Cri du coeur
Je suis homophobe.
Je hais les pédés. Sale engeance. C’est pas pour autant que j’aime les hétéros. Je suis fondamentalement misanthrope. Surtout ce soir.
Je suis homophobe.
Je hais les pédés. Sale engeance. C’est pas pour autant que j’aime les hétéros. Je suis fondamentalement misanthrope. Surtout ce soir.
Ça va faire bientôt dix ans.
Et ça me fait mal aux tripes.
Et dire ça, c’est un euphémisme.
P.S. Il n’y aurait pas eu Yves, y a longtemps que je me serais flingué. Et si vous me supportez encore aujourd’hui, tout ça, c’est de la faute d’Internet.
Laurent, je vais t’écrire la même chose que tu as écrite lors de mon « coming-out » : on ne sait pas trop quoi dire…
Je me souviens, c’était en 1995 ou 1996, alors que je découvrais Internet, que j’avais visité ton site personnel. Il était empreint d’une profonde tristesse. L’ami était partout, sa présente absente était très forte. J’avais alors était très ému, parce que, jeune alors, je pensais peut-être un peu facilement qu’être homosexuel, c’était échapper à cette contingence essentielle : la mort de l’autre. La langue n’a pas de mot d’ailleurs pour désigner celui d’un coupe de garçons ou de filles qui reste seul. Je n’aime pas le mot “veuf” parce que certains lui associent une connation évidemment moqueuse. Bref, je suis triste pour toi.
Je suis trop con pour te confier quelque chose d’intelligent. Aussi, je me limiterai à deux grandes banalités :
Si tu n’avais pas traversé cette cruelle épreuve, tu ne serais pas celui que tu es aujourd’hui. Et si tu n’étais pas là, notre blogo serait bien fade.
Je comprends.
Mais qu’ai-je fait pour mériter un Damien dans mes commentaires ?
En tout cas, celui dont il est question est franchement bien lourd… Tu nous fatigues “Damien”, avec tes “commentaires” dont on sait déjà, rien qu’en voyant la signature et le nombre de lignes, qu’on ne va pas le lire et se contenter de hausser les épaules en soupirant “Pfff, C’est qui, ce con”…
Bon, c’est un boulet, mais la métaphore filée de l’incrust dans l’appart, elle est signe d’un certain esprit. C’est encore plus inquiétant.
J’ai coutume de dire qu’on ne “mérite” pas un “commentateur” de ce type : on l’attrape. Comme on attrape des morpions, la gale, ce que tu voudras.
Gicle-le, c’est du temps perdu. Ça ne sait pas s’arrêter quand la bienséance l’impose, ces machins là.
En fait, tu l’encourages en lui répondant. La démocratie et la liberté d’expression, c’est aussi le droit d’ignorer.
J’aime bien ce qu’il écrit “Grosse Fatigue”,en tout cas il se la pète pas.
Arrêtez la stigmatisation sur le prénom !
Veuve Tarquine
M’en fout, je t’embrasse quand même et je pense très fort à toi…
Blah ? Touitter !