public-rédactionnel le contenu est imposé, seule la forme peut évoluer. C’est de la publicité, mélée au contenu.

Non, les billets sponsorisées se rapprochent beaucoup plus de ce qui est considéré comme un article “normal” dans la presse. C’est à dire le critique cinéma qui n’a pas payé sa place de ciné, le chroniqueur qui a reçu un échantillon gratuit et qui trouve ça génial donc en parle, le journaliste classique qui reçoit tout son contenu d’une agence de presse et qui ne fait que le montage en ajoutant sa propre opinion, l’envoyé spécial qui a sa suite à l’hotel, ses frais, et son séjour d’une semaine payé luxe compris par l’événement qui reçoit…

Je ne dis pas que tout ça est “bien”, ni même “normal”, mais non, ça n’est pas du publi-rédactionnel, justement parce que le contenu est libre et que le billet est souhaité par l’auteur. Contrairement à Narvic/22 je trouve au contraire que ces bloggueurs ont monté un cran la qualité face aux journalistes classiques. Je n’ai vu quasiment aucun journaliste affirmer que le voyage, le produit testé, le spectacle, a été payé/offert au départ. Pourtant c’est quasiment toujours le cas. Les journalistes trouvent malheureusement ça le plus souvent normal qu’on leur paye ces “frais” nécessaires à l’écriture (oui, on parle bien d’un voyage de 3 jours dans un paradis pour tester un bête produit électronique).

Mais attention, je parle bien des billets sponsorisés dans le sens “on t’a offert quelque chose dans l’espoir que tu en parles”, pas le “tiens voilà 100 euros pour parler de X”, même si la frontière entre les deux est toute arbitraire.

39. Le 28 juin 2008,
Mr Peer

Je n’aime pas cette comparaison avec le publi-rédactionnel. Le public-rédactionnel le contenu est imposé, seule la forme peut évoluer. C’est de la publicité, mélée au contenu. Éric, jette un oeil aux règles du jeu avec ebuzzing et tu verras qu’ils demandent donc du publi-rédactionnel (mots imposés, mots interdits, droit de regard et de correction sur le billet publié…).

40. Le 28 juin 2008,
Éric

Oh, alors je date un peu. J’avais retenu les agences qui offraient les gadgets pour qu’on en parle (et qui continuent d’en envoyer si on en parle), voire celles qui offrent un peu d’argent, mais je n’avais pas fait attention que certains souhaitaient un contrôle sur le contenu. Effectivement, dans ce cas ça change tout.

41. Le 28 juin 2008,
GreG

@ michel v : Je ne peux pas avoir un cerveau d’huître, j’y suis allergique ! Tu me vois vomir mon cerveau ? (répondis-je à cette remarque stupide et condescendante) et puis tu n’es pas obligé de lire mes commentaires jusqu’au bout, y en a qui zappe dès l’énoncé de mon pseudo tu sais, hé hé.

Enfin bref, c’est toi qui réduit mes propos, je n’ai jamais affirmé que TOUS les détracteurs étaient des “jaloux”, désolé si tu t’es senti visé mais je ne faisais pas référence à tes propos ici et là, mais à d’autres réactions. Cela étant dit, je persiste et signe car je pense que le tabou de l’argent est un élément non négligeable dans ce débat. Tant qu’un blogueur gagne des broutilles avec ses pubs Adsenses ou ses billets sponsorisés (certaines n’ont touché que 10 euros pour un billet) ça passe, mais dès que ça atteint la couleur violette du billet de 500 euros ça fait scandale. Marrant de voir comme aux Etats-Unis on encense les blogueurs qui sont devenus millionnaires alors qu’en France ça restera toujours un tabou. D’ailleurs à entendre tout ceux qui utilisent Blogbang et compagnie, c’est toujours des miettes qu’ils gagnent et le seul qui a avoué sans honte avoir palpé 2000 euros/mois c’est Loïc Le Meur (comme par hasard !!)

Pour ce qui est de ta comparaison blogueur-journalistes-pigistes, là c’est moi qui te dis : pitié, pas ça !

Enfin, pour ce qui est de la notion de duperie et d’hypocrisie, je ne vois pas en quoi le fait de faire un partenariat avec une marque que l’on affectionne doit rendre nos propos mensongers et mon exemple cité plus haut résume bien l’etat d’esprit dans lequel ces blogueuses ont oeuvré.

42. Le 28 juin 2008,
michel v

@GreG : en fait je viens de comprendre, ceux qui défendent le plus ardemment ce système sont ceux qui sont envieux des sommes qui y transitent.

@Eric : il y a pire, il y a Réservoir-Blog qui impose carrément le contenu.

@Tout le monde : les arguments « je ne parle que de ce qui me plait » et « si j’aime pas le produit je peux le dire » sont bons en théorie mais démontables empiriquement.

1) Une majorité de blogueurs sponsorisés chanteraient leur amour des saucisses Herta et des tractopelles Caterpillar pour ne serait-ce que 100 euros.

2) Trouvez des exemples de blogueurs qui ont dit qu’un produit était nul et qui ont été payés par l’agence au prix prévu au départ ; le peu que je connais qui ont essayé n’ont au final pas été payés.

2 bis) Les agences demandent presque toutes un droit de regard sur ce qui sera publié : qui parle de liberté de ton, ou de liberté de critiquer le produit là ?

43. Le 28 juin 2008,
GreG

@michel v : Allez un dernier pour la route… personnellement je n’envie personne dans cette histoire, sinon je serais encore en train de pondre des billets quotidiennement et de gaver mon carnet d’adresses. Je dis seulement que chacun fait ce qu’il veut de son blog comme de son cul, que personne n’est obligé de lire un “blogueur sponsorisé”, et que finalement on fait beaucoup de bruit pour pas grand chose dans ce débat.

En effet, beaucoup de blogueuses ne parlent QUE de produits qu’elles aiment, et refusent beaucoup d’autres offres. D’une part ça leur évite de perdre leur temps à devoir pondre un billet sur un produit dont elles n’ont rien à battre, et en plus ça permet de préserver la sincérité de leurs propos, et donc de ne pas se prendre le chou avec la régie sur telle remarque négative qu’elles pourraient faire.

Ta remarque 1) : Ce n’est que ton point de vue mais il n’est pas vérifié (et pas vraiment vérifiable), mais bien évidemment qu’il doit y en avoir. Et alors ? Ca les regarde non ?

Ta remarque 2) : C’est logique, les agences ne sont pas maso tout de même, et j’imagine que ça rentre dans les clauses du partenariat.

Ta remarque 2 bis) : Là aussi c’est normal non ? mais cela ne veut pas dire qu’elles modifient tous les billets ou qu’elles imposent forcément des arguments, là on tomberait dans le publi-rédactionnel. Et puis si c’était le cas, la blogueuse pourrait très bien décider de ne plus publier son billet et de casser ainsi le deal.

Bon allez ciao.

44. Le 28 juin 2008,
narvic

@ Christophe Maximin

Ton raisonnement est excessif. A te suivre, il n’y a aucune raison de prendre de mesure de protection des gens contre les malveillants, car les gens n’ont qu’à se protéger eux-mêmes et être assez intelligents et vigilants pour ne pas tomber dans les pièges. Finalement, celui qui se fait avoir, qui est trompé, qui est piégé : c’est de sa faute ?

Non, les lois destinées à protéger le consommateur, pour rester dans notre exemple, n’infantilisent personne : elles protègent les plus faibles en édictant une règle générale, valable pour tous. Tu n’es peut-être pas concerné toi, mais d’autres personnes sont moins vigilantes, plus influençables. Elles DOIVENT être protégées de ceux qui cherchent à les tromper.

Et ceux qui cherchent délibérément à tromper doivent être dissuadés et réprimés. Non ?

45. Le 28 juin 2008,
Damien B

@narvic

Je suppose que Christophe Maximin est un véritable libéral, et qu’à ce titre il considère que les vieux, les analphabètes, les débiles, les handicapés, les simples consommateurs, sont des êtres qui ne devraient pas exister, parce qu’ils ne rentrent pas dans son modèle de l’”agent économique indépendant complètement informé”. Et c’est beau de voir comment il considère lui-même que tout le monde est assez intelligent pour faire la différence. Mais ce qui est bien, c’est que lui ne tombera absolument pas dans le troll, non non non, il sait faire la différence, comme tout le monde.

46. Le 28 juin 2008,
Christophe Maximin

@Damien B : sans commentaire.

@narvic :

Quand je lis ton argumentaire, sur le coup, je ne peux être que d’accord à 100%. Vraiment.

Cependant, je continue de penser que la loi est mal faite sur ce sujet. Car, si les “personnes sont moins vigilantes, plus influençables” doivent être protégées, au bout du chemin se trouve l’interdiction pure et simple de la publicité.

Je sais bien que la publicité mensongère est déjà interdite, à raison évidemment, mais la publicité en elle-même, a pour but de ne présenter que les avantages du produit, et d’omettre ses inconvénients.

Le mensonge par omission n’en reste-t-il pas un mensonge après tout ?

Donc, dans mon esprit, soit toutes les publicités devraient être interdites, soit elles devraient toutes être légales (sauf celles qui contiennent un mensonge factuel, et celles qui sont complètement subliminales).

Je suis en faveur de la légalisation des publicité clandestines parce que le problème est déjà en partie réglé par une autre loi: celle qui donne le droit de rétractation (d’une semaine je crois ?) après l’achat de tout produit.

Les personnes auxquelles tu fais référence, “moins vigilantes et plus influençables”, sont donc, à mes yeux, déjà protégées par la loi.

47. Le 28 juin 2008,
Al Katib

@Christophe Maximin

Mais les clefs de lecture qui introduisent la publicité ne sont elles pas partagées par tous ? Qui, en regardant l’encart publicitaire d’une chaine de TV, ne devine pas que le contenu qui va suivre est publicitaire.

Les publicités classiques existent dans un ensemble borné, quel que soit le moyen mis en oeuvre ( sonore, graphique, etc ).

Peut importe que la publicité cherche à tromper. Elle le fait depuis un espace reconnu.

Refuser, comme le fait la blogueuse sus-cité ( est-ce deedee ? ), de conserver ces clefs, c’est vouloir délibérément tromper le destinataire du message.

Que certains journalistes le fassent couramment ( comme Narvic a pu en témoigner ) n’est pas une excuse. “Il n’y a pas de méchant système, il n’y a qu’une somme d’individuelles lâchetés” ( un rutabaga pour celui qui remet l’auteur de ces lignes )

48. Le 28 juin 2008,
Damien B

Je suis en faveur de la légalisation des publicité clandestines parce que le problème est déjà en partie réglé par une autre loi: celle qui donne le droit de rétractation (d’une semaine je crois ?) après l’achat de tout produit.

Ca s’applique uniquement à la vente à distance. Sur démarchage on trouve le délai de réflexion. Bel essai de troll néanmoins.

D’ailleurs :

Je trouve cela extrêmement hypocrite, tout comme l’interdiction de la prostitution.

Sauf que la prostitution n’est pas interdite. Encore une belle tentative. C’est quand même dommage ce manque d’information.

Car, si les “personnes sont moins vigilantes, plus influençables” doivent être protégées, au bout du chemin se trouve l’interdiction pure et simple de la publicité.

Non, narvic prenait un cas particulier. Pour ces personnes là, le dernier rempart c’est l’abus de faiblesse.

Bref, ce qui vous choque, c’est l’obligation de dire “je suis rémunéré par l’entreprise qui propose ce produit pour vous en parler”. C’est le sujet initial :

J’aimerai bien que l’on m’explique le pourquoi “moral” de l’interdiction de la “publicité clandestine”, qui manifestement, n’est pas en vigueur aux États-Unis par exemple.

Comme le “§255.5 Disclosure of material connections.” du FTC GUIDES CONCERNING USE OF ENDORSEMENTS AND TESTIMONIALS IN ADVERTISING qui dit :

When there exists a connection between the endorser and the seller of the advertised product which might materially affect the weight or credibility of the endorsement (i.e., the connection is not reasonably expected by the audience) such connection must be fully disclosed. An example of a connection that is ordinarily expected by viewers and need not be disclosed is the payment or promise of payment to an endorser who is an expert or well known personality, as long as the advertiser does not represent that the endorsement was given without compensation. However, when the endorser is neither represented in the advertisement as an expert nor is known to a significant portion of the viewing public, then the advertiser should clearly and conspicuously disclose either the payment or promise of compensation prior to and in exchange for the endorsement or the fact that the endorser knew or had reasons to know or to believe that if the endorsement favors the advertised product some benefit, such as an appearance on TV, would be extended to the endorser.

Et un troll de plus… c’est Maxime qui va tirer la tronche, il va devoir vous repasser son nom de domaine.

49. Le 29 juin 2008,
Yves Duel

Ah, le “billet sponsorisé” ! le degré zéro de l’intelligence publicitaire ! L’effet boomerang pour ceux qui payent des “billets sponsorisés” pour “sponsoriser” leur propre bêtise ! Ah, le beau débat que voilà ! Y compris la question “qui PEUT résister à 500 € ?” Oui, qui PEUT ?

Bravo, camarade, faut en remettre une couche à chaque occasion !

Blah ? Touitter !

En orbite

Hedgehog Launch.

J’ai mis 10 jours pour atteindre l’espace… Hedgehog Launch.

[Via Jay is Games.]

1. Le 27 juin 2008,
xave

Tu t’emmerdes, toi, en ce moment, non ?

2. Le 27 juin 2008,
Celui

10 jours aussi.

3. Le 27 juin 2008,
Off Topic

De retour sur terre pour une courte soirée, j’allume ma machine et c’est l’hallucination.

On est tous un peu tristes de voir ça. On est un peu amers. Mais nous on est du petit personnel, on a pas notre mot à dire.

La punkitude bourgeoise.

4. Le 27 juin 2008,
nvtshl

Ben je connaissais pas embruns y a 2 minutes, mais pour sûr, là, on est raccord. Petit lien de derrière les fagots ajouté cette semaine à mes pages:

http://www.janbrett.com/…

Cadeau :)

5. Le 28 juin 2008,
Celui

Par contre, 9 jours, je n’y arrive pas.

6. Le 28 juin 2008,
Maxime

5 jours !

Enorme coup de chance dès le premier jour, ca aide :)

7. Le 28 juin 2008,
castor

3 jours. Du bol le premier jour, du bol et un parachute le second.

8. Le 28 juin 2008,
Eolas

7 jours. Et la chance n’y est pour rien.

Blah ? Touitter !