Interrogé par Daniel Schneidermann sur Arretsurimages.net, Jean-Michel Dumay président de la société des rédacteurs du quotidien aborde la question de l’activité du Monde interactif et de la relation avec le quotidien papier. […]
Sur LePost.fr : “en deux clics on tombait sur une video d’un joueur argentin qui se masturbait devant une webcam. […] Nous souhaitons débattre (pour savoir) si ce site avait sa place dans un groupe avec des journaux de qualité. […] Ce n’est pas mon univers, je m’interroge. Il y a des groupes de presse qui pour survivre dans un coin de leur groupe avaient développé à l’époque du minitel rose des sites qui permettaient de rapporter de l’argent (NDLA: Le Nouvel Obs). Je pense qu’il y a d’autres moyens de se développer que celui-ci d’autant plus que celui-ci n’est pas rentable avant un certain délai or nous avons besoin de fonds dès aujourd’hui. […] Je préfererais l’information de qualité.”
Il est vrai qu’on imagine mieux “un mix de l’info” comme LePost.fr dans le giron de TF1 aux côtés d’un Wat.tv, que lié à un quotidien comme Le Monde, naguère dit “de référence” (mes plus jeunes de mes lecteurs ne connaissent pas cette époque, c’était quand L’Aurore existait encore).
Sinon, pour la branlette gratuite sur Internet, il y a quand même mieux, il y a Xtube.com par exemple.
le post.fr c’est le truc où il salarie monsieur birenbaum
toujours blanc comme neige devant la vérité
celui qui balançait les infos données par la rédac’ de 20minutes çà attire du traffix - tellement c est marketé!
lepost est pourri
Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Il est dit « en deux clics » cela veut-il dire deux clics sur le site ou deux clics vers des sites extérieurs ?
Parce qu’en deux clics on accède à beaucoup de choses. En deux pas dans une rue anodine on peut rentrer dans un cinéma porno aussi. Cela ne fait pas de la rue quelque chose de moindre. Je suis un peu perplexe.
ah cé bein vré ça ma bonne dame ! quand on voit skon voit et kon sé skon sé, on a raison d’pensé ckon pense !
vla ti pas ke l’aut jour le ternet il a tourné la tète à mon bébert, après sa visite chez le proctologue je l’ai retrouvé chez Madame Clôdeu ! “c’est pas ma fôt” kil me dit le bébert, “j’ai cliké à goche et pis encore à gôche et m’suis retrouvé là par erreur !”
Dumay reconnaît d’ailleurs dans l’interview que la vidéo en question n’est pas hébergée sur le site du post.fr.
Tu mets le doigt sur un point très intéressant. Avez-vous déjà compté le nombre de liens sortants depuis les sites de journaux comme Le Monde, Libération ou Le Figaro ? Il n’y en a pas. Tous ces sites sont des cul-de-sac du web !
Dans les sites de presse classique, il n’y a que le Nouvel Obs qui joue le jeu de proposer une sélection de liens externes pour compléter l’info d’un article.
Tous les autres sites sont refermés sur eux-mêmes et considèrent leur lecteurs comme une sorte de captif, que l’on doit empêcher de partir, retenir prisonnier.
A mon avis, c’est un symptôme très clair de la grande difficulté des journalistes venant du papier à comprendre la logique du net comme un réseau de liens, dont chaque point n’est qu’un noeud, une bifurcation vers ailleurs.
Ils raisonnent en “captage d’attention” du lecteur selon les mêmes techniques professionnelles que sur le papier. Ils ne voient leur site qu’à travers sa Une, comme un journal, alors que leurs statistiques de consultation leurs indiquent pourtant bien que ce n’est pas le chemin d’accès principal (la moitié de leur trafic vient de Google et va directement au coeur du site, le reste se repartit entre l’accès direct à la une, les flux RSS et les liens entrant).
lepost.fr est la première expérience issue de la presse classique a tenter de faire exploser cette vision étriquée des sites de presse. Alors en effet, ça devient une sorte d’auberge espagnole. On va sur le site du Monde, ou de Libé, etc. Mais on passe par celui du Post, de lien en lien, comme sur un blog… et on trouve sur le post.fr tout et n’importe quoi, comme sur n’importe quelle plate-forme de blogs.
C’est un très gros effort intellectuel pour un journaliste venant du papier de comprendre ce fonctionnement radicalement différent de ce qu’il connaît et de ce qu’il maîtrise. Du coup Dumay ne voit dans le post que la menace de dérive (qui existe effectivement et que l’on rencontre partout ailleurs sur les blogs d’ailleurs), le risque de ne pas tout contrôler et valider en amont, mais il ne voit pas que si les sites de presse ne parviennent pas à attirer ces internautes zappeurs et papillonnants, leur audience ne décollera jamais, ils resteront des niches, animés de temps en temps par un coup de buzz, mais ils ne seront jamais rentables…
On peut discuter autant qu’on veut du succès ou pas du post.fr (c’est d’ailleurs une expérimentation, en version béta), mais la critique de Dumay passe à côté de l’enjeu à mon avis…
Merde, si Karl se met lui aussi à faire du off-topic…
@Robert : quand j’étais jeune, on parlait souvent du Monde comme le “quotidien de référence”, notamment, je suppose, en raison de sa couverture internationale. Force est de constater que cette expression est de moins en moins entendue.
Finalement, c’est “Branle-toi avec Embruns”… plutôt qu’avec lepost.fr…
Le premier est nettement plus mignon et mieux monté (1mn40 avant la fin), mais c’est moins furtif avec le second (1mn04 avant la fin).
A moins d’être éjaculateur précoce, mieux vaux donc visionner la seconde vidéo avant la première, histoire de s’échauffer un peu avant de finir par le meilleur. Miam ;-)
Pour le Monde, je me demande en fait si ce n’est pas au choix du journaliste. (S’il y a une personne de la rédaction du Monde dans la salle de commentaires ? Faites vous plaisir et donnez nous les règles internes pour lier ou ne pas lier.)
Le site de la BBC met des liens dans la colonne de droite.
C’est un rapport innovant que va recevoir lundi Xavier Darcos sur le métier d’enseignant. L’idée centrale de ce document, encore en cours de finalisation, et dont le Figaro a pris connaissance ? Dessiner l’avenir d’un métier qui deviendrait plus flexible et serait fondé sur un nouveau système de rémunération. Derrière ce principe, se profile une ébauche de rémunération au mérite. Ce rapport servira de base au ministre, qui devrait au printemps annoncer ses propositions de réformes. [Le Figaro : “Les profs pourraient être rémunérés au mérite”.]
Avec des expressions comme “rémunération au mérite”, j’imagine qu’après les chauffeurs de taxi, nous allons entendre les enseignants…
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Mise à jour, 16 h 50 :
PARIS (Reuters) - Michel Rocard annonce qu’il a démissionné de la commission sur le métier d’enseignant pour dénoncer “l’exploitation politique mensongère et manipulatrice” des travaux du groupe “initiée par Le Figaro”.
“Le Figaro voudrait créer un vaste conflit social pour avoir le plaisir de le commenter qu’il ne s’y prendrait pas autrement”, accuse l’ancien Premier ministre socialiste, en allusion à l’article du quotidien intitulé “Rocard propose de payer les profs au mérite”.
Non seulement il est “parfaitement indélicat” de citer un seul membre et non le rapport collectif de la commission Pochard mais il est aussi “inadmissible” de choisir un tel titre, poursuit le député européen dans un communiqué.
Rémunération au mérite ? Comment quantifie-t-on le mérite d’un prof ? (si quelqu’un répond selon les notes des élèves, ça va être une franche rigolade).
Alors d’après les détails à la radio, il s’agirait juste de revoir les bases de notation des inspecteurs… Ce n’est pas ça qui augmentera leur nombre (d’inspecteurs), et donc la fréquence des inspections. (d’autant que 50% de la note provient toujours du directeur d’établissement si je me souviens bien, il faut donc mieux être très gentil avec lui…).
Bob : (concernant les 50%) pour le secondaire je ne sais pas, pour le primaire, ce n’est pas du tout le cas.
Mais oui, globalement, on peut considérer que la notation des inspecteurs joue déjà un rôle de “distinction au mérite”. Quand on voit comment ça se passe, je me dis qu’on a pas fini de rire (jaune).
Définir des “indicateurs” de performance n’est pas insurmontable. Même pour les profs. Après tout ils réussissent bien, eux, à définir des critères d’évaluation qu’ils appliquent à des élèves, alors que tout le monde dénonce cependant l’hétérogénéité des classes…
Ça suppose, du dialogue, de l’intelligence partagée et surtout cela suppose de laisser au vestiaire certains schémas considérés comme vénérables alors qu’ils ne sont que poussiéreux….
Alors plus que la notion de mérite je crains que le vrai point de crispation soit l’idée que chacun se fait du mot “dialogue”.
La méthode d’évaluation actuelle des enseignants n’en a que le nom. Le système de notation est grotesque et hypocrite, puisque tout le monde a 19/20 ! Il n’est peut-être pas idiot de mettre fin à cette mascarade…
S’il est légitime d’évaluer les enseignants, et pourquoi ce ne le serait pas ?, il faut le faire sérieusement. Aujourd’hui, c’est une plaisanterie.
La prime au mérite existe déjà dans la police nationale. C’était l’accessoire indispensable à la culture du résultat. La carotte est le catalyseur du chiffre. On vit dans un monde merveilleux…
(@ Bob : dans la police, la répartition de la somme due au “mérite” des effectifs est à la discretion de la hiérarchie..)
La méthode d’évaluation actuelle des enseignants n’en a que le nom. Le système de notation est grotesque et hypocrite, puisque tout le monde a 19/20 !
Que le système de notation soit à revoir, car étriqué, on peut l’envisager. Mais dire que tout le monde a 19/20 !!! euh… C’est une caricature j’espère ?
Pour rappel il y a deux notes (je parle du secondaire) : une note délivrée par le chef d’établissement tous les ans (sur 40) et une note pédagogique (sur 60) délivrée… quand l’inspecteur a le temps d’inspecter !
C’est étriqué car ces notes sont encapsulées dans des limites dépendantes de l’échelon de l’enseignant.
Mais bon, revoir ce type de notation, c’est un vaste débat (n’est-ce pas Garf ? ;-) )…
De toutes façons, la seule influence que peut avoir une excellente note (par rapport à la “norme” pervertie qui est d’en mettre seulement une très bonne), c’est d’accélerer (un peu) l’avancement dans les échelons, normalement exclusivement basé sur l’ancienneté.
Elle ne peut en aucun cas ralentir l’avancement, puisque celui-ci est par définition automatique.
Quant à envisager que la note pourrait sanctionner, vous voulez déclencher un nouveau mai 68 ou quoi ?
Déjà qu’attribuer une note plus basse d’une année sur l’autre doit forcément s’accompagner d’un rapport circonstancié pour le justifier (il en est d’ailleurs de même pour attribuer une note hors des fourchettes d’augmentations définies à l’avance (!) ).
Je rigole car je viens de lire ça dans les commentaires du fig :
Les inspecteurs ne servent à rien: il faut se baser sur le nombre d’élèves qui ont progressé, et sur le nombre de réussites (les notes).
Elle a l’air sincère la brav’dame, son commentaire n’est même pas nauséabond comme peuvent l’être d’autres. Sauf qu’elle n’a sûrement pas entendu parlé des CCF (Contrôle en Cours de Formation). Pour les CCF, c’est le prof qui fait le sujet, surveille ses élèves et en corrige les copies (non anonymées, bien sûr).
Faut être réaliste : si le mérite est basé sur les notes des élèves, un prof ne va pas se tirer une balle dans le pied en mettant des mauvaises…
Rocard se fout de la tronche du monde, une fois de plus. Il déclare que les enseignants sont notés sur 20 (ce qui n’existe pas, la notation est de 40+60), ensuite que ces notes ne veulent rien dire (ce qui n’est pas exact, car tout le monde n’a pas la même note pédagogique ou administrative en milieu et fin de carrière), que l’on devrait récompenser d’autres tâches (mais elles le sont déjà par des primes pour les déplacements, conseils, réunions, etc., des indemnités pour les corrections, oraux, des heures sup (assez mal payées en fait, souvent la moitié de leur valeur) pour les projets pédagogiques. Bref, les profs sont déjà récompensés au mérite, très mal, mais il réinvente l’eau tiède ! Un prof qui aura été inspecté en moyenne tous les deux-trois ans peut espérer passer d’un échelon à l’autre au grand choix, ce qui veut dire gagner dix ans sur une carrière. Or, ce n’est pas rien, cela peut représenter facilement 500 euros par mois si l’on passe en hors-classe, à âge équivalent, voire plus avec le passage du statut de certifié à celui d’agrégé et pourquoi pas d’inspecteur ou de chef d’établissement (lesquels ont des primes selon le nombre et la qualité des projets déposés par leurs enseignants) ? Encore faut-il être inspecté régulièrement et certains demandent, attendent une inspection depuis plus de dix ans ! Rocard ne connaît strictement rien à la question, n’a pas jugé bon de l’étudier (comme Attali qui énonce des sottises sur le socle de connaissances) et il le prouve une nouvelle fois. Il n’avait rien à faire dans cette commission bidon. Et il découvre un peu tard qu’il est le dindon de la farce. Comme auparavant…
Pour répondre à Dominique, je suis professeur des écoles et je suis noté sur 20. J’ai peu d’expérience en la matière, mais il me semble qu’il y a un barème départemental qui indique selon l’échelon ou l’ancienneté (au moment de l’inspection) une “fourchette de notes”.
Oui, il existe une fourchette de notes aussi dans le secondaire par échelon. Mais figurez-vous qu’un chef d’établissement a pour la note administrative sur 40 (on commence presque tous à 36) :
1) le pouvoir de ne pas augmenter la note, ce qui coûte très cher au bout de quelques années (il y a donc des collègues en dessous de la fourchette et aucune augmentation n’est automatique) ;
2) de baisser la note. Cette mesure est rarement prise et elle nécessite un rapport, mais elle existe. Simplement, les chefs d’établissement réclament des pouvoirs qu’ils possèdent déjà ! Mais ce serait une sanction aussi pour eux que d’avouer qu’ils doivent baisser les notes de trop d’enseignants.
Ensuite, le collègue qui n’a pas été inspecté depuis dix ou vingt ans, et cela existe, aura sa note sur 60 non revalorisée, or dans le secondaire c’est la note pédagogique qui compte le plus et qui commence le plus bas. Pas d’inspection ou une mauvaise inspection et vous devez attendre un, deux, trois ans de plus une augmentation.
Après il faut voir que les avancements fonctionnent par déciles et qu’un collègue de SVT et un d’HG avec une note globale de 90 au même échelon peuvent avancer différemment. Pourquoi ? parce qu’en SVT on aura plus de gens qui ont la même note qu’en HG, et donc on choisira en fonction de l’ancienneté dans le poste, puis de l’âge. Or il faut 25 % dans le grand choix et 25 % à l’ancienneté, selon une belle courbe de Gauss. Donc on ratiboise des gens qui peuvent avoir des mérites et des profils similaires mais qui exercent dans des disciplines différentes.
C’est un peu plus complexe que les âneries de Rocard.
Dominique (je cite) “…la note administrative sur 40 (on commence presque tous à 36) …”
Je note les profs. Un professeur sur son premier poste est en général noté entre 30 et 32/40. Dès la 2ème année d’enseignement, une fois les calculs de reclassement faits, le prof débutant se retrouve au 3ème ou 4ème échelon. 6 ou 8 ans plus tard le prof sera au 6ème échelon. Et une note de 36 (et je fais part de mon expérience dans 4 académies différentes) correspond en général à un prof qui est déjà aux alentours du 6ème échelon.
Ceci pour dire que si “Rocard se fout de la tronche du monde” (je cite encore) il ne faut veiller à ne pas tomber dans les mêmes travers caricaturaux ou les mêmes approximations…
Alors non, les profs ne commencent pas presque tous à 36. Les barêmes et les fourchette de notes qui nous proposés/imposés l’interdisent.
Et il y a autre chose aussi, si je ne m’abuse c’est 20% grand choix, 30% choix et 50% ancienneté. A vérifier qd même, mais on est loin de la courbe de Gauss ;-)
Mais c’est vrai aussi que quand Rocard annonce que toutes les notes sont entre 18 et 19,5, il pousse fort le bouchon.
Je ne connais pas les grilles des profs des écoles (puisque c’est d’eux dont il semble être question), mais ça m’étonnerait bcp…
Bon, enfin, pour conclure : on est déjà au mérite, c’est juste que ces fameuses fourchettes tronquent un peu les résultats car elles sont sans doute trop rigides.
Une dernière couche qd même : 36/40 en note administrative, ce n’est même pas le 6ème échelon (enfin, pour un PLP) : c’est le 9ème ! (fourchette 35,5/37)
L’effectif de sa classe en est certainement une bonne approximation pour commencer. Le revenu moyen des parents de ses élèves également. Le salaire moyen de ses anciens élèves aiderait certainement, également. Et je passe sur l’évaluation par les compagnons de son kolkhoze.
Mais je suppose que la recherche fondamentale parviendra à résoudre la grande question de la vie, de la mort, de l’univers et du reste avant d’avoir percé le mystère de l’évaluation de l’enseignement.
J’ai passé une excellente soirée hier à République des blogs. Une rare concentration d’esprits fins et cultivés. Je ne connaissais pas bien M. Raveline, je fus heureux de parler avec lui et surtout d’entendre de douces choses à mon endroit.
M. Le Maudit était déchainé (il avait bu…), Authueil plus protestant que jamais, Maître Eolas avait des conversations de geek avec le charmant Celui, le non moins charmant Luc Mandret a beaucoup fait le trottoir (au milieu d’un troupeau modemiste), Quitterie Delmas devrait savoir que l’on se couvre en hiver… Vraiment, une excellente soirée.
Et pour une fois, les gauchistes n’ont pas fait leur habituel caprice de diva et ont condescendu à se mélanger au reste du monde.
@Eolas: C’est Martin P. Je ne sais pas encore comment présenter la joute verbale mémorable ainsi que les divers vols de frites et explications de textes.
Un jour on apportera un vrai gauchiste, ça fera mal :o)
J’en ai été tout aussi heureux. C’est drôle d’avoir un lien “embrun”, tout d’un coup, on a une espèce d’énorme barre dans les statistiques de fréquentation. En fait, le graphique deviendrait presque obscène. Ca doit être ça, “l’effet Embrun”.
J’ai regretté de ne pouvoir venir. Alors, Eolas est-il venu avec son nouveau vélo en titane ?
(c’est une plaisanterie qui ne devrait pas en être, car s’il y a un vélo qui gagnerait à être en titane, c’est bien un encombrant vélo de ville comme le sien)
Encombrant, ce n’était pas une grosse critique, il est confortable aussi, on n’a rien sans rien ; pour l’avoir vu je sais que ce n’est pas un vélo de ville lambda.
Je comprends pourquoi le Maître ne passe pas au titane, c’est que ça serait trop léger, et ça diminuerait sa dépense calorique journalière, ce qui serait néfaste pour sa ligne (ligne un peu arrondie oserais-je dire, il faut bien qu’il ait des faiblesses cet homme-là, ça ne serait pas humain sinon).
(je vais me planquer…)
Heu, Eolas était en vélo à plusieurs roues parallèles qui vont très vite sur des rails en sous-sol, et dans lequel on peut mettre beaucoup de monde. Ouais, c’est moins sexy et en acier principalement, mais j’ai cru comprendre qu’un rhume était dans le (mauvais) coup.
A Spanish businessman withdrew a controversial lawsuit Wednesday against the family of a teenage boy he struck and killed while driving a luxury car.
Tomas Delgado had filed a suit asking the dead boy’s parents to pay him €20,000 ($29,400) on the grounds that the collision that killed their teenage son also damaged his Audi A-8.
News of the case sparked outrage in Spain and generated deep sympathy for the parents of 17-year-old Enaitz Iriondo Trinidad. He was riding his bicycle home to a campground when Delgado’s car hit and killed him in August 2004.
@Laurent: c’est pas ce qu’ils disent dans Ally McBeal.
(J’ai failli ajouter un “lol”, histoire d’etre sur de me faire comprendre, mais je me suis dit que je pouvais m’accorder le luxe d’etre subtil de temps en temps.)
Selon le dossier de la Guardia Civil (la gendarmerie espagnole), Eraintz Iriondo, 17 ans à l’époque des faits, roulait à vélo sans casque ni bandes réfléchissantes (obligatoires en Espagne) en cette soirée d’août 2004. Il aurait grillé un stop juste avant d’être percuté par le véhicule de Tomas Delgado Bartolomé, 43 ans, qui roulait à 113km/h sur une route limitée à 90km/h.
Mais selon un rapport d’experts engagés par la famille, le choc se serait produit plusieurs mètres après le stop et la voiture circulait entre 165 et 182 km/h. Mort sur le coup, Enaitz avait été projeté à 18 mètres de hauteur et son corps retrouvé à 107 mètres de l’impact, selon le même rapport.
@Jujupiter
Justice ? Ba c’est par exemple rembourser quelqu’un quand on a abimé sa voiture.
Je trouve cette affaire de très mauvais gout, le type passe pour un type qui est proche de ses sous, mais si l’accident à vraiment causé 20 000 euros de dégâts … :(
(je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais me faire descendre en flammes pour ce commentaire :|)
@Jiel : de toutes façons, même à 90 km/h, le cycliste n’avait guère de chance de s’en sortir. (et hop, moi aussi candidat à la descente en flamme)
PS: je me sers de mon vélo tous les jours
Je trouve qu’ils s’en sortent bien ces braves gens!
Tout comme Manu, je crois qu’il faut rembourser les dégats que l’on cause!
Et par la faute de cet inconscient de vélocipédiste, il ne fait aucun doute que la chaussée à dû être maculée de sang, de morceaux de vicères et de cervelle floquée.
Avec un tel accident, on peut supposer que plusieurs agents municipaux auront probablement dû se déplacer et nettoyer les dégats avec l’aide d’un engin de nettoyage! Et je suis presque certain que dans sa grande magnanimité - faiblesse conviendrait mieux - la ville n’aura pas présentée la facture du nettoyage à la famille.
Et l’argent de la ville, il vient d’où, je vous le demande! Il vient des citoyens! Et la ville a dilapidé l’argent des citoyens pour nettoyer des dégradations commises par la faute d’un jeune irresponsable!
Moi, je serai les citoyens, je demanderai réparation sur le champs.
Manu, si tu t’en sens le courage, je m’associe à toi pour aider les pauvres gens victimes de ce jeune irresponsable à vélo!
Je suis scandalisé que personne ne défende l’exploit de ce jeune sportif espagnol qui pulvérise littéralement d’un seul coup le record mondial de saut en hauteur (18m) et en longueur (107m). Pfui, vous ne vous intéressez qu’à l’argent et vous ignorez la beauté du geste.
@Manu: imaginons un instant que l’automobiliste ait percuté un poteau à la place d’un cycliste? Qu’il ait bousillé pour 30 000€ sa voiture? Penses-tu vraiment que la ville aurait du lui rembourser 30 000€ alors qu’il roulait beaucoup trop vite et que de toute manière, quelque soit la vitesse, il n’avait pas à rentrer dedans?
En fait ce qui me gênait dans cette affaire, c’est que le type a été jugé non responsable de l’accident, à priori, mais doit tout de même en assumer les conséquences (dégradations de son véhicule)…
Comme je le disais plus haut, ici c’est caricatural (le type allait trop vite, et semble avoir des moyens), mais dans des circonstances un peu différentes la solution “juste” n’aurait pas été si évidente.
bref, c’est trop tard, on est passé à autre chose sur Embruns ^^
On parle beaucoup d’identité tracée, traquée, fichée, qui interroge, qui fait peur, même - surtout ? - pour les plus avisés. Et puis il y a ces formidables usages quotidiens de l’identité numérique : expression, simulation, jeux, mise en scène, mise en valeur, construction de réseaux, etc. Et si nous oubliions un instant tout cela ? Et si nous sortions un peu des autoroutes numériques ? Car au juste, en matière d’identité numérique, si vous n’aviez pas de limites, qu’est-ce qui vous ferait vraiment triper ? Qu’est-ce qui vous permettrait de pousser un vrai “wow” d’admiration ? Quelle est le fantasme secret que vous n’avez jamais osé publier ? Qu’est-ce qui vous ferait vous précipiter comme la dernière mouche sur la confiture ? [Identités actives : “Rêves d’identité numérique”.]
Ouahh j’avais aussi lu Apple et à plusieurs reprise en plus! voyais pas très bien le rapport avec l’article (et encore que je pensais que c’était en relation avec l’histoire du flicage des clients de l’iphone…) fin bref je m’en suis rendu compte seulement en lisant ton commentaire RaDe! Comme quoi, on est vraiment formaté par toutes ses marques et publicités! pas bon d’être un geek pour la santé de notre cerveau! ;-)
Aaaaargh, et je découvre ce matin qu’un de mes potes, excellent photographe mais très mauvais à la gestion de mail, me fait du piggybacking : il a cru bon de répondre à tout le monde avec son propre petit message.
Je suis cramoisi de honte. J’espère que personne d’autre n’aura cette idée. Gn!
ol
le post.fr c’est le truc où il salarie monsieur birenbaum toujours blanc comme neige devant la vérité celui qui balançait les infos données par la rédac’ de 20minutes çà attire du traffix - tellement c est marketé! lepost est pourri
Lancelot
C’est marrant, cet article tombe au même moment où un article sur LePost descend le site @si.
http://www.lepost.fr/…
Coïncidence ? Je n’y crois pas …
Lancelot
LePost n’est certes pas parfait, mais il suffit de chercher et trouver les “posteurs” intéressants.
Laurent Gloaguen
Tu veux parler de Birenbaum, je suppose ?
Lancelot
Oui je pense à lui, mais aussi à Bonnet, à Décaféiné, à Salam, à Richard, à Rica, à calvero, et à plein d’autres …
karl, La Grange
Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Il est dit « en deux clics » cela veut-il dire deux clics sur le site ou deux clics vers des sites extérieurs ?
Parce qu’en deux clics on accède à beaucoup de choses. En deux pas dans une rue anodine on peut rentrer dans un cinéma porno aussi. Cela ne fait pas de la rue quelque chose de moindre. Je suis un peu perplexe.
karl, La Grange
Un petit Off. Pour ceux qui ont faim de la Pomme
tao
ah cé bein vré ça ma bonne dame ! quand on voit skon voit et kon sé skon sé, on a raison d’pensé ckon pense !
vla ti pas ke l’aut jour le ternet il a tourné la tète à mon bébert, après sa visite chez le proctologue je l’ai retrouvé chez Madame Clôdeu ! “c’est pas ma fôt” kil me dit le bébert, “j’ai cliké à goche et pis encore à gôche et m’suis retrouvé là par erreur !”
tardif
@Karl
+1
Dumay reconnaît d’ailleurs dans l’interview que la vidéo en question n’est pas hébergée sur le site du post.fr.
Tu mets le doigt sur un point très intéressant. Avez-vous déjà compté le nombre de liens sortants depuis les sites de journaux comme Le Monde, Libération ou Le Figaro ? Il n’y en a pas. Tous ces sites sont des cul-de-sac du web !
Dans les sites de presse classique, il n’y a que le Nouvel Obs qui joue le jeu de proposer une sélection de liens externes pour compléter l’info d’un article.
Tous les autres sites sont refermés sur eux-mêmes et considèrent leur lecteurs comme une sorte de captif, que l’on doit empêcher de partir, retenir prisonnier.
A mon avis, c’est un symptôme très clair de la grande difficulté des journalistes venant du papier à comprendre la logique du net comme un réseau de liens, dont chaque point n’est qu’un noeud, une bifurcation vers ailleurs.
Ils raisonnent en “captage d’attention” du lecteur selon les mêmes techniques professionnelles que sur le papier. Ils ne voient leur site qu’à travers sa Une, comme un journal, alors que leurs statistiques de consultation leurs indiquent pourtant bien que ce n’est pas le chemin d’accès principal (la moitié de leur trafic vient de Google et va directement au coeur du site, le reste se repartit entre l’accès direct à la une, les flux RSS et les liens entrant).
lepost.fr est la première expérience issue de la presse classique a tenter de faire exploser cette vision étriquée des sites de presse. Alors en effet, ça devient une sorte d’auberge espagnole. On va sur le site du Monde, ou de Libé, etc. Mais on passe par celui du Post, de lien en lien, comme sur un blog… et on trouve sur le post.fr tout et n’importe quoi, comme sur n’importe quelle plate-forme de blogs.
C’est un très gros effort intellectuel pour un journaliste venant du papier de comprendre ce fonctionnement radicalement différent de ce qu’il connaît et de ce qu’il maîtrise. Du coup Dumay ne voit dans le post que la menace de dérive (qui existe effectivement et que l’on rencontre partout ailleurs sur les blogs d’ailleurs), le risque de ne pas tout contrôler et valider en amont, mais il ne voit pas que si les sites de presse ne parviennent pas à attirer ces internautes zappeurs et papillonnants, leur audience ne décollera jamais, ils resteront des niches, animés de temps en temps par un coup de buzz, mais ils ne seront jamais rentables…
On peut discuter autant qu’on veut du succès ou pas du post.fr (c’est d’ailleurs une expérimentation, en version béta), mais la critique de Dumay passe à côté de l’enjeu à mon avis…
Robert
“Le Monde, naguère dit “de référence” (mes plus jeunes de mes lecteurs ne connaissent pas cette époque, c’était quand L’Aurore existait encore).”
Laurent > On me le dit aussi souvent que “Le Monde, c’était mieux avant” mais à quelle(s) époque(s) penses-tu en disant ça ?
tao
entièrement d’accord avec la remarque de Karl et le commentaire de Tardif.
Laurent Gloaguen
Merde, si Karl se met lui aussi à faire du off-topic…
@Robert : quand j’étais jeune, on parlait souvent du Monde comme le “quotidien de référence”, notamment, je suppose, en raison de sa couverture internationale. Force est de constater que cette expression est de moins en moins entendue.
Laurent Gloaguen
Au fait, personne n’a le lien vers la video du joueur argentin, svp ?
VinZ
@Laurent : Si on m’avait dit qu’un jour je posterai un lien vers des vidéos de footballeurs en train de se masturber…
tardif
Finalement, c’est “Branle-toi avec Embruns”… plutôt qu’avec lepost.fr…
Le premier est nettement plus mignon et mieux monté (1mn40 avant la fin), mais c’est moins furtif avec le second (1mn04 avant la fin).
A moins d’être éjaculateur précoce, mieux vaux donc visionner la seconde vidéo avant la première, histoire de s’échauffer un peu avant de finir par le meilleur. Miam ;-)
Laurent Gloaguen
Merci pour le lien :-) J’adore le football…
eric.daspet.name
Internet est devenu le premier outil pour la masturbation, intellectuelle ou pas.
karl, La Grange
@tardif.
Le Monde dans sa rubrique techno met des liens vers le Web, par exemple un article à propos du rachat potentiel de Yahoo! par Microsoft.
Pour le Monde, je me demande en fait si ce n’est pas au choix du journaliste. (S’il y a une personne de la rédaction du Monde dans la salle de commentaires ? Faites vous plaisir et donnez nous les règles internes pour lier ou ne pas lier.)
Le site de la BBC met des liens dans la colonne de droite.
Blah ? Touitter !