Journal de bord

vendredi 16 septembre 2011

Why Facebook is the New Yahoo

All this copying of Google+ and integration with third-party services smacks of desperation and lack of vision. All these scattershot changes erode Facebook’s identity, and make the service even more complex and confusing.

Facebook appears to be very worried about its own decline. And it should be. While Facebook is still gaining members, a careful look at its growth reveals that the leading countries — the ones that were first to jump on the Facebook bandwagon — are actually abandoning Facebook.

The most recent numbers show that during the month of May, Facebook lost 6 million US users, 1.5 million Canadian users and hundreds of thousands of users in the UK, Norway and Russia.

I don’t think Facebook will die. In fact, I think the company will continue to survive indefinitely. I think Facebook will become the new Yahoo. Here’s what I mean.

It’s hard to remember now, but there was a time when Yahoo was the hottest company in Silicon Valley. Everybody knew, or thought they knew, that information portals would yield all the power and influence online.

As millions and billions of people got Internet connections, they would all need directories to help them find resources online, as well as search. Yahoo leveraged its traffic to drive usage of e-mail and a gazillion other services.

But the portal era faded away, replaced by the search era. Google rose to dominance to become the hottest Internet company in Silicon Valley.

But you know what? Yahoo is still a going concern. They still have a lot of traffic and bring in a lot of revenue.

Datamation, Mike Elgan: “Why Facebook is the New Yahoo”.

Excellente analyse.

1. Le 18 septembre 2011,
manu

Et ça continue… “Why Scoble is wrong about me being wrong about Facebook being Yahoo”, mike elgan - https://plus.google.com/113117251731252114390/posts/cmrXCip3uhu

Blah ? Touitter !

Impuissance

Lu quelque part.

En résumé : le cancer du poumon a résisté à la chimiothérapie, les métastases du cerveau ont résisté à la radiothérapie

On ne parle donc plus que de trouver la bonne chimiothérapie pour ralentir la prolifération sans espoir de rémission.

C’est là que tu voudrais faire un signe, trouver un truc sympa à dire. Certains vont donner dans le réconfortant qui ignore crânement la situation, mais c’est juste pas ton genre, le muscle hypocrite ne doit pas être assez entraîné ou cette fadeur bienveillante comme obligée ne te semble d’aucune utilité. Tu peux pas non plus faire des vœux style “bonne fin de vie”, “profite des derniers moments” ou “heureux décès”, c’est pas dans les usages, ça pourrait être mal pris — les gens sont d’un susceptible parfois. Alors, tu sais juste pas quoi dire.

Même pas dire que je suis triste, parce comme me l’a déjà flanqué au visage un mourrant, le survivant qui pleure, il pleure avant tout sur sa propre douleur. Et sur sa propre finitude comme dirait ma copine Ségolène.

Le seul truc con qu’il me reste, ce serait “J’aimerais pas être à ta place”.

Alors, j’ai rien dit. Et je me sens du coup très con dans mon silence.

Bon, je crois que je vais lui envoyer un “LOL cat”. C’est dire si je et la situation sont un peu désespérés.

Une fille a dit : “À la maladie s’oppose l’intensité de la vie et de l’amour.” C’est ma foi pas mal trouvé.

1. Le 16 septembre 2011,
Erwan

On peut aussi dire “je suis désolé pour toi, mais profitons de nos instants ensemble”, et négocier des sorties d’hôpital pour aller se boire des bières comme avant, quand on était insouciant. Je n’ai même rien dit quand il n’était pas dans sa chambre et que je l’ai trouvé en train de se fumer une clope en cachette dans l’escalier de secours de l’hôpital. C’est lui qui m’a dit “A quoi bon, maintenant ?”, et on en a rigolé. Si il y a un peu de patrimoine, on peut même lui conseiller de “prendre ses dispositions” (c’est le terme consacré pour dire “donne tout avant de crever, arrête de faire ton égoïste et pense aux vivants, merde !”). C’est utile et ça occupe l’esprit. Et puis on peut aussi se dire que rien n’est jamais perdu : je peux encore mourir avant lui.

2. Le 16 septembre 2011,
Karl, La Grange

1000 things to do before kicking the bucket

Blah ? Touitter !

Vrai clivage à gauche

Tellement difficile de départager la médiocritude des candidatures socialistes qu’une vraie ligne de clivage est la fort bienvenue.

Avant même le premier débat des primaires, Martine Aubry s’était, jeudi après-midi, sur le site Rue89, prononcée en faveur de la « dépénalisation » de la consommation de cannabis. Lors du débat, le sujet est réapparu avec un clivage marqué entre les partisans de la dépénalisation, voire de la légalisation, et ceux qui y sont tout à fait opposés. Jean-Michel Baylet a d’emblée souligné que son programme comprenait « la légalisation du cannabis », soulignant que ce n’était « pas la même chose » que la dépénalisation, qui « ne règle rien ».

Martine Aubry a rappelé sur le plateau de France 2 qu’elle était favorable à la dépénalisation du cannabis. De leur côté, Arnaud Montebourg et Manuel Valls et, dans une moindre mesure, François Hollande, se sont présentés comme fermement opposés à toute forme de légalisation, Manuel Valls rappelant les ravages provoqués aussi bien par la consommation que par les trafics.

Le Figaro : “Cannabis : une ligne de fracture”.

1. Le 16 septembre 2011,
ossobuco

Pour m’intéresser aux élections depuis 1974, je ne trouve pas que le cru 2012 s’annonce particulièrement médiocre mais je manque du recul que donne l’Atlantique. Même Sarkozy a une certaine grandeur dans sa folie dont le dernier symptôme s’appelle Claude Guéant ministre de l’intérieur. Au premier tour on choisit, alors je crois que je voterai Montebourg. Bien sûr tout le monde s’en fout. D’ailleurs personne ne commente. C’est dommage. Je suppose que les Québécois ont leur content de problèmes.

Blah ? Touitter !

Arianna au Québec

Arianna Huffington raconte que lorsqu’elle a lancé Huffington Post, les blogueurs étaient, ni plus ni moins, considérés comme « des gens en pyjama qui n’avaient pas réussi à être embauchés nulle part ». Elle en a profité pour lancer une flèche à ceux qui, au Québec, souhaitent l’adoption d’un titre professionnel pour les journalistes. « Cette idée est ridicule, j’aimerais bien rencontrer la personne qui l’a eue. »

Cyberpresse : “Huffington Post lancera un site québécois”.