Journal de bord

lundi 17 décembre 2012

Des gays plus gais

Vous voulez des gays joyeux, le poil brillant et la truffe humide, ou des gays ternes et secs, tristes et déprimants, comme un Xavier Bongibault par exemple ?

Le bien-être des gays passe par l’égalité des droits.

Gay, lesbian, and bisexual people who are married have significantly lower levels of psychological distress when compared to their non-married counterparts, according to a study published today in the American Journal of Public Health.

“One one level, it’s not surprising,” said study author Allen LeBlanc, a professor of sociology at San Francisco State University. “We know that heterosexual marriage provides a higher perception of social integration and support. It makes sense that same-sex marriages would carry some of the same benefits.”

The data comes from the 2009 California Health Interview Survey, which includes data from more than 47,000 hetero- and homosexual men and women, ages 18 to 70. Participants were asked about psychosocial distress, legal relationship status, education and employment status, and self-perceived overall health.

How about: The study found that psychological distress was not significantly distinguishable among people in legally recognized same-sex or heterosexual relationships. There were, however, big differences in well-being between gay, lesbian, and bisexual men and women who were married and those who were not in any sort of legally recognized union.

The Supreme Court announced Friday that it would reassess the legality of two significant anti-gay-marriage laws — California’s Proposition 8 and the Federal Defense of Marriage Act.

“[The laws] were not designed to harm mental health among LGBs [lesbian, gay and bisexual people], but it appears that such policies may indeed harm sexual minority populations,” said LeBlanc.

LeBlanc said more research is needed to determine whether individuals’ well-being increases when their kind of relationship gets legal backing.

He also said marriage is significantly protective against distress in heterosexual couples as well.

“The social environment of our lives affects well-being for everyone,” he said.

ABC News Medical Unit, Dr. Jennifer Austin: “Same-Sex Marriage May Have Mental Health Benefits, Study Finds”.

1. Le 17 décembre 2012,
Stéphane Deschamps

Ah zut nous on n’est pas mariés : voilà pourquoi j’avais le poil terne ces derniers temps !

2. Le 17 décembre 2012,
Laurent Gloaguen

Au moins, tu vis avec l’idée que tu peux le faire.

3. Le 17 décembre 2012,
Virgile

Le bénéfice n’est pas que mental. J’ai lu une étude il y a quelques années qui montrait que le niveau de stress moins élevé se traduisait également en terme de meilleure santé cardiovasculaire.

4. Le 17 décembre 2012,
Stéphane Deschamps

Cher Laurent,

Je faisais évidemment de l’ironie, et je pense comme toi. (Et puis moi j’ai déjà fait : mariage, divorce, toussa toussa.)

Très choqué devant l’évidente différence entre moi, hétéro, et vous, homos, lue ici :

Et croyez-moi, on n’a pas goûté à la condescendance tant qu’on ne s’est pas vu expliquer qu’on n’a pas besoin de quelque chose par quelqu’un qui en jouit pleinement. http://cestlagene.com/2012/12/03/lettre-ouverte-aux-homophobes-qui-signorent/

Blah ? Touitter !

Diaphane

Mathilda Le Fur - Hors d'Éden

Mathilda Le Fur : “Hors d’Éden”.

Los amantes pasajeros

¡Ya no puedo esperar! I’m so excited.

Anniversaire triste

Triste, mais pas désespéré.

Le deuil évolue comme une croûte sur la plaie. Cette croûte protège, elle durcit et endurcit. Mais la blessure dessous jamais ne cicatrise.

Il suffit de gratter pour révéler le sang comme la peine. Gratter comme on le fait au minimum annuellement lors de ce genre d’anniversaire.

Et j’ai les hommes et l’amour qui coagulent.

1. Le 17 décembre 2012,
padawan

Que mille bises aident à cicatriser la plaie.

2. Le 17 décembre 2012,
Michel D.

Bises homme.

3. Le 18 décembre 2012,
Nicolas

Je t’embrasse.

4. Le 18 décembre 2012,
Eric

Plus de seize ans se sont écoulés et pourtant la douleur de ce jour-là revient parfois, fulgurante, exhumée par un mot, une image, pas forcément toujours aux anniversaires. Et pendant quelques instants c’est comme si le trou à l’intérieur de toi n’allait jamais se refermer. C’est de moins en moins fréquent, mais je sais que ça ne s’en ira jamais, que ça reviendra toujours me prendre par surprise quand je ne m’y attends pas. Survivre a un prix. C’est notre mémoire qui le paie. Je te serre fort.

5. Le 18 décembre 2012,
Laurent Gloaguen

Oui, survivre a un prix.

Blah ? Touitter !

Allah est grand

[…] The black box captured the sounds of a sustained assault on the cockpit over the next six minutes. Ziad Jarrah, who was flying the plane, told another hijacker to block the door as he rolled the aeroplane to the left and right.

Eight seconds before 10am, he pitched the nose up and down as he tried to shake off the revolt amid sounds of ongoing fighting. At 26 seconds after 10, a passenger is heard shouting: “In the cockpit! If we don’t, we’ll die,” followed shortly afterwards by another yelling “Roll it!”

This is widely believed to have referred to an attempt to smash open the cockpit door with a service trolley.

At 10.01, Jarrah repeats “Allah is the Greatest!” before asking another hijacker: “Is that it? Shall we put it down?”

His ally replied: “Yes pull it down”.

Jarrah rolled the plane onto its back, with shouts of “Allah is the Greatest” continuing in the cockpit.

The counter-attack could still be heard as the Flight 93 plunged downwards, crashing just after 10.03 into an empty field in Pennsylvania, 20 minutes’ flight time from Washington.

The Telegraph, Philip Sherwell: “Voices from the doomed planes”.

Juste pour se souvenir à quoi peut mener la religion. Ça vaut autant pour les musulmans que pour les juifs et les chrétiens.

Tuer (et se tuer en l’occurrence) pour Dieu, un truc qui n’existe pas plus que le père Noël, nous atteignons des sommets d’aberration.

Le pire, c’est que ces gens “religieux” sont autorisés à se marier, à se reproduire et à élever des enfants. Et ainsi, par lavage précoce de cerveau sur de jeunes esprits en construction, à perpétuer ces cultes haineux et obscurantistes, pétris de mythes et légendes ridicules.

Le combat à venir sera donc la lutte contre le mariage religieux qui est une évidente manifestation de dégénérescence de l’esprit et de l’humanité.

Je suggère aux organismes de protection de l’enfance de saisir les enfants dans les manifs de Civitas afin d’assurer leur protection et intégrité autant physique qu’intellectuelle. Il est inadmissible que nos sociétés modernes acceptent que des enfants grandissent dans de tels milieux sectaires, coercitifs, débilitants et violents. Il s’agit d’un véritable scandale public.

Nous devrons proposer ces pauvres enfants, ces victimes innocentes, avec un grand bénéfice pour la société et en les soustrayant aux habituelles concupiscences de membres du clergé frustrés, à des couples gays ou lesbiens, où ils seront élevés dans l’amour du prochain et la tolérance, dans un environnement intellectuellement sain.

NON AU MARIAGE RELIGIEUX.

Je milite également pour que la religion soit reconnue par l’OMS comme, ce qu’elle est dans les faits, une maladie mentale à soigner pour l’avenir pacifique de l’humanité.

1. Le 17 décembre 2012,
padawan

A taste of your own medicine.

2. Le 17 décembre 2012,
Laurent Gloaguen

Precisely.

3. Le 18 décembre 2012,
Mme personne

Je vous lis “depuis toujours”.

A l’ époque si jeune et personne ne me lisait. Mon blog était un journal intime public….comme tous les autres. Pourtant, je parlais de ça…

16ans. Un lycée ultra privé. Il n’y avait pas d’internat. Juste un carnet d’adresse d’une vieille dame.

Le lycée de ne se préocupait ni de la vieille dame ni de son carnet d’adresse…bref!

Mon père était gravement malade cette année là.

-pas envie de faire chier-

Ma mère (un peu dernière minute) accèpte de louer une chambre à cette famille…

1200 francs par mois. Incluant le repas du soir.

Et là, moi, qui avait été élevée dans la tolérance (et un peu dans la folie) commence mon cauchemard. -J’avais 16ans-

Le premier jour de ma rentrée alors que je venais d’un bled…par politesse (et aussi par obligation) je m’installe à table.

Prière en latin.

Tous les soirs.

Tous les soirs mais ce n’est pas tout.

Petin sur l’entrée de la porte! xx Place des Lices à Rennes. Ils disent :

“Nous n’avons pas la TV. Vous savez pourquoi? “regardez, Blanche Neige, elle a une belle mère, qui dit belle-mère dit adultère”. Les homos Mlle, c’est comme une pomme pourrrie, si elle reste dans le panier elle pourrie les autres. Que faites-vous si vous avez un bras qui a la gangrène? vous l’amputer , n’est ce pas? Les nègres mademoiselle, ce sont des esclaves…”

“Nous étions au Bridge pour vous mais pour les autres nous sauvions des vies…”nous sommes des commandos” mademoiselles….l’avortement, la gangrène de notre société!….”

“Beaucoup d’amis sont pour de Villiers, nous, nous sommes pour Le Pen…. ni pour le pape mais pour MONSEIGNEUR LEFEBVRE. D’ailleurs nous lisons ce journal afin de ne pas lire des torchons (un journal édité par Le Pen avec des hommes noires pendus.). Nous partons en croisades pour Saint-Pie-X et contre vatican II. Au programme pour mes enfants “diner sur l’herbe” trop pornographique, ils ne le liront jamais. Tans pis pour le bacc”.

Les filles chez les dominicaines…et les garçons…bref.

Je m’en souviendrai toute ma vie, comme un frisson, une peur….ça fait plus de 15 ans aujourd’hui je m’en souviens comme si cela était hier. à l’époque et pendant plus de 10 ans mes amis me disaient que ce n’était qu’une poignée de tarés…..

Pourtont leur “who’s who” en disait long : Argentine, Mexique, Europe….Ils semblaient si forts….

Les revoilà ….je le savais du haut de mes 16ans…Ils me faisaient si peur. Ils me font encore peur….

désolée pour les fautes..pas le courage de me relire…

Bonne prière en latin…

Blah ? Touitter !