Journal de bord

lundi 26 octobre 2009

Montréal, ma ville

Ah, on parle de ma ville dans les médias français…

La liste est longue. Pots-de-vin pour contrats surévalués, financement illégal de partis, rôle quasiment reconnu de la mafia dans le bâtiment et la politique : à quelques jours des municipales du 1er novembre, Montréal est souvent comparée à Palerme.

Mais la particularité de la situation à Montréal est que les accusations de corruption visent aussi bien le parti du maire sortant que la principale forme d’opposition. Les révélations se sont succédées dans les médias, ces derniers mois, notamment autour de la personne de Tony Accurso, un riche homme d’affaires très présent dans le secteur du bâtiment. Il est soupçonné de faire partie d’un cartel de 14 entreprises ayant la mainmise sur les contrats municipaux, et pratiquant des prix supérieurs de 25 % à ceux du marché. Une partie de la surfacturation est suspectée d’avoir alimenté une caisse noire pour le parti du maire sortant, Union Montréal. L’homme d’affaire est aussi accusé d’avoir financé des voyages d’agrément pour plusieurs hommes politiques et de les avoir accueillis sur son yacht, ce qu’il dément.

Les scandales touchent aussi de près l’ancien numéro deux de l’opposition, Benoît Labonté, qui a reconnu, après l’avoir nié, avoir reçu des financements illégaux d’un entrepreneur en 2008. Il avait démissionné suite à ces révélations. Depuis, M. Labonté accuse à la fois le maire, Gérald Tremblay, mais aussi Louise Harel, la chef de file de l’opposition, d’avoir monté un “système mafieux” à la mairie pour financer illégalement les deux partis.

Le Monde : “À quelques jours des municipales, Montréal secouée par les scandales”.

1. Le 26 octobre 2009,
âne

ça se présente comment, l’élection ?

2. Le 27 octobre 2009,
Olivier G.

C’est bien la peine d’avoir quitté Paris ^^

3. Le 27 octobre 2009,
Off Topic
4. Le 27 octobre 2009,
T.

L’homme d’affaire est aussi accusé d’avoir financé des voyages d’agrément pour plusieurs hommes politiques et de les avoir accueillis sur son yacht, ce qu’il dément.

Et ça choque encore quelqu’un au Québec ? Votre Tony Accurso prend juste exemple sur nos Bolloré, Cromback (Tiffany France), Agostinelli (Prada France) ou Hernandez Ramirez (Farine Cocaïzena)…

Blah ? Touitter !