Construire son robot
Un robot réalisé en 2 heures pour 85 $. Une coccinelle suractive peut vous tenter aussi. Et pour 50 $, un petit engin attiré par la lumière.
Et plein d’autres robots sur Let’s Make Robots!.
En attendant Wall•e…
[Via MeFi.]
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Internaute de la première heure, Bénédicte S. désirait faire supprimer des bases de données de Google, l’intégralité des messages qu’elle avait postées dans des groupes et forums de discussion en 1998 (sur le réseau de newsgroups Usenet). Le service Google groupes du moteur de recherche donne accès au travers d’une simple recherche, aux messages en question. Ces derniers contiennent des informations personnelles concernant l’utilisatrice comme son nom, son prénom, plusieurs de ses adresses e-mails. En outre, selon l’internaute « les messages encore accessibles, dévoilent des informations sur mes goûts, mes préoccupations, ma vie intime, mes interrogations en matière de santé et se rapportent par conséquent à ma vie privée ».
Or Bénédicte S. n’a jamais donné au moteur de recherche l’autorisation d’archiver sur « son service Google groupes des messages postés sur Usenet ». Il s’agirait donc, selon elle, d’une collecte déloyale de données par « un moteur de recherche très puissant et inexistant à l’époque ».
Le tribunal de grande instance de Paris a, quant à lui, retenu les arguments développés par Google pour sa défense. A savoir que les messages mis en cause sont archivés, envoyés et édités par la société américaine, dont les serveurs se trouvent en Californie. La loi française ne saurait s’appliquer dans ce cas
[01net : “Google échappe à la loi Informatique et libertés”.]
Legalis : “Tribunal de grande instance de Paris. Ordonnance de référé 14 avril 2008. Bénédicte S / Google Inc., Google France”.
En bref : attendu que le traitement des données de Google.fr se fait en Californie, la société à responsabilité limitée Google France, simple bureau commercial, est mise hors de cause, et pour la même raison, la loi française (“Informatique et libertés”) ne saurait s’appliquer à Google Incorporated.
La décision est renforcée par le fait de l’existence de dispositions protectrices des données personnelles dans la législation de l’État de Californie, proches de la loi française et conformes aux valeurs fondamentales de notre droit, et qu’il y a un moyen, certes malaisé, de supprimer les messages litigieux.
1998 - on discutait sur usenet à l’époque - il n’y avait pas que du spam et du cul. La solution est d’utiliser l’entête suivante dans les messages X-noarchive: yes , et les messages ne sont pas archivés.
Attention à ne pas se tromper de header : X-No-Archive: Yes
En cas de faute d’orthographe dans celui-ci, Deja News capturait le message. Google ayant racheté la société qui procédait à cet archivage. Archivage que la justice connait bien, il parait que des terroristes internationnaux se servent d’usenet pour nuire à de pauvres PME françaises innovantes (aidés par un probable financement par la mafia russe, mais on n’a jamais rien pu prouver).
Par contre, je suis étonné des motivations du jugement. Vous vous rappelez de l’histoire des objets nazi de Yahoo où la justice française s’était au contraire déclarée compétente ?
@Maxime : pour Yahoo, il y avait l’exception d’ordre public, au sens où l’entend le droit international privé, qui impose l’application de la loi française. Quant le droit étranger menace les valeurs fondamentales du droit français, c’est ce dernier qui prévaut.
Attendu qu’il y a lieu de rappeler qu’en vertu de l’article 9 précité, toute personne, quelle que soit sa notoriété, a droit au respect de sa vie privée et peut s’opposer à la divulgation d’infos la concernant ;
Attendu qu’en évoquant la vie sentimentale d’Olivier M., ses retrouvailles avec la chanteuse Kelly Minogue, et leur projet de fonder une famille, et ce en l’absence de toute autorisation de sa part, l’article précité, est incontestablement constitutif d’une violation du droit au respect dû à sa vie privée ;
Que la circonstance que les intéressés ont jadis annoncé par voie de presse leur séparation, ne peut être assimilée à une volonté délibérée de s’exposer à la notoriété et à la curiosité du public, et ne saurait valoir renonciation définitive à la protection de leur vie privée pour tous ses développements à venir ;
Que de même, l’utilisation du mode conditionnel ou la référence à d’autres sources d’informations censées être à l’origine de l’article dont s’agit, sont en la matière indifférentes ;
Attendu que la seul constatation de l’atteinte aux droits de la personnalité par voie de presse ou sur la toile, engendre un préjudice dont le principe est acquis, le montant de l’indemnisation étant apprécié par le juge des référés en vertu des pouvoirs que lui confèrent les articles 9 du Code civil et 809 du Code de procédure civile ;
Attendu qu’il n’est pas contesté que l’article a été retiré le 18 février 2008 du site www.actu.skynet.be ;
Que la demande de retrait est dès lors sans objet ;
Attendu que s’agissant de la détermination du montant de la provision, il ressort des indications fournies à l’audience que l’article aurait fait l’objet avant son retrait de quelques dizaines de visualisations en France ; que le préjudice moral d’Olivier M. sera en conséquence justement réparé par l’allocation d’un euro à titre de dommages et intérêts, sans qu’il soit besoin d’assortir cette décision d’une mesure de publication ;
[Legalis : “Tribunal de grande instance de Paris. Ordonnance de référé 16 avril 2008. Olivier M. / Belgacom Skynet”.]
J’aime bien le passage :
Mais attendu qu’il y a lieu de rappeler qu’en vertu des articles 9 du code civil et 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, il n’existe pas de personnes que leur notoriété exproprierait de leur droit à la vie privée ; que par ailleurs, les retrouvailles réelles ou supposées d’Olivier M. et d’une chanteuse de variétés évoquées dans la publication litigieuse ne peuvent sérieusement passer pour un fait d’actualité ou une contribution à un quelconque débat d’intérêt général ;
Pour les mêmes faits, le gros portail de Belgacom condamné à 1 €, Presse-Citron à 1500 €.
Si vous saviez comment je me retiens de dire du mal là…
Et pendant ce temps, on a attendu 6 semaines pour avoir le téléphone suite au déménagement de ma société à 300m des anciens locaux.
Et les prix et conditions des acccès ADSL en Belgique n’ont pas bougé depuis 5 ans. “Mais il n’augmentent pas non plus” selon Belgacom, sous-entendant ainsi qu’ils auraient tout aussi bien pu augmenter leurs tarifs.
EOT pour moi parce que j’arriverais pas à rester calme longtemps.
Bah Belgacom a été discret, alors que Presse-Citron a rameuté toute la blogosphère francophone (qui n’avait pas le lien en cause, mais qui a su de quoi il en retournait). Si Presse-Citron s’était tu, la condamnation aurait sans doute été aussi symbolique (mais il ne serait jamais devenu vendeur de tee-shirts)
Vous vous rappelez de la liberté de la presse ? C’était un truc comme quoi les journaux bénéficiaient de la liberté d’expression. C’était sympa comme idée.
Maintenant les juges décident si un article apporte quelque chose au débat. C’est leur métier maintenant.
Enfin…
@rubin : je ne savais pas qu’il y avait débat. La raison de la séparation de l’acteur et de la chanteuse de variété à-t-elle un lien avec une qualité essentielle de l’un ou l’autre ?
Ah oui tiens, moi aussi je me retiens, parce que Belgacom tout comme Maxime : délai de transfert totalement ahurissant, prix exorbitants, limites en upload/download,…
L’ADSL chez Belgacom. J’attire votre attention sur la ligne « volume inclus »
Celui : le problème n’est pas les conditions techniques tarifaires de Belgacom. A la limite, ce ne serait pas un problème si il y avait des concurrents…
Or il n’y a pas de concurrence parce que Belgacom ne la laisse pas se développer. Le récent rachat de Scarlet (qui lui-même avait racheté pas mal de concurrents auparavant) est là pour le démontrer.
Mais on peut même aller plus loin : remontons à l’actionnaire principal : l’Etat belge qui en possède 53,5%. Il possède également 35% de Telenet (câble flamand), seul concurrent ayant des parts de marchés non négligeables. Et qui est chargé d’organiser la concurrence depuis la libéralisation des télécoms. Cherchez l’erreur…
Belgacom propose bien une offre sans quota. Réservée aux professionnels.
Notez qu’on passe aussi nos offres d’emploi en France quand on cherche des informaticiens ; les compétences sont forts rares à Bruxelles. Pendant ce temps, l’Etat s’alarme aussi du fort taux de chomage.
Le retard numérique belge existe, je l’ai rencontré, et Belgacom le symbolise fort bien. Je vais finir par retourner en France (ou aller aux Pays-Bas).
Ce qui me fait marrer, c’est que le préjudice moral a été évalué à… 1 euro. Même pas le prix d’un café au comptoir.
Je vais finir par retourner en France
Sortez le défribilateur, il va nous faire une attaque :-)
C’est moi ou Legalis a retiré la décision de justice ?
Faut-il faire les archives du tribunal de Nanterre vers la mi-avril pour retrouver ce texte ?
Le photojournalisme en grand écran proposé par Boston.com : Big Picture.
[Via Jason Kottke.]
Magnifique. Merci pour le lien. (Bon, sur la première photo, le photographe aurait pu gommer les poussières sur l’objectif, mais ça doit faire partie du contexte)
magnifique!
Classe :) Surtout en comparaison de la qualité médiocre des reproductions photos (trop petites et trop compressés) sur la plupart des journaux en ligne (genre libé, dont la “bonne” photo est pourtant le crédo à la base). Merci à nos amis bande passante et compte bancaire.
Merci Laurent pour ce lien… Entre les indiens d’Amazonie et ce couple sorti de l’église qui s’est effondré durant leur photo de mariage, quelques images réellement très fortes.
Excellent ! Merci Laurent !
J’adore la photo des indigènes Brésiliens dans car…
Boston.com, c’est surtout le site du Boston Globe, le quotidien sérieux du coin (appartenant maintenant au New York Times). Contrairement au Boston Herald, une merdasse tabloïdale avec lequel je ne me torcherais même pas.
@Greg : me too
Les coloris des fauteuils assortis aux plumes…
Sûr, sûr ? Il me semble avoir déjà eu de telles “tâches” et que les poussières ont disparu ensuite. Sans nettoyage du capteur, les poussières peuvent-elles disparaître d’elles-mêmes ? ;)
M’enfin, le fait est que ça lui aurait pris deux minutes à enlever. Cela dit, le jour où je fais des photos comme celles qui suivent, là, peut-être, je m’autoriserai à lui donner un conseil.
Si les poussières ne sont pas grasses, elles peuvent se déplacer. Une poussière sur l’objectif (pour un réflex), si elle n’est pas énorme (plus grosse qu’une pièce de 5 centimes) et centrée sur la lentille frontale, a peu de chance d’affecter l’image.
@Koz : Ce genre de poussières apparaît quasi inévitablement avec un reflex numérique si on ferme trop le diaphragme (f 10 et plus), à moins d’avoir très récemment nettoyé le capteur et l’objectif.
Ces poussières ne disparaissent pas d’elles mêmes, elles apparaissent plus ou moins selon la fermeture du diaphragme (et aussi en fonction de la focale). Avec un zoom, fait une photo de ciel bleu en grand angle avec un diaph à 22, tu verras un festival de poussières. Fait un portrait au 85 mm à f 2, toutes les poussières auront quasi disparu.
Le sujet compte aussi dans la perception des poussières, un ciel bleu ou tout autre grande zone de couleur unie, ça pardonne pas.
Pour la photo en question, je parie qu’elle a été faite à diaph très fermé.
Je pétitionne énergiquement pour un article du capitaine sur la meilleure façon de nettoyer un capteur de reflex numérique (ça m’évitera d’aller chercher un tuto plus loin que dans mon aggrégateur :P )
Merci !
Laurent l’explique très bien… On a beau passer l’aspirateur sur son capteur, le fait de diaphragmer à plus de f10 fait apparaître ces éléments disgracieux… Quelques surprises récemment en capturant des images à f16 sur pied avec un objectif macro… Du coup, il est préférable de ne pas dépasser f5,6 ou f8… Inversement, avec des optiques à très grande ouverture, pas (trop) de souci…
@BrattyB : Si tu es équipé d’un Nikon et que tu es parisien tu peux te rendre au 88 Blv Beaumarchais au centre Nikon. ils te le font gratuitement en 5 min …
Si tu es équipé d’un Nikon et que tu es parisien tu peux te rendre au 88 Blv Beaumarchais au centre Nikon. ils te le font gratuitement en 5 min …
Encore une fois, y’en a que pour les parisiens. Aller voir le tutorial m’a permis d’enlever deux trois poussières, mais je n’ose pas encore toucher physiquement le capteur…
@Dam : j’ai un Canon, “malheureusement”.
Plus que son égo surdimensionné, le cas Morandini m’agace car il est devenu en l’espace de deux années le nouveau monsieur médias de France. Tout ce que la France compte de directeurs d’antennes, animateurs ou journalistes ne peut refuser un passage dans une des émissions de Morandini. Il ne faut pas se mettre le grand manitou à dos. Retour en force d’un animateur qui se revendique journaliste, qui peut se permettre tout et n’importe quel jugement à l’importe pièce sans que jamais personne ne réagisse.
Tout le monde semble oublier le Morandini animateur sur TF1 de l’une des émissions les plus racoleuses et les plus vulgaires (Tout est possible) des années 90, marquant les débuts de la télévision poubelle. Son retour transpire l’amertume de celui qui n’a pas digéré son éviction de cette même télévision qu’aujourd’hui il vomit. Son nouveau fond de commerce. Pour mieux y revenir. D’une autre façon, il continue à nous vendre du papier toilette, sauf que l’étiquette “divertissement” a laissé place à l’étiquette “journalisme”.
[Luc Mandret : “J6M, Jean-Marc Morandini Moi-Même Maître des Médias”.]
Bon, le J6M, il est pas content, surtout parce que c’est repris par le site de Marianne… Et, J6M, il va tellement vite qu’il n’a pas compris que c’était une reprise de blogue et que Luc Mandret n’était pas journaliste. C’est quand même un peu infamant de traiter un honorable blogueur de “journaliste”.
Avec Jean-Marc Morandini, tout est possible. Ne zappez pas.
Sinon, il parait que Jean-Marc Morandini, c’est le meilleur “blog médias” pour le magazine Challenges. Versac, autre distingué, a son opinion sur le sujet.
(En apparté, quitte à l’avoir DMC, je préfère “doggy style“…)
C’est pas lui qui avait annoncé la mort de Sevran 3 semaines avant sa mort officielle ? Trop fort, Elkabach a été viré, il aurait du suivre le chemin ! Bizarre que TF1 s’en soit débarrassé, c’est de son niveau non ?
Y a pas à dire, y a de quoi se marrer, dans les commentaires de l’article de JMM.
Sinon, j’ai jamais compris pourquoi le CSA n’avait jamais sanctionné Morandini pour la publicité répétée qu’il fait à son blog (qui lui rapporte beaucoup d’argent) dans ses émissions sur Europe1 et Direct8…
J’en ai rajouté une couche chez moi, et je pensez que “Ne zappez pas” va se mettre à jour au vu du bruit généré.
Le plus inquiétant c’est l’énorme public que possède la télévision en général, et ce malgré des horreurs que ce J6M symbolise fort bien…
Dans ses conditions d’utilisation, “Tourism Montreal” a remplacé :
Il vous est interdit de créer dans d’autres sites Web des liens les reliant à ce site Web sans l’autorisation expresse du Propriétaire du site. (Pour obtenir cette autorisation, veuillez communiquer avec notre administrateur Web à info@tourisme-montreal.org).
Par :
Le Propriétaire du site Web se réserve le droit en tout temps d’exiger que soient enlevés les liens au présent site Web créés à partir de sites de tiers si ceux-ci, à son entière discrétion, lui créent un préjudice quelconque.
Bref, chez “Tourism Montreal”, on demeure, malgré la critique, dans une conception assez nord-coréenne du Web et des libertés.
Sans compter le popup présent sur le site : “Optimisez votre expérience en utilisant les boutons de navigation situés à l’intérieur du site. N’utilisez pas les boutons de votre fureteur.” Niveau Accessibilité : 0 =/
Monsieur Gloagen,
En tant que représentant en France de “Tourisme Montréal”, nous vous demandons instamment de retirer le lien que vous venez de créer vers nos Conditions d’Utilisation. En cas de refus, vous vous exposer à des sévices sexuels de niveau 2 sans préjuger de toute action complémentaire à laquelle la Loi (qui est rude) ne nous autorise nullement, mais qu’il nous plait -nous RoiDieu- de menacer l’internaute.
[Cette demande comminatoire s’auto-détruira dans un éclat de rire dès sa lecture terminée]
Des champions dans l’art du paradoxe parce que je suppose que leur vocation théorique c’est d’inciter des visiteurs à venir…
Plus forts que la sncf et ses billets pour escargot !
bituur esztreym
en attendant wall.e y a reprap aussi..
Blah ? Touitter !