Journal de bord

samedi 9 avril 2005

Génération montante

Chez Samantdi, Mes élèves bloguent.

Cet après-midi, je m’ouvris de cette affaire à mes petits 5ème :
“-Tiens, j’ai appris que des grands du Lycée ont ouvert un blog.”
“-M’enfin, Madame, tout le monde a un blog! Nous aussi!” me dirent-ils avec un bel ensemble, l’oeil condescendant devant la naïveté de ma remarque.

1. Le 9 avril 2005,
Ali Baba

un blog… ou un skyblog ?

Blah ? Touitter !

Je suis un garçon sensible

Tout est dans le titre. Et j’en souffre.

Et je voulais dire un grand merci à Alexia. Et m’excuser aussi. J’ai le sentiment de ne pas avoir été correct.

Il y a parfois des gens exceptionnels qui traversent votre sillage, et vous n’en faites pas l’usage qui en conviendrait.

P.S. C’était juste pour te dire que j’aimais la princesse indienne en toi. Que tu es une personne adorable. Et que je souhaite, de tout coeur, que tu tombes sur un mec qui te mérite et qui t’aime. C’est quoi ce monde où; les Alexia ne trouvent pas leur prince ?

1. Le 10 avril 2005,
Antony

“garçon sensible” ? En tout les cas la suite, le montre. Mais ce n’est pas un defaut loin de là… Il faut assumer. Tant de gens s’enfonce dans la bêtise justement en ne voulant pas l’admetre…

2. Le 11 avril 2005,
VeRso

les VeRso n’ont plus

Blah ? Touitter !

Bal des faux-culs

Cela me fait sourire ces gens qui me connaissent et qui n’osent me lier, ou me citer dans un article de presse. Du genre, il est trop dangereux celui-là : demain, il va nous montrer une photo de godemichet ou de son cul, ou encore, il va nous redire que la Vierge Marie était une menteuse.

à vous (je sens que vous savez si je vous parle), cher bien-pensant, sachez que votre infinie lâcheté n’ôte rien à l’estime que je vous porte.

Vous avez seulement oublié que la blogosphère n’est pas que le recueil de pensées bien ripolinées et merchandisables.

[Passage entièrement auto-censuré.]

Oui, j’admets, c’est très méchant. Mais vos hypocrisies m’écoeurent. Cette consensualité gluante et médiatisée est insupportable.

1. Le 9 avril 2005,
nicky

Allez, je t’offre la bouteille de jus de pruneaux.

2. Le 9 avril 2005,
Maël

Pfft. Pas plus consensuel qu’ici même.

3. Le 9 avril 2005,
Damien B

Ca m’énerve cette auto-censure, faut lire dans les 5 minutes pour avoir les bouts intéressants. Et évidemment, pas d’auto-censure sur les défunts (c’est pas pour dire, mais Jipitou on en fera un vrai bilan dans quelques mois, ou alors il fallait le faire avant… d’ailleurs quand est-ce qu’il nous quitte Giscard ?).

4. Le 9 avril 2005,
Laurent

“Pas plus consensuel qu’ici” ? Je ne sais plus que faire…. Chers lecteurs, je vous emmerde.

5. Le 9 avril 2005,
François

Désolé Laurent, je ne te suis plus du tout là.

Je fais partie des lecteurs lambda qui ne regardent leurs RSS qu’une ou deux fois par jour, résultat je rate tous les passages censurés.

Pour obscurcir un peu plus le tableau, il y a ce fameux “vous savez de qui je parle” : est-ce que je suis vraiment le seul à ne pas voir à quoi tu fais référence ?

Difficile ensuite de “choquer le bourgeois” quand la moitié du billet saute par autocensure et que l’autre moitié fonctionne par allusions.

Je veux bien une explication “pour les nuls” donc, STP.

6. Le 9 avril 2005,
Laurent

Merde.

7. Le 9 avril 2005,
Mario Asselin

Je ne suis pas vraiment dans le ton… mais bon ! Je te dirais que pour “certains publics”, tu n’est pas toujours facile à prendre. Citer un de tes billets est souvent “un pensez-y bien”. Tu veux savoir pourquoi ? Simplement parce que tout ce que tu écris n’est pas toujours “citable”; remarque que parfois le “pas citable” se trouve dans les commentaires… Souvent, j’aimerais bien hyperlier une de tes perles, mais elle est suivie par une expression de fond d’égout ou, plus rarement, une photo de tes parties intimes. Personnellement, je te prends comme tu es et il ne m’est pas venu une seconde l’idée de me désabonner (d’un point de vue “fil de nouvelles”). Mais tu ne sortirais pas un peu de tes pompes en jetant du fiel comme tu le fais à ceux qui refuse de toujours te lier à la moindre belle trouvaille. À moins que je ne comprenne pas bien où tu veux en venir…

Tu connais assez bien tous les lecteurs de tous les blogues (ou lieu de publication) de ceux qui te lisent ?

Je me garde le privilège de t’hyperlier en présumant que le billet sur lequel je vais le faire (par exemple, je viens de le faire ici, http://cyberportfolio.st-joseph.qc.ca/mario/archives/009974.html , pour “Dilution” que tu viens d’écrire (https://embruns.net/blogosphere/002151.html) va être lu par un public assez “prêt” pour apprécier ta prose à humeur variable et cette décision m’apppartient…

N.B. Si tu lis entre les lignes, tu comprendras que je ne me sentais pas visé par ton billet, que je voulais que tu ais le point de vue de quelqu’un qui hésite parfois à te lier, que je désirais que tu saches que des lecteurs parfois très jeunes ou très néophytes lisent ceux qui te lisent et que je ne voudrais pas que tu changes quoi que ce soit à ta façon de tenir “cyber-maison” !

8. Le 9 avril 2005,
Mario Asselin

Désolé Laurent, une petite coquille en début de commentaire à “tu n’est” (“es”). Tu peux corriger et enlever ce commentaire ?

9. Le 9 avril 2005,
François

Bon, tant pis, désolé.

10. Le 10 avril 2005,
mouche

Laurent, puisque nous t’aimons tel que tu es, pourquoi as-tu besoin des lecteurs de je ne sais quelle revue ?

Blah ? Touitter !

Chers lecteurs…

…je vous hais. Je vous emmerde. Allez-vous faire voir. Vous me corsetez, vous me censurez.

Je veux le pouvoir de dire les conneries qui me passent par la tête, je veux choquer quand bon me semble. Je veux vos commentaires : ce n’est pas correct, comment peux-tu dire de telles horreurs. Je veux cette liberté.

Ça vous vous choque ? Alors, allez vous faire voir ailleurs.

Je vous emmerde. Profond. Vraiment profond.

1. Le 9 avril 2005,
turnover

je t’aime ! Reste comme tu est !

2. Le 9 avril 2005,
Damien B

Facile de dire “je t’aime” quand on pour pseudo turn-over :-) Bon, il est où Bisounours ? Tu lui as mis un oreiller sur la bouche, on ne l’entend plus !

3. Le 9 avril 2005,
Laurent

Le bisournours, je l’ai sodomisé tellement profond qu’il ne ramène plus sa fraise.

4. Le 9 avril 2005,
rosalie

je te range dans mes favoris

5. Le 9 avril 2005,
merriadoc

Toi tu t’ennuies profond, ce soir… ;-p

Je vais te surprendre, en t’affirmant que rien de ce que tu peux dire ne me choquera ?

Quand on a le vin triste, on ne boit pas. ;-p Au lit papy.

6. Le 9 avril 2005,
Laurent

C’est vraiment impertinent ces petits jeunes…

7. Le 9 avril 2005,
Romu

vas boire ta tisane …

8. Le 9 avril 2005,
Michel D.

* soupirs * Mais on peut dire qu’on t’aime malgré tout, vieux criss de grognon? Crise de lapin/Marc?

9. Le 9 avril 2005,
ess

pour vraiment choquer, il ne faut jamais prévenir… raté!

10. Le 9 avril 2005,
un membre de la majorité silencieuse

À quoi bon écrire ce qu’attend l’autre, à quoi bon lire quelque chose dont on sait à l’avance qu’il nous carressera dans le sens du poil ? Pour se faire plaisir sans surprise c’est facile, ça s’appele la branlette.

Maintenant essayez de vous chatouiller les pieds vous-mêmes, vous n’obtiendrez jamais cette réaction de défense viscérale, ces convulsions dans les jambes et ces petits cris saccadés. Pour faire son effet, il faut que quelqu’un d’autre vous le fasse, de préférence par surprise, ce qui suscitera chez vous une décharge soudaine d’énergie, un réveil agité, un retour à l’état d’alerte.

J’ai “rien contre” les branleurs, mais je viens ici pour me faire chatouiller, et j’aime ça, j’estime que c’est une relation de lecteur à auteur plus mature. Mais rare …

Et si en tant que lecteur tu m’emmerdes, c’est encore mieux ! Encore, encore !

11. Le 10 avril 2005,
Morgan

J’ai la sensation que tes humeurs récurrentes vis-àvis de la blogosphère sont liées à cet attachement viscéral pour ce petit monde. Un lien très compréhensible mais qui, parfois, a tendance à être pesant. A nous faire souffrir. Car on a parfois envie de crier aux gens qu’ils sont complètement aveuglés. Qu’on va dans le mur. Ou que le discours de telle ou telle personne est complètement - mais alors complètement - dingue. On a envie d’aller à la confrontation frontale. C’est peut-être parfois nécessaire, mais je pense qu’on peut souvent l’éviter. Et puis relativiser l’impact de cette blogosphère.

Après la pause qui a été la mienne, je peux dire sincèrement que je préfère vraiment influencer 5 personnes que prêcher dans un désert composé de 1000 personnes qui me lisent par-dessus la jambe.

12. Le 10 avril 2005,
Louis

“je préfère vraiment influencer 5 personnes que prêcher dans un désert composé de 1000 personnes qui me lisent par-dessus la jambe.”

Influencer?… Cool! une dominatrice

13. Le 10 avril 2005,
Maxime R.

Rah, c’est malin, on sort de chez soi, et quand on reviens, des messages censurés dont on ne comprends rien apparaissent subitemment sur embruns.net… Messages à caractère bien polémiques en plus…

Quelqu’un peut me faire un résumé de ce qu’il s’est passé ? (je crois avoir deviné un peu toutefois).

Non, c’est disparu, pas la peine de chercher. Bon, tant pis.

Blah ? Touitter !