Avec ces quelques défauts, somme toute assez véniels, peut-être a-t-elle contribué à provoquer la « chasse à la femme », arabe de surcroît, ouverte depuis plusieurs semaines dans Paris, sur fond de fausses informations et de tuyaux crevés. Une chasse qu’il ne faut pas confondre avec le droit à la critique que nous exerçons volontiers dans Le Point à propos de sa politique judiciaire.
Autour d’elle, il règne comme un climat d’hystérie qui en dit long sur un certain conservatisme franco-français qui n’aime les immigrés que s’ils sont confinés dans leurs banlieues et assistés, de préférence, pour ne pas troubler la digestion des bonnes consciences. Le Pen voulait qu’ils rentrent dans leur pays. Elles aimeraient, elles, que les immigrés retournent, d’urgence, dans leurs cités où est leur place. C’est ce qu’on appelle le modèle social français.
A observer la frénésie d’une presse moutonnière qui lui cherche des poux dans la tête, la ministre de la Justice est plus un syndrome qu’un problème. Le syndrome d’une France qui refuse sa réalité multiethnique et multiculturelle.
[Le Point: éditorial de Franz-Olivier Giesbert.]
Simple, sinon simpliste, pour FOG, si certains critiquent Rachida Dati, c’est qu’ils misogynes et racistes.
La presse moutonnière qui lui cherche des poux dans la tête, c’est, entre autres, L’Express.
Elle préfère faire appeler L’Express par son entourage, et lui demande de relayer des menaces incroyables: “Je vais aller à la télévision dire que c’est un journal raciste!” Allons donc: raciste, le journal d’Albert Camus et de Raymond Aron ?… Plusieurs magistrats sollicités, dont les plus importants de la hiérarchie, interviennent pour expliquer qu’il ne faut pas, qu’il faudrait… Un intellectuel de gauche de ses amis est à son tour activé, mais il ne donne pas suite…
(…) Le Point reprend, lui, sous la plume de Franz-Olivier Giesbert, l’argument de Dati: si on la critique, c’est qu’on est raciste… La Une du Point reprend les bonnes feuilles du livre de la Garde des Sceaux, qui ne devait paraître chez Grasset que le 13 novembre. Dans l’urgence, elle a trouvé un organe de presse docile et véloce pour porter sa défense. “La voix de son maître” est toujours un slogan valable.
[L’Express, Christophe Barbier : “Rachida Dati tempête contre L’Express”.]
All in all, now that the dust has settled down, that upgrade is actually even more uneventful than I expected — even if I had an external hard drive I could dedicate to Time Machine (yes, I plan to, but it’s not exactly a priority), there would still be nothing that would really change my daily workflow and interactions with my Macs. If I hadn’t been using UNO on Tiger, at least the new UnifiedForReals window theme would be a relief; as it stands, the most prominent change for me is the ugly, over-saturated window lights.
Maybe Apple should have manufactured some software incompatibilities so that the Leopard upgrade really felt like something was happening — it doesn’t feel right that all my peripheral drivers work perfectly well after an upgrade that isn’t much less important than XP-to-Vista. I know the system is actually a big step forward, and the new or updated third-party applications that will come out in the next few months will make every Tiger user jealous, but right now it feels a little like I’m coming down off a cocaine high.
[#FF00AA: “Upgrading to Leopard”.]
Une heure plus tard, la première conclusion que j’en ai tiré, c’est que Mac OS X Leopard est moche. Il est moche comme ces skins pour Windows qui sont censées le faire ressembler à un Mac, celles dont les kékés postent des copies d’écran sur DeviantArt pour se la péter devant les potes, à base de « wesh t’as vu j’ai switché mort de lol jtai bien eu ».
En fait, je viens de comprendre en rédigeant le paragraphe précédent : cette laideur est délibérée, cet assemblage baroque de réflexions inutiles et de translucences malvenues est une invitation, un appel du pied aux switchers potentiels parmi les kékés de la dernière heure.
Déguiser leur système d’exploitation en Deschiens pour faire populaire : malins, chez Apple.
[Patience et Longueur de temps… : “Au menu ce soir, un dvd X”.]
Beurk.
Beurk.
Beurk.
Beurk.
Beurk.
Beurk.
La “laine” de mon identité est multicolore. Je suis de descendance espagnole, irlandaise, polonaise et normande. Le père de mon fils est un juif d’Algérie, mon second mari est Cree et le troisième est de descendance italo-française, élevé au pays des Mille Collines, le Rwanda. Sa fille est canadienne anglaise, de descendance irlandaise. L’un de mes frères a épousé une tunisienne, l’autre une pure Waterloos belge. J’ai un neveu a moitié kabyle et une nièce dont la mère est à moitié russe. Mes beaux-frères et ma belle-soeur sont métis, d’une mère rwandaise et d’un père québécois. Mon second mari, le Cree, a épousé une française protestante et ils vivent en bas de chez nous avec la fille de la française, elle même née d’un père grec orthodoxe. [Chroniques blondes : “Ras le pompon”.]
Quel bordel le Québec…
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À suivre.
Lancelot
Le syndrôme Rachida Dati, c’est le syndrôme Ségolène Royal, sauf qu’on passe en plus de l’ORTF à la couleur ?
Jujupiter
Il y a tout de meme un monde entre Rachida Dati et Segolene Royal. La premiere est une connasse alors que la deuxieme est juste une conne.
Plus serieusement, encore une fois, on assiste a la victimisation “on m’aime pas parce que je suis une femme” ou bien “vous etes raciste”, blah blah blah…
Est-ce qu’on a autant de brouhaha autour de Christine Lagarde? Est-ce qu’on en a eu autant autour de Azouz Begag?
michel v
Le vrai racisme, c’est refuser aux gens de couleur d’être de sales cons. Marrant comme la droite parle de ne pas se repentir, mais finit par reprendre le mythe du bon sauvage à sa sauce quand ça l’arrange…
franCk
Je plussois Michel v, parce qu’elle est beur on attend plus d’elle, qu’elle soit exceptionnelle - et oui si elle est beur et qu’elle a réussi a avoir ce poste c’est qu’elle est au dessus du lot, non?!
Ben non, elle est normale - et un peu excite, c’est vrai :-)
De plus, malheureusement, le racisme marche dans les deux sens - elle se sent (sait?) privilégiée et forcée d’en faire plus (si elle est beur et qu’elle a réussi a avoir ce poste c’est etc), d’en faire trop?!
Non, désolé mais sur ce coup la (autant chez Segolene je ne pense pas que c’était dominant, elle n’était ’que’ femme) il faut nous déciller les yeux, malheureusement, la société (incluant les journalistes - et bien sur je ne parle même pas du buraliste PMU) a encore du boulot pour accepter (rappelons nous Coluche et ses sketch sur l’égalité…) une beurette comme garde des sots…
A2N
Bonjour,
Je passe sur le site d’AJM et découvre qu’il recommande de découvrir ce site. Je le fais et tombe sur la contribution de FOG, le fer de lance de l’offensive anti-Gaulliste qui a permis de préparer l’arrivée du petit copain du CAC 40 et MEDEF. Le billet de Giesbert est une incitation à se gondoler, en lisant que Dati est attaquée en raison de son “origine”. C’est bien se moquer du monde que de le dire, c’est faire croire que l’on peut confier le volant d’un BOLIDE de F1 à un jeune conducteur de 18 ans. C’est de ça qu’il s’agit avec Mlle Dati, celle qui ne doit sa nomination qu’à Cécilia Sarkozy et aux relations qu’elle entretient avec les réseaux. On ne s’improvise pas garde des Sceaux, i faut un minimum d’heures de vol au compteur, ce qu’elle n’a pas. Alors, faut pas s’étonner qu’elle commette des gaffes à répétition. La question du racisme est secondaire dans la soi-disant campagne anti-Dati.Pire, quand on bidonne son CV, ça fait très mauvais genre, d’autant plus qu’elle sert une fonction où la probité morale est de rigueur. Par conséquent, il n’y a qu’une démission qui puisse sauver ce qui peut encore l’être, c’est à dire l’honneur de la chancellerie. Du Balai, Mlle Dati !
A+
A2N
Oliv
attendons de voir les résultats de la politique de Dati dans la justice avant de juger à la hâte. Le poste de ministre de la justice est extrememment délicat. Reconnaissons lui au moins le mérite le courage de vouloir réformer un secteur qui se définit lui même comme intouchable. Et c’est peut être con mais oui, qu’elle soit beur signifie quelque chose. La représentativité de la population dans un gouvernement est enfin une réalité.
michel v
Oliv : faire représenter les beurs de France par Rachida Dati, tu parles d’un cadeau.
Quant au “enfin”, il est particulièrement délicieux : l’entreprise d’amnésie partielles des cinq dernières années a bien marché à droite ; vous oubliez bien vite Azouz Begag !
Blah ? Touitter !