Claudette. On se défonce, on fait les gentils. Pis c’est nous qu’on est up ! Et toi, tu vas insulter les gens là, leur faire de la peine. Pis c’est correct ? Ça va ? Non, ça va pas.
Mickaël. J’ai rien fait de mal. J’ai…
Claudette. Ça va pas ! C’est pas gentil ce que tu as dit à mon amie. C’est pas gentil de la traiter… de la traiter… d’au… d’autruche !
Mickaël. Mais… Je l’ai pas traité…
Claudette. Tu l’as traité d’autruche !
Mickaël. Vous utilisez ça pour m’éliminer. Rien d’autre. Je suis un mec gentil, vous le savez…
Claudette. Non !
Mickaël. Quand je vais chercher ma nouvelle couette… je suis venu la chercher…
Claudette. Arrête. Arrête. Non. Non !
Mickaël. Vous utilisez ça pour m’éliminer. C’est différent. C’est un subterfuge.
Claudette. Arrête. Arrête. Non, non ! N’utilise pas ça. Je vais te la redonner la couette, je m’en câlisse ! Dis-moi pas ça ! Ne manipule pas l’amitié ! Je peux faire m’importe quoi pour les gens ici. N’importe qui ! N’importe qui, je peux faire n’importe quoi ! Mais fais pas de peine à mes amies, c’est tout ! C’est tout ! Non, je dors ici, c’est aussi mon territoire.
Célyne. Viens avec nous, on veut t’avoir avec nous, nous.
Claudette. (Essuyant ses larmes). Non… Arrête.
Hermine. Vous faites pleurer Claudette ? Mais c’est pas possible ! C’est la plus solide ! Merdeuh !
Claudette. …dans la vie, je suis quelqu’un de correct.
Hermine. Mais t’es qui pour faire chier tout le monde ?
Claudette. Mickaël, Mickaël, elle se défonce, tout le temps, et pour tout le monde. Elle méritait pas que tu la traites d’autruche.
Mickaël. Putain, hé, on se croirait dans un film, vous abusez… Oh, la la.
Hermine. (Se précipitant vers Mickaël). Oh, putain ! Tu commences à me faire chier !
Mickaël. Hé, tu vas pas me frapper là ?
Hermine. Je te frappe pas (Paf !), je te donne juste une leçon de morale, petit con de merde.