Journal de bord

mercredi 19 mai 2004

Expatriation

Édouard envisage de s’expatrier au Canada en cas de ré-élection de Bush : Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse… Et il n’est pas tout seul.

1. Le 19 mai 2004,
be-rewt

J’ai l’impression que c’est aussi ridicule que les libéraux voulant à tout prix quitter la France. Il doit y avoir une différence mais j’ai du mal à la saisir.

2. Le 19 mai 2004,
A. L.

Ça me rappelle ces gens qui voulaient quitter La France quand le Pen a dépassé Jospin au premier tour des présidentielles.

Lâches.

3. Le 19 mai 2004,
Édouard

Ben, « envisager » c’est peut-être un peu fort. On y pense, comme ça, sans pourtant faire plus que ça. On n’a pas fait de réservations pour l’avion. On n’a pas vendu la maison au Connecticut. Mais il faut se souvenir de l’hystérie qu’on a vécue ici juste après le 11 septembre. Il n’est pas question d’une simple élection, même présidentielle (et je souligne que Bush n’a pas gagné normalement mais par le choix d’une cour dont la majorité était choisie par son père — voilà un peu le problème). S’il y avait une nouvelle attaque terroriste, par exemple, suite à laquelle nos libertés politiques et civiles fussent suspendues (on en parle un peu partout, comme si ce serait tout à fait normal et attendu), je pourrais bien contempler sérieusement un changement de domicile. Mais j’avoue ne pas avoir encore parcouru les petites annonces du Devoir ou de La Presse pour voir les prix de loyers. Donc, be-rewt, je m’excuse si cette explication d’un considération de quitter un pays éventuellement à la dérive vous paraît ridicule, mais je me demande combien de Français visiblement (et c’est important ça) de gauche resterait confortablement dans une France devenue majoritaire lepeniste. Et encore, ce n’est pas parce qu’il y a un noyau de gens désagréable qu’on quitte son pays — c’est parce que ce noyau a pris le pouvoir et n’a aucune intention de le lâcher démocratiquement. Voilà mes faibles explications.

4. Le 19 mai 2004,
tehu

Merci Edouard.

Je suis sûr que, quoiqu’il arrive, vous prendrez la bonne décision.

5. Le 21 mai 2004,
be-rewt

Édouard: merci pour ces précisions. Le billet pointé par Laurent n’était pas aussi clair et cette explication plus détaillée me convient tout à fait. Disons que sur le peu que j’ai lu, j’étais très sceptique. Je ne suis toujours pas convaincu, mais au moins maintenant je comprends tes motivations et je les trouve respectable.

Blah ? Touitter !

5 à 7 montréalais

Agréable soirée montréalaise au bar-restau grec Ouzeri (4690, Saint-Denis, au coin de Gilford) avec des convives qui n’ont pas peur de boire du vin (même si mon lapin a fait le décrocheur vers la fin…).

Martine Gingras est pétulante, vive, électrique et drôle. Sa lecture d’un commentaire sur son carnet à propos des tomates séchées m’a fait hurler de rire. Il y avait aussi son chum Martin (que j’ai trouvé pas mal cute… normal, Martine a bon goût) et Stéphanie, qui conjugue la navigation sur les carnets Web et sur les océans.

Bien sûr, entre mon lapin et la banlieusarde, ça a beaucoup parlé de bouffe, échange de trucs, tours-de-main et adresses gourmandes. J’ai dû grossir rien qu’à suivre la conversation…

Et une jolie petite attention qui m’a touché, des semences du jardin de Martine :

Semences de la banlieusarde

1. Le 19 mai 2004,
Martine la banlieusarde

J’en connais un qui doit être aussi rouge qu’une tomate séchée à l’heure qu’il est ;-)

C’était un très, très grand plaisir de partager ces bonnes histoire. On remet ça à Rosemère la prochaine fois!

Bonne suite de séjour…

2. Le 20 mai 2004,
Georges

” … et Stéphanie, qui conjugue la navigation sur les carnets Web et sur les océans.”

Capitaine, devons-nous comprendre que Stéphanie possède un carnet ? Si oui, ou ? :)

3. Le 20 mai 2004,
Laurent

Et bien non, Stéphanie n’a pas de carnet Web, elle se contente de les lire.

4. Le 20 mai 2004,
Georges

Quel dommage ! Cette histoire de navigatice m’avait mis l’eau salée à la bouche !

5. Le 20 mai 2004,
Stéphanie

Et qu’est-ce qui attise tant votre curiosité ? Naviguer sur la blogospère ou sur le globe ? Mettre le cap ici céans ou par-delà l’océan ? Mes proches noteront ici une rarissime intervention de ma part, une entrave à ma légendaire discrétion et à ma position de simple lectrice de carnets ;-)

Blah ? Touitter !