Journal de bord

“Le baromètre Léger Marketing-Le Devoir-The Gazette - Khadir, le politicien le plus populaire”.

À décharge, il faut préciser que la classe politique est très loin d’être populaire ici… Mais enfin, ne boudons pas notre plaisir, 45% des Québécois ont de la sympathie pour le leader de la gauche (ultraminoritaire au parlement — 1 député —, et n’oubliez pas que socialiste ou gauchiste sont des insultes infamantes en Amérique du Nord). Y a de l’espoir icitte. Non seulement une enclave francophone, mais en plus une enclave rouge dans le continent, ça fait rêver.

Amir Khadir, ce n’est pas pure laine non plus (vous l’aurez deviné), c’est né du côté de Téhéran. Mais je crois que tout le monde s’en fiche un peu ici. Il est plus jugé à l’aune de son apport à la société québécoise, qui est énorme en matière de discours politique qu’autre chose. C’est un peu comme le dépanneur, on se fiche qu’il soit asiatique ou persan, l’important est qu’il nous fournisse une caisse de 12 bien fraîches à n’importe quelle heure. (Les Français, prompts à la stigmatisation ethnique parleront d’Arabe du coin.)

Go, Amir, go go go.

¶17. Top French journalists are often products of the same elite schools as many French government leaders. These journalists do not necessarily regard their primary role as to check the power of government. Rather, many see themselves more as intellectuals, preferring to analyze events and influence readers more than to report events.

¶18. The private sector media in France - print and broadcast - continues to be dominated by a small number of conglomerates, and all French media are more regulated and subjected to political and commercial pressures than are their American counterparts. The Higher Audio-Visual Council, created in 1989, appoints the CEOs of all French public broadcasting channels and monitors their political content.

De l’ambassade étasunienne à Paris au Secrétariat d’État à Washington, le 25 janvier 2007. Via Acrimed.