Journal de bord

vendredi 13 avril 2012

Facho ordinaire à Québec

Le facisme, une réaction de salubrité politique. Une tribune malheureuse dans le quotidien Le Soleil.

[…] Par ailleurs, quand on observe l’évolution du conflit des frais de scolarité, on constate qu’une clique restreinte d’apprentis révolutionnaires complétant leur stage en agitation sociale est parvenue à entraîner une partie importante des étudiants dans une grève ruineuse et antisociale. Cela oblige à s’interroger sur les moyens qu’il faudrait prendre pour éviter de telles situations.

Les activistes étudiants ont, en profitant de la pusillanimité de la police et de la complicité de certains enseignants, occupé le terrain par des manifestations et des piquetages. Ils ont prétendu que les votes extorqués lors d’assemblées manipulées auxquelles ne participait qu’une partie des étudiants leur permettaient d’exiger que tous les étudiants suivent leur mot d’ordre de grève, comme si la formule Rand s’appliquait également aux étudiants. Il ne suffit pas, pour faire échec à une opération préméditée et extra-légale comme celle-là, de prendre part aux assemblées, de déclarer publiquement son opposition ou de s’adresser aux tribunaux. Étant passé par là en mon temps, j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui ont posé de tels gestes, mais cela ne suffit pas: il faut s’organiser pour reconquérir le terrain. Dans les années 1920 et 1930, c’est ce qu’on fait les mouvements fascistes, en appliquant aux gauchistes leur propre médecine. Ceux-ci en ont gardé un souvenir si cuisant que, trois quarts de siècle plus tard, ils s’acharnent encore à démoniser cette réaction de salubrité politique. Les opposants aux grèves doivent donc cabaler, s’organiser pour franchir en masse les lignes de piquetage, apostropher les porteurs de carrés rouges où qu’ils les rencontrent, répondre à l’intimidation par le défi.

Un des facteurs qui a le plus contribué à étirer le conflit est la complicité évidente des médias à l’égard des agitateurs étudiants: traitement hostile des opposants aux grèves, attribution aux instigateurs des grèves d’une représentativité inexistante, orientation des enquêtes (ex: rémunération des recteurs) pour corroborer le discours des activistes, etc. La vraie concentration de la presse, ce n’est pas la mainmise de quelques entreprises, mais le contrôle des salles de rédaction et des plateaux de télévision par les journalistes gauchistes et leurs syndicats; les quelques chroniqueurs plus modérés (souvent des gauchistes repentis) des pages éditoriales sont loin de contrebalancer ce noyautage.. Les gens qui s’opposent aux points de vue véhiculés par les médias contrôlés par la gauche doivent se doter de leurs propres médias. On en retrouve une ébauche dans certaines radios populaires de la région de Québec et cela inquiète tellement nos gauchistes qu’ils essaient constamment de les discréditer en les qualifiant de radios-poubelles.

Elle est difficile, la route qui permettra de s’affranchir de la tyrannie des agitateurs de gauche. Contrairement à ces derniers, dont la priorité est d’attiser le mécontentement pour se hisser au pouvoir, les gens de droite s’intéressent d’abord à leurs devoirs professionnels, scolaires et familiaux, et ensuite seulement à la lutte politique. Il faudra pourtant qu’ils y viennent, s’ils veulent éviter que les activistes de gauche leur imposent des conflits perpétuels.

Le Soleil, tribune libre de Bernard Guay : “Pour en finir avec les grèves”.

Via Québec Facho-Watch.

Sans trop de grande surprise, ce discours nous vient de la bonne ville de Québec…

1. Le 13 avril 2012,
François Yergeau

Sans grande surprise ? Voilà bien l’effet délétère de la réputation de quelques radios merdiques mais bruyantes. Pour mémoire, la bonne ville de Québec a voté uniformément à gauche aux dernières élections, se tenant bien loin du fascisme. Qu’il en reste, nul n’en doute, mais SVP ne pas en faire sans examen le moindrement approfondi une marque de commerce de la ville.

Blah ? Touitter !

Québecor, empire cochon

Car dans l’empire Quebecor, tout converge, tout aboutit au même résultat, tout tend vers un but commun. L’empire Quebecor est comme un cochon. Rien ne se perd, tout se mange, on fait du gras avec la viande, de la sauce avec du gras, de l’eau avec de la sauce, tout est bon, tout peut servir, tout se recycle, tout se vend.

Synonyme: monopole.

Antonymes: choix, liberté.

Voir, Richard Martineau : “Leçon de français n° 21”.

1. Le 16 avril 2012,
Mr Peer

Tu me fais peur avec tes citations maintenant que j’ai un pied dans le groupe :)

2. Le 16 avril 2012,
Laurent Gloaguen

Ah oui, c’est vrai que tu es chez Nurun :-)

Blah ? Touitter !