Journal de bord

dimanche 22 janvier 2012

Bondage is not a crime

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Le travail du photographe Amaury Grisel autour du bondage (NSFW et visuels hétérosexuels qui pourrait heurter la sensibilité de certains de mes lecteurs gays).

1. Le 22 janvier 2012,
ossobuco

Je regarderai le site demain matin au bureau par goût du risque. Cette photo-ci est surprenante et réconfortante comme un discours réussi de François Hollande au Bourget. C’était pas évident à placer, ça.

2. Le 22 janvier 2012,
Bob Marcel

Ce qui t’as attiré sur cette page ce sont les noeuds qui te rappellent la marine ?

3. Le 22 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

Bien entendu. Quelle question…

4. Le 23 janvier 2012,
ossobuco

Par lâcheté j’ai attendu la fin de l’après midi et le départ des collègues, mais je n’ai rien vu qui puisse me mettre en porte à faux avec la charte informatique de l’organisation. Comme c’était en dehors des plages horaires fixes, je suis doublement blindé. C’est même un peu barbant, la photo de La Redoute de l’autre jour me paraît bien plus intéressante. J’arrive pas à arrêter de commenter, j’ai un pb avec mon routeur SFR (une Tele2 box) sur la téléphonie fixe, malheureusement pas l’internet. Je vais essayer de me faire violence mais je promets rien.

Blah ? Touitter !

Coûteux livres

Pour avoir omis de retourner cinq livres empruntés en septembre 2007 à la bibliothèque de Repentigny et fait fi de payer une amende totalisant 268 $ (incluant les frais administratifs), elle a écopé d’une peine de 11 jours de prison. Le mandat d’emprisonnement a été émis par un juge de la cour municipale de Repentigny quatre ans plus tard, soit en janvier 2011.

[…] À la Ville de Repentigny, le directeur des affaires juridiques, Me Louis-André Garceau, raconte que le cas de cette dame désormais domiciliée à Shawinigan constitue une première en 20 ans de carrière. Le milieu des bibliothèques municipales a cependant en mémoire la cause de Suzanne Poirier, une citoyenne de Lachine condamnée en 1992 à payer une amende de 438 $ pour trois livres rapportés en retard à la bibliothèque de sa municipalité. Sa cause s’était étirée sur quatre ans et s’était rendue jusqu’en Cour suprême. Mme Poirier n’avait toutefois pas obtenu gain de cause. Elle avait dû faire des travaux compensatoires pour éviter une peine d’emprisonnement de 14 jours.

En janvier 2001, un mandat d’emprisonnement avait également été émis contre une citoyenne de Gatineau pour des livres non rendus et des frais de retard datant de 1996. À l’époque, elle n’avait pas voulu payer, jugeant que l’amende de 217 $ était trop onéreuse pour une étudiante qui devait vivre avec les maigres revenus des prêts et bourses. Par contre, elle ignorait que la Ville ne reculerait devant rien pour récupérer son dû. En 2002, elle avait finalement purgé sa peine mais celle-ci n’avait duré que quelques heures plutôt que les 14 jours prévus.

Le Nouvelliste : “Onze jours de prison pour des livres non retournés”.

Oui, au Québec, nous ne badinons pas avec ces faits de délinquance aggravée.

Dura lex…

1. Le 24 janvier 2012,
Gilles

En tant que french librarist, je sais (comme la majorité de la profession) que les amendes ne marchent pas. Maintenant, c’est plus simple : au delà de x jours de retard, la carte est bloquée (plus d’emprunts possible spour x jours) et si les livres ne reviennent pas, on sort une addition du prix des livres et on envoie au Trésor Public qui récupère les sous directement à l’abonné :) L’amende, c’est le meilleur moyen de dissuader les gens de venir rendre les livres… My 2 cents

2. Le 24 janvier 2012,
Brucolaque

J’ai découpé ma carte d’abonné en petits morceaux avec la paire de ciseaux du bibliothécaire lorsqu’il m’a demandé de payer une amende de 2 € pour un retard de trois jours. Le premier en 15 ans de fréquentation. Je n’ai jamais remis les pieds dans cette bibliothèque. Il en va des lecteurs comme des bibliothécaires : certains ne sont pas épargnés par la sottise.

Blah ? Touitter !