Journal de bord

mercredi 30 novembre 2011

Plenel martyrisé

Cher Edwy Plenel,

Vous vous étonnez que nous ne fassions pas plus de publicité à la réaction de Médiapart dans notre article sur les “pure players”. Vous le faites même savoir dans un billet de blog :

http://blogs.mediapart.fr/blog/edwy-plenel/…

Nous ouvrons fort volontiers nos colonnes au débat, et évidemment au droit de réponse… quand il est justifié. Ce qui n’est pas le cas ici. Notre enquête est une enquête sérieuse, et nous avons simplement souhaité l’écrire avec humour pour rendre un sujet un peu aride plus accessible et agréable au lecteur. Nous n’avons aucun compte à régler avec Médiapart, qui n’a pas plus été “égratigné” que les autres sites.

Nous comprenons bien que Médiapart a intérêt à faire du bruit, à se poser en victime de la vieille presse (alors que l’un des auteurs de l’article travaillait encore sur le site OWNI il y a trois mois), etc. Cela sert son discours, son positionnement, et l’aide à exister. Mais nous n’avons aucune envie d’entrer dans cette guéguerre caricaturale, sinon ridicule.

Emmanuelle Anizon et Olivier Tesquet, Télérama.

1. Le 30 novembre 2011,
Damien B

Pauvre Plenel. De toute façon, d’ici une semaine il aura trouvé deux ou trois plateaux télé pour épancher son malheur et surtout son absolue vérité inplacable qui ne souffre pas qu’on lui coupe la parole et qui souffre encore moins qu’on puisse ne pas aller strictement et intégralement dans son sens. J’ai mal pour lui.

Blah ? Touitter !

La Grange à 3,99 €

Il y a des années maintenant que je lis La Grange, le site de Karl Dubost, dans le même émerveillement respectueux, récits, photographies et voyages se mêlant aux lectures et à la vie quotidienne saisie avec une sensibilité peu commune ou bien rare, et une exigence éthique forgée à une expérience incessante de confrontation des civilisations. Ajoutez une dense réflexion sur le web lui-même, puisque c’est devenu même l’activité professionnelle de Karl. J’ai fait sa connaissance à Montréal, et pas besoin de se parler beaucoup pour le considérer désormais comme une sorte d’aîné favorable (il est bien plus jeune que moi), et un proche – sans demander d’ailleurs de réciproque. J’ai appris que son premier chemin avait été l’astrophysique, ce qui est peut-être la première cohérence de l’ensemble, à moins que ce soit tout simplement cette grange normande, qui a donné nom à son site.

Mais, si lecteur que soit Karl, pas moyen de lui faire adopter l’idée d’un livre numérique à partir de son site. Refus radical de toute démarche commerciale, qui le pousse même à des archaïsmes certains sur son site (interdiction d’entrer aux moteurs de recherche, pas de recherche interne ni d’index, pas de commentaires). Et bien sûr, rien ici que de respectable.

Mais alors que dans le train bondé, contournant lentement la suite des gares bruxelloises (Schuman, Luxembourg, Nord, Central, Midi, déjà je les sais…), coup de Trafalgar : par un message twitter de Jean-François Gayrard (Jef), de NumerikLivres, qui est lui aussi au BookCamp Montréal, j’apprends que Karl a révisé sa position, et serait prêt à confier à NumerikLivres un livre traversant ses rêveries et balades.

Le tiers livre, François Bon : “défi La Grange avec NumerikLivres : ce soir 21h !”.

Un PDF ? Cool… on va enfin pouvoir faire des recherches dans les coins poussiéreux de la grange.

1. Le 30 novembre 2011,
Joachim

La vache! Est-ce qu’en opérant son 180° il a fait “meuh”?

2. Le 30 novembre 2011,
Pascale

C’est là que je me rends compte que le e-book c’est de la daube : où va t-il pouvoir écrire nos dédicaces ??? Kaaaarl ! J’veux du papier, du vrai, avec la trace de ta main dessus que je pourrai caresser à l’envie… #ShareTheLove

3. Le 30 novembre 2011,
Laurent Gloaguen

Pascale, tu frôles l’idolâtrie :-)

4. Le 30 novembre 2011,
Karl, La Grange

@Joachim. En fait, je n’ai rien fait. C’était l’erreur d’interprétation de François. Ce que j’ai fait est juste de changer la licence de la La Grange de CC-BY-NC-SA à simplement CC-BY. François Bon et Jean-François Gayrard m’avaient demandé dans le passé de publier quelque chose chez eux. Cela ne m’intéressait pas. Ma réponse a toujours été la même : le site Web existe et il me suffit. En revanche, la licence CC-BY leur permet de réaliser un travail d’édition (auquel je n’ai pas pris part). Et tout autre éditeur, amateur, etc pourrait faire de même d’ailleurs puisque la licence l’autorise maintenant.

Voilà pour la petite histoire.

L’aspect intéressant de cette initiative en dehors de la frontière du droit et des œuvres et celui du travail d’éditeur sur un texte, puisqu’ils ont décidé de publier chacun leur version aujourd’hui dans quelques heures en même temps sans s’être concertés sur le travail.

5. Le 30 novembre 2011,
Pascale

@Laurent : Je ne frôle pas, je suis dedans depuis plus de 10 ans ;-) (et j’assume)

6. Le 30 novembre 2011,
Laurent Gloaguen

Groupie.

7. Le 30 novembre 2011,
Joachim

@Karl merci pour les détails… c’est intéressant cet acte de “publication passive”.. L’intérêt va être maintenant de pouvoir comparer le travail d’édition de deux éditeurs différents sur une même base!

Et puis mon commentaire était plus une référence au son d’une certaine vache, qui fait “meu” quand on la retourne…

8. Le 30 novembre 2011,
Guillermito

Pas de commentaires sur le site de Karl, un archaisme ? Je trouve plutot que c’est d’une folle modernité, et l’assurance de ne pas voir ses textes dénaturés. Les sacs plastiques dans les supermarchés, ca a été moderne aussi, un jour.

9. Le 30 novembre 2011,
Karl, La Grange

Publié chez les deux éditeurs.

10. Le 30 novembre 2011,
Damien B

Moi, perso, comparer Karl à un sac plastique : je n’aurais pas osé.

11. Le 30 novembre 2011,
Karl, La Grange

@damien tu nous avais pas habitué à tant de timidité ;)

12. Le 30 novembre 2011,
Bslama

C’est surtout les commentaires qui sont comparés à des sacs plastiques

13. Le 30 novembre 2011,
Laurent Gloaguen

Je vais supprimer la fonction commentaires pour être d’une folle modernité…

14. Le 30 novembre 2011,
Karl, La Grange

entre folle modernité et moderne folle.

15. Le 1 décembre 2011,
Franck

C’est déjà has-been Laurent, la preuve ça fait des lustres que c’est le cas chez Karl. Tu devrais plutôt les écrire toi-même, voilà qui serait nouveau ;-)

16. Le 1 décembre 2011,
Karl, La Grange

Blah ? Touitter !

Le mauvais pot du gouvernement

Mais outre certains problèmes du système, les patients pourraient avoir un autre motif de favoriser le marché noir comme source d’approvisionnement : plusieurs s’entendent pour dire que la marijuana du gouvernement n’est pas assez puissante.

« La qualité du produit qu’ils offrent n’est pas à la hauteur des attentes des patients », tranche la présidente du conseil d’administration l’Association médicale du Québec, Ruth Élaine Vander Stelt.

« Il n’est pas bon, le pot ! » renchérit la Dre Vander Stelt, qui est l’une des rares praticiennes à avoir déjà signé un formulaire du gouvernement pour permettre à un patient de bénéficier du programme.

La Presse, Hugo de Grandpré : “Marijuana médicale: bras de fer entre Santé Canada et les médecins”.

Fait divers du jour

Trois hommes pénètrent dans le Fontainas [un bar de Bruxelles]. L’un s’en va rapidement. Les deux autres restent. Des propos et insultes à caractère homophobe sont, selon les témoins de la scène, « immédiatement » proférés à l’encontre de la clientèle du bar et de son personnel. Cinq membres du personnel sont présents à ce moment-là : quatre hommes – dont des homosexuels – et une barmaid lesbienne. L’un des deux assaillants, Xavier, s’en prend à la barmaid lesbienne. Il sort son sexe de sa braguette et lui dit : « Je vais te montrer ce que c’est un vrai homme, ça va te plaire d’y goûter »… Un attentat à la pudeur qui n’est pas du goût de l’assemblée. Un barman masculin demande à Xavier et à son acolyte de sortir du café, mais ils n’obtempèrent pas. Bien au contraire, Xavier, visiblement bien alcoolisé, se met à frapper tout ce qui bouge. Trois serveurs masculins se font d’abord molester comme pas deux. Quand vient le tour du quatrième… Xavier, 40 ans, va jusque derrière le bar pour chercher Jérémy, 23 ans. L’agresseur se fera planter un couteau à trois reprises dans le ventre.

A noter que Jérémy n’a pas été privé de liberté après avoir été entendu, ce qui laisse à penser que les autorités judiciaires pencheraient plutôt pour un scénario de légitime défense…

Le Soir, Didier Haine : “Que s’est-il passé au café Fontainas ?”.

Via Franc Belge.

La fille de la page 23

Page 23.