Ce n’est pas jeune (2002), mais ça peut toujours servir : “Petit guide typographique à l’usage de l’internet”.
(Je ne savais pas qu’il y avait autant d’espaces proposées dans Unicode, par Karl, qui suivait “Guillemets anglais ou guillemets français” de Peter Gabor.)
Authueil est très en forme, il est aisé de constater les effets des vacances parlementaires…
Sur certains blogs, c’est tous les jours qu’on se gausse de son style, de choix de son transporteur aérien, de son train de vie et de ses augmentations de salaire (faut bien payer les pensions alimentaires…). Pourquoi cette focalisation de certains sur l’apparence ? Sans doute par facilité et un peu par paresse. Facilité parce que c’est un sujet qui accroche, qui retient l’attention, parce tout le monde peut avoir un avis, même ceux qui ont le QI d’une huitre. Par paresse aussi, car un article militant sur la présidence bling-bling, c’est vite torché, pas besoin de faire des recherches ou d’avoir une technicité. Quelques jeux de mots à deux balles, une ou deux flèches bien senties et le tour est joué. Et en plus, ça suscite un max de commentaires et de liens. Que demander de plus ?
[Authueil : “La proie pour l’ombre”.]
Laurent, tu n’as pas mis les liens “sur certains blogs”, j’en connais qui vont être jaloux de Maxime Pisano ;o)
Et sinon, question un peu “off topic”, c’est quoi ton record de commentaires? et sur quel sujet?
@Dagrouik : je crois que c’est “Blogue sans chat” avec 260 commentaires, mais je n’en suis pas sûr.
Ah, erreur, c’est “Rapport de gendarmerie” avec 274.
Tout à fait d’accord. J’en avais parlé il y a quelques temps, avec une autre approche. Et avec ce terme de “Blogueur Mou”.
Je l’étonne d’ailleurs que, lors du crêpage de chignons sur la dernière République des Blogs, il n’y en ait eu que pour Versac, et que personne n’ait fait allusion à la tenue de vacances d’Authueil, jean et pull à grosses côtes. Vue de dos, habillé comme ça, il fait très gauchiste, Authueil.
Je confirme, ça oscillait entre le look des journalistes de Libé (que l’on repère à « leurs pull-over serpillière, leurs cheveux longs et leurs ongles sales ») et celui des paysans du Larzac.
Au moins, il avait les cheveux propres.
Une gorge profonde me susurre que le fameux amant mystère de Ségolène Royal, dont le nom bruisse dans les rédactions parisiennes, serait le navigateur Marc Thiercelin.
Ma réaction est immédiate : sur ce coup-là, si cette information absolument invérifiée s’avère exacte, Ségolène Royal fait preuve d’un bon goût incroyable.
Nous pourrons vraiment dire que 2007 fut l’année du cul en politique française. Si cela va dans le sens d’une approche plus décomplexée de la vie des personnages publics, cela n’est pas pour me déplaire.
Tous ces rebondissements amoureux de nos leaders politiques sont aussi en accord avec la société actuelle. Charles et Yvonne, cela appartient au siècle dernier. Les couples se défont, se refont, d’autant plus naturellement que la pression sociale est moins forte, que le regard est moins pesant, que la tartufferie se dissout.
Et si tout cela devenait ordinaire.
Cela dit, Marc Thiercelin… Wow…
P.S. Méfiez-vous cependant des colportages, souvenez-vous de Ferrari qui devint Bruni.
Tiens ce n’est pas le nom que j’ai, mais bon vu que je n’ai pas mis à jouir mes tablettes depuis quelque temps déjà …
Quel fameux lapsus Dagrouik :P
Ségolène Royal fait preuve d’un bon goût incroyable.
Je rectifie : Royal fait preuve d’une chance incroyable. Si elle avait vraiment bon goût, elle n’aurait jamais été avec François Hollande.
Ouais, il est tout mimi… Je le lui souhaite…
moi je l’aurais plus vu avec un mec du genre le Prince de Monaco ou De Villier, elle a quand même des airs de santes-nitouches bourgeoises la Ségo :)
Ah c’est marrant je me sens moins seul a avoir entendu parler de Ferrari, on m’avait même affirmé d’un dîner avec Sarko et la famille à Annecy etc //
Robert Scoble a 6 887 “followers”, ce qui n’est pas très étonnant. Mais il suit 6 954 personnes ! Comment fait-il ?
Et vous, vous avez combien de “following” ? Vous arrivez à suivre ?
J’ai 36 following et 144 followers. Je follow même pas loiclemeur ; ahah, quel rebelle je fais !
@celui : tu n’as pas tort.
Un type avec avec 6000 followers ne consulte pas twitter, il doit y diffuser sa pub, suit des personnes dans l’objectif d’être suivi en retour, sans doute…
J’ai 3 « followers » et 0 « following »
59 Following pour ma part, ce qui est bien assez… Je n’ajoute que peu de personnes pour pouvoir suivre celles qui m’intéressent.
Je peux pas dire que je n’ai que 9 following et 12 followers, ça fait petite bite.
facile Capitaine. Twitter a mis sur son compte un systeme qui ajoute tous les gens qui l’ajoutent comme followers (il suit automatiquement tout le monde), j’ai la meme chose d’ailleurs depuis peu j’en avais marre de le faire a la main. L’explication est simple. Il ajoute tout le monde mais certains en ont plein le cul de ses tweets et le laissent tomber, du coup il follow plus qu’il est suivi. Clair ?
Oui, merci, mais comment fait-il pour ne lire que les gens de son choix ? Ce n’est pas possible au milieu du bruit généré par 6500 personnes.
189ers/45ins, dont en fait une bonne moitié d’inactifs.
Je coupe la plupart des trop prolifiques (genre 25 messages par jour), ne pouvant suivre.
Pour Scoble : il doit avoir un autre compte privé en parallèle pour suivre ce que dit son copain Loïc. Ou alors, il a installé une routine qui trie les messages de ses topfriends.
Ceci-dit, ça pourrait être une vraie fonctionnalité de touitteur (ou seesmic) : définir différents cercles, des hiérarchies de copains, autant pour définir à qui je donne accès à quoi que ce que je lis, et sous quelle forme.
Bonne idée Versac, j’imagine plusieurs cercles que l’on puisse activer séparément suivant son degré de disponibilité. Par exemple, noter de 1 à 5 les fils suivis pour sélectionner le degré d’importance. Je suis très disponible ? Je monte mon curseur touitteur à 5…
0/0. 5 ans qu’on a des aggrégateurs grand public, et toujours pas de réponse aux problématiques de base. Ou alors, ce ne sont pas des problématiques de base, les foules intelligentes nous auraient menti ?
Aïe. Une nouvelle technique issue de la Canebière?
Le petit génie progresse de jour en jour… S’il se chauffe encore un peu, il s’attaque au F.B.I. la semaine prochaine. __ OX
Le Palace, le Privilège, le Sept… Les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.
1982. Je m’ouvrais au monde. Il était beau, festif. Mais cela allait être de courte durée.
1983. Fabrice Emaer mourrait. J’étais rue Sainte-Anne.
1984 et après. La claque.
1986. Alain Pacadis crevait. La fin ultime des années Palace… J’avais 20 ans.
France 5 m’a fichu un petit coup de nostalgie dans la gueule ce soir.
LES ANNÉES PALACE
Documentaire de 81’ écrit par François Jonquet, réalisé par Chantal Lasbats, et coproduit par Les Films de La Perrine / INA / Forum des Images / G3, avec la participation de France 5 et du CNC et le soutien de la SACEM. Production déléguée : Dominique Boischot, Florence Marchal et Pierre Gaucher. Production : Francis Margnoux. Direction de production : Marcela Brzovic et Annie Schuchman. Production associée : Christiane Graziani. Musique : Gérard Cohen-Tannugi et Franck Argier. Narration : Bernadette Lafont. 2005.
Quintessence de la fête mais beaucoup plus qu’une simple discothèque, Le Palace est le symbole d’une époque : les années 80, que les historiens font naître dès 1978, année d’ouverture de la célèbre boîte de nuit. Elle fut un lieu de convergence, cristallisant nombre de courants, d’attitudes et de modes. Le Palace fut aussi un lieu d’inspiration et une matrice dont sont issus certains des artistes les plus célèbres d’aujourd’hui. C’est le versant doré de cette décennie qui est présenté dans ce documentaire, années hédonistes de l’avant-sida, années où la libération sexuelle semble un acquis. Le Palace incarne aussi l’utopie d’une vaste fête démocratique où riches et pauvres se fondent dans l’ivresse de la nuit. Le concept du Palace, son origine, son extraordinaire succès, ses vicissitudes, y sont relatés en profondeur. Et le climat de ces nuits exaltantes et oniriques, restitué au plus près. Dans ce documentaire, ce lieu des ’eighties’ est mis en perspective avec son époque : l’art, la musique, la mode et la politique au tournant des années 70 / 80. C’est donc un film d’histoire où la petite et la grande Histoire se mêlent. Des films d’archives, des films inédits tournés par les acteurs de cette aventure, de nombreuses photos, des musiques de l’époque restituent Le Palace. À l’image de ce dernier, grand melting-pot éclectique, personnalités et membres de l’underground témoignent.
Sniff, Sniff moi aussi ça me rappelle de belles fêtes, une rencontre fatale un soir de novembre 96 où en plus on venait de me voler ma voiture, et ensuite la fin du Palace avec la fermeture définitive. Et la réflexion d’un pote de sortie de l’époque “Merde on va être obligé d’aller au Queen”
Aaaaah les GTDs du Dimanche apres-midi.
Grâce à toi je me rends compte d’un avantage certain à avoir vécu une jeunesse laborieuse et rude, auquel je n’avais guère pris la peine de songer : je n’en ai aucune nostalgie. Il en ira sans doute différemment quand dans 79 ans je me rappelerai les heures vivantes des Paris Carnets. (Je me demande finalement si à part pour la lecture, ma vie existait avant l’internet tellement elle fut durant des années métro - boulot -marmots -dodo et si peu d’autres choses)
Tiens, moi aussi j’ai connu le Palace, à l’époque où je croyais encore que la musique, ça pouvait être intéressant. Mais c’était encore un vieux music-hall tout défraîchi avec des fauteuils recouverts de velours rouge râpé. Le sujet sur le Palace, déjà diffusé, est intéressant, même s’il faut s’envoyer un commentaire péremptoire et lénifiant. Au moins, les images d’archives ne sont pas passées au rabot du 16/9, comme sur Arte.
Dans un genre voisin, l’excellent documentaire sur Klaus Nomi - primé, ce qui n’est pas forcément mauvais signe - d’Andrew Horn, The Nomi song, permet de mieux comprendre le gouffre qui sépare la journaliste du documentariste.
Et tant qu’on y est sur les vingt ans, n’oublions pas Punk attitude qui circule ces temps-ci sur Europe 2 TV, authentique travail d’historien même s’il est fortement centré sur les Etats-Unis et l’après 78-82. On y découvre des punks body-buildés, et c’est franchement bizarre, comme concept.
Il y a des moments où on aimerait bien être de la génération précédente. Et c’est vrai que tu as de la chance d’avoir été de celle qui a pu cotoyer in vivo Actuel et Le Palace de la grande époque. Quand j’étais jeune, c’était Nova et le Palace dans sa version reprise par les guetta. C’était pas mal, bien sûr, mais ça n’avait manifestement rien à voir avec les originaux. Et lire de vieux actuels aujourd’hui, c’est marrant, mais ca n’a également rien à voir avec le fait d’écheter le numéro quand il sort, de le vivre, ou d’aller au Palace quand c’était encore quelque chose.
Tout fout le camp, je vous dit. Maintenant, les jeunes ont tecknikart et le Mix club. Greugneugneu.
Et bien moi j’ai connu, et bien encore. Tous les soirs une nouvelle fête, une nouvelle tenue bricolée de bric et de broc. J’en parle un peu là: http://mots-ments-vol-s.over-blog.com/article-13817686.html ce documentaire que tu as vu je l’ai en dvd alors si ça te dis …? Et oui depuis plus rien n’a jamais été pareil, on s’amuse bien moins au doux pays de France. Lady Flo
Hi Laurent ! Moi j’ai fêté mon bac au Palace (oui oui, on est trop pas jeunes hein). Et puis après, mes goûts musicaux se sont à peu près arrêtés aux 80’s. Alors je fais durer le plaisir.
@ mercredi :o)
Un jour il faudra que je raconte ma nuit aux toilettes du Privilège… Ou encore ce concert de Sade où je me suis endormi… Ou alors ces soirées où j’y ai officié en tant que DJ.
Attendons avec impatience la réouverture prévue pour octobre 2008.
Chacun sa nostalgie… Moi c’est plutôt les années “Boy”. Un éclair dans la nuit, pas plus de quelques mois finalement, au début des années 90… Un moment fulgurant, halluciné, frénétique, jusqu’au boutiste, violent même. Probablement moins festif et convivial et plus sombre (malgré l’orgie de lumière) que le Palace… L’époque (et les drogues!) avaient changé. Heureusement que le Boy ferma vite: on n’aurait jamais duré bien longtemps à ce rythme là. Le corps autant que l’esprit auraient lâché… Finalement, on a tenu le coup ;-)
“ce concert de Sade où je me suis endormi” : à la même époque, j’étais étudiante et on écoutait beaucoup Marquis de Sade, sans se douter de ses propriétés soporifiques ! Il y a des années que je n’avais pas repensé à ce groupe culte de ma jeunesse :-)
@tardif : Le Boy, c’était la boîte dans le cinéma Louxor à Barbès ?
@Laurent.
Non, le Louxor à Barbès, c’était Mégatown (“la plus grande boîte gay d’Europe”, disait sa pub à l’époque) créé par David Girard, celui de Haute-Tension).
Le Boy c’était à deux pas de la Madeleine.
Ah, bien non alors, j’ai pas connu Le Boy… Par contre, Le Megatown et Haute-tension, oui.
@Laurent
trouvé un bon témoignage sur Girard et Mégatown ici
mais je trouve quasiment rien sur le Boy. Qui se souvient ?
Puisque l’histoire du Boy reste à faire sur le net, j’apporte ma contribution alors…
Mes souvenirs ne sont pas très précis au niveau des dates (cette période m’a coûté un bon paquet de neurones, évaporés à tout jamais).
Dans mon souvenir, le Boy n’a été ouvert que peu de temps en 1991 et 1992. Au moment de l’explosion parisienne de la techno (qui n’avait court à Paris que depuis deux ou trois ans, cf. Le Rex), et surtout de l’ecstasy (de vilains calomniateurs affirment qu’on pouvait l’acheter au comptoir !).
C’était un ancien théâtre, dans une rue adjacente, entre Madeleine et Opéra. La piste était au pied de la scène, qui avait été conservée, avec son rideau fermé.
Le souvenir le plus drôle que j’en ai : pendant que des agités totalement hallucinés dansaient comme des folles durant des heures sans débander, grimpés sur des podiums tout au tour de la piste, la scène (derrière son rideau) était une immense backroom. Le clou de la soirée, c’était le moment de l’ouverture du rideau à l’improviste ! Des dizaines de mecs le pantalon sur les chevilles, qui se retrouvaient subitement en pleine lumière… Très amusant.
La raison exacte de la fermeture n’est pas claire. Mais au fond, tout le monde s’y attendait, ça ne pouvait pas durer comme ça ! Le Queen a tenté de reprendre le flambeau (avec moins de drogue !), mais l’ambiance n’a jamais été la même : trop lisse, trop gentil, sans cette extravagance frénétique et hallucinée, que je n’ai jamais retrouvé ailleurs à Paris depuis.
D’autres ont des souvenirs ?
le Boy (suite)
A Paris, le Boy aura été finalement à la techno (on disait house, à l’époque) ce que le Palace avait été pour le disco… ;-)
Contrairement à Londres, où la techno a commencé hors du circuit des boîtes (dans des lieux insolites en extérieur: les raves), à Paris, ça a commencé (avec quelques années de retard) dans des boîtes (Rex d’abord, puis Boy), mais ça n’a pas pu durer à cause de la drogue… Ca s’est ensuite replié sur des lieux ponctuels et moins surveillés par la police (raves en forêt, lieu insolites, comme l’Hôpital éphémère, le grand aquarium (à la villette?), usines désaffectées, etc.).
Pendant ce temps, la techno commerciale s’est répandue dans toutes les boîtes du pays, mais sans la “culture” de l’ecstasy, qui faisait vraiment sa spécificité dans sa phase “non-commerciale”.
Voilà pour la séquence nostalgie… ;-)
Tiens, c’est marrant, moi aussi j’ai connu le Boy. J’ai vraiment eu une vie nocturne trépidante. Mais attention, j’étais en service commandé, hein. Une gigantesque volée d’escaliers à l’entrée, des patronnes très sympa, et tous les jeunes cadres costume-cravate du quartier qui arrivaient sur le coup des 23 heures. Un peu le public de la République des Blogs les bons soirs, quoi. Comme je garde tout, j’ai même conservé l’invitation : 6 rue Caumartin, dans le 9ème.
Quant à Marquis de Sade, on peut trouver ça vaniteux, grandiloquent, creux, excessif, mais soporifique ? Jugeons sur pièce.
Tiens, il y en a qui confondent le groupe rennais Marquis de Sade et la chanteuse britannique Sade Adu (prononcer Chadé Adou, dire pour être branché Sade). Ah ! ces jeunes vieux qui ratent une partie de leur époque…
Le Boy, c’était pas cette boîte sous l’Olympia ?
Sinon, The Ultimate Tupperware Party, c’est bien ce soir, non ?
J’ai commencé à fréquenter le palace en 1986, je crois et j’y suis resté fidèle jusqu’à la fermeture. j’aimais indifféremment les soirées hétéros et les soirées gays. Le boy, c’était rue caumartin. la house et la techno c’est pas pareil. la drogue c’est pas bien. l’alcool non plus.
Pour Versac et les autres, nous entrons dans une nouvelle ère
Vive 2008 ! et vive Lorie !
PS commence mal pour moi, je suis malade comme un chien.
Mais qu’est-ce que vous avez à confondre Marquis de Sade, et … Sade, qu’on peut trouver soporifique. Ou envoutante.
Ah, le temps de trouver les clips, je me suis fait doubler par Dominique …
Je n’ai pas connu l’époque du Palace. J’avais quitté les couches depuis longtemps déjà mais je tournais encore au Banga. Il n’empêche que je suis admiratif de cette époque où les gens savaient s’amuser, plus encore : s’amuser ensemble. On en est bien loin à l’heure de la tecktonic. Pire, une marche en arrière ne semble très improbable. Dommage. Franchement.
C’est marrant les quadras pédés… ils sont presque aussi chiants, avec leur nostalgie à deux balles, que les quadras hétéros: bande de Bénabars, va!
Oinh!!!! Putain, j’croyais être un des derniers survivants de l’époque du Palace et ça m’fait plaisir de voir qu’il y a du monde encore pour s’en souvenir… Qui aurait enregistré cette émission et pourrait m’en faire une copie??? Chuis dégoûté, j’l’ai ratée et j’m’en remettrai jamais, ça fait des années que j’attends qu’une émission toute entière soit consacrée au lieu qui m’a fait découvrir la fête bien avant les raves. J’avais même pas 20 ans et j’me rappelle tous les moments de folie que j’ai pu y passer… Pitié!!! Laissez-moi un message, j’vous laisse mon mail… Gillgfr@yahoo.fr Ca serait vraiment très cool, j’compte sur vous tous, Gilloo
waou… le boy, c’est si loin ! juillet 90 à peine 20 ans et je venais de perpignan à paris les week ends pour échapper à une vie provinciale… le boy reste un de mes plus beaux souvenirs de jeunesse… tout était permis, aucune limite… je me rappelle cet escalier qui descendait vers la piste, les toilettes (ooops), la scéne, cette rangée de mecs tout le long de la boite cherchant à se caser alors que l’heure de la fermeture approchait, le bar du fond… le sourire de franck, les jambes de jean-fred, christophe, frantz, ma cousine aussi, cette nana à l’entrée… tout ces mecs d’un soir… la soirée du nouvel 90/91… putain le mec à “frou frou” ce quil embrassait bien, je crois qu’on l’a tous embrassé… les soirées maxximum ensuite… lorsque tout s’est arreté, c’est vrai on si attendait, mais ce fut brutal… il y a une histoire de viol et la droque… jamais je n’ai jamais retrouvé un lieu comme le boy, on se l’était vraiment approprié je crois…
Quoi ? Je ne suis pas le seul à ” réver ” du Boy ? Quels délicieux moment… La danse, l’ambiance, la musique…. La seule boite gay ou je me rendais dans l’optique unique de danser… Tout ces potes qu’on pouvait se faire facilement.. Les p’tits dej dans le bistrots d’a coté ou bien au café des capucines…
Comme vous, le boy reste et restera la seule boite ou je m’amusais réellement.. Le queen? je m’y suis toujours fait chier…
Et beh ! on parle encore du Boy ? extra ! mes meilleures années…du son, du son, des lumières, des flashes, des images, du son, des ombres, des vibrations……..c’était carrément puissant , très puissant !
Je n’ai jamais pu retrouver ces émotions et cette qualité de “délires” ..et j’en ai heureusement profité un maxximum !
Pour info, j’ai conservé quelques sons du Boy !! en particulier une soirée “fête de la musique” (je crois) qui était retransmise sur FG ainsi que de nombreux titres…je m’y vois encore , c’est comme si c’était hier..tout est intact dans ma mémoire ! hmmmmm…
et les “incroyables ” ?? vous vous souvenez ? cette troupe qui se produisait en costumes 18eme sur son techno/house …..j’ai récemment croisé une collègue de boulot qui se trouvait faire partie de cette troupe…émotion !
Et une anecdote…en triant papiers et bordel, ai retrouvé 2 tickets d’entrée du Boy en parfait état….nostalgie nostalgie….
FREDINPARIS fredinparis@free.fr
Hello tout le monde ! Depuis le temps que je cherchais des infos sur le BOY où jai officié en tant que Deejay après Laurent Brainwasher, je suis heureux de trouver des nostals de cette grande epoque que fut les années BOY
leS premierS mois d’ouverture : la boite pratiquement vide mais déjà en fin de nuit le rendez-vous de barmans et autres copains bossants partout la nuit dans paris et se donnant rendez-vous pour un dernier verre, c’était mai juin et le BOY n’était pas encore estampillé en tant que Club Gay. J’avais connu cet endroit à l’époque où son nom était le Rose Bonbon…
L’arrivée fracassante en Aout de Pierre-jean et son équipe avec un super dj super gentil qui explose le club avec les plus gros titres houses europeens, et un mois de septembre 88 où tout Paris commencera à courrir rue Caumartin. Quelques mois plus tard l’arrivée de Marco immense Deejay Belge qui utilisera le BOY en caisse de raisonnance au Boccacio à Gan avec New Beat et Hard Beat (aaaaah le “Acid Rock” et autres KLF de vraies messes !!!)
Grande pensée à tous ces gens de cette époque où la musique explorait mais je le reconnais trés violente (un journaliste avait meme écrit que les clients du BOY encaissaient l’equivalent de la puissance du son d’une fusée en decollage loool) à Franck, Cristophe et toute la fine équipe avec qui deux ans plus tard j’ai eu la chance de travailler en connivence totale parce que amoureux comme eux de cet endroit. Bye !!! yohann
Merci Phil j’ai immediatement pompé les photos ! et le site des années 70 et le Palace : une merveille que j’ai déjà repèré ya qq années.
Hier soir je suis tombé sur un ancien client du boy par hasard : on a passé la soirée à discuter à baton rompu du BoY : 18 ans qu’on s’est pas vu.
Merci le BOY !
:))))
wâou !! le boy
j avais 20 , le boy etait le lieu culte de la house …. j etais avec mes potes les triples .. pour ceux qui les connaissent .
les inoubliables , andrea le dimanche soir … ( avec la balancoire)
danser sur les cubes avec son siffler , sandrine a l entrée … l odeur du popers
que dire de plus , mythique
la premiere boite gay que j ai faite , apres la luna , le scorp, le memoris ,le cirque, le privilege et bien su r le palace .
apres les raves , mozinor , les peniches a bercy ( tricky) ect …
merci pour les liens car de bons souvenirs
ps : aucune boite ne la remplacer toujours preneur pour du son
salut a tous et surtout a toutes !!
et oui le boy c etait surtout les filles et les creatures les plus belles de la nuit ! que des branchées explosives souvent siliconées fardées et lookées qui entraient grace a nos potes homos ultra beaux !
on dansait au boy a coté de jean paul gautier , yves le coq palmade , muriel robin et meme la femme d yves mourousi une belle brune pour ne citer qu eux !
a l epoque tout le monde se fringuait a fond : on y allait tous les soirs au boy tant la musique etait top avec une ambiance de folie !
des spectacles sur la scene ou plus d une creature ornée de robe lamée paillette revendiquait des immitations des starlettes des tubes du moment ! on en prenait plein les yeux c etait mega drole et festif sans prise de tete ni a priori
homos , heteros , trans , travesties : tous on deliraient et
s amusaient ensemble
oui s amuser c est bien le mot :
moitié looké , moitié deguisé : peut etre parfois !
mais le bon gout persistait dans le raffinement des tenues!
Madonna : la vrai est venue apres son blond ambition tour : la folie ce soir la : les basses crachaient !
le fait de sortir au boy chaque soir chaque nuit etait presque “normal ” tant ces soirées demeuraient les
unes plus exquises que les autres :
c etait le trip total : ca flirtait a tout vent : personne n y faisait la gueule : ca sautait ca dansait et meme bien plus dans les petits coins :
la jeanne,didier,remi,la lulu,etc…etc…
qu etes vous devenus !
c etait des soirées dingues : semaine et week end :
comparable a un melange d ibiza de st trop et du palace biensur !
on refait quand la fete tous le soirs a Paris , été comme
hiver ?? allez on peut en rever au moins …
Je suis du Québec. Je me souviens très bien. LE BOY! J’avais 23 ans, en 1991. J’étais en voyage souhaité depuis des années dans la Ville Lumière… avec ma grand-mère de surcroit. Je la laissais, le soir tombé, dans un hôtel, rue des Invalides et je courrais vers le Boy ! Je prenais l’Esplanade, le pont Alexandre III… je courrais… Quai d’Orsay, Pont de la Concorde… je courrais de plus belle parce que je savais… Rue Royale, Place de la Madeleine… j’y arrive bientôt. Je pensais à la veille ce jeune gendarme que j’y avais rencontré. Il m’avait dit qu’il y serait de nouveau… Boulevard de la Madeleine, rue de Caumartin : j’y suis. L’entrée en pseudo-marbre, le rythme techno-house audible. La chair de poule. Après le Grand escalier (qu’on avait plus de facilité à descendre qu’à remonter). Cette senteur indescribible, cette douce tension. Hey ! JE SUIS AU BOY ! Dansant, buvant des “schweps(?)” à 25 francs et que, je croyais alcoolisés la veille. Et puis merde ! Ce soir, je prends du cognac (on ne servait pas de bière en boîte comme au Québec). Dansant et regardant les éphèbes dansant tout autour dans les arcades, acceptant quelques cachets pour des pacotilles. Lorsque je suis sortie ce MATIN là, j’étais triste de ne pas avoir revu Tristan (je crois que c’était son nom) mais comblé d’avoir passé cette nuit dans un lieu que seul Paris peut tenir :-) Après avoir dilué les effluves qui flottaient toujours parmi mes neuronnes fatiguées, j’ai parcouru le chemin inverse jusqu’à la mémé qui m’attendait inquiète, mais prête à retourner (encore) sur la rue de Rivoli pour une longue journée de magasinage.
Le BOY… Cela fait plaisir de voir qu’il reste des gens qui l’on connu. Je commençais à croire que j’étais devenu une relique…mais non. Après 20ans de mix, effectivement je n’ai jamais connu mieux que le BOY, sur tous les points. S’il y a des amateurs pour remonter un temple house/techno je suis partant… Christophe
Je me souviens qu’il était possible de faire l’acquisition de l’enregistrement de la soirée auprès du DJ pour 50 balles. 20 ans après j’imagine qu’il reste des reliques. Si je pouvais ré-entendre une de ces soirées…. Je retrouve des morceaux, au compte goutte, robinet rouillé comme…In the biginning there was Jack. Les titres des tubes de l’époque m’aideraient peut être aussi à assembler le puzzle des nuits de mes 20 ans…. Peut être qu’avec l’aide de ce blog et de nous autres, nostalgiques…..
So…Let there be house !
je suis un grand nostalgique du boy , l’ouverture etait 1988 ,j’ai passé les plus belles soirées de ma vie , avec tout ces travers et exces , j’ai encore le souvenir du sons dans mes oreilles et des personnalités que l’on frequenté sans aucun tabou
Philippe
Fabuleux ! Et en plus je retrouve un ami grâce à vous. Merci beaucoup. Bon réveillon.
Ombre
Et pour ceux qui sont sous Mac Os X : il suffit d’utiliser la palette de caractères et de taper dans la zone de recherche « THIN SPACE », « EN SPACE », etc. Et pour les avoir tous « space ». ;-)
celui
Il ne manque plus que les tirets en typographie française !
Jean
Pour les amateurs, j’ai réalisé une page autonome — avec tous les liens kivonbien pour naviguer dedans — dudit « Petit guide typographique » que vous pouvez sauvegarder en local afin de l’avoir toujours sous la main. Il suffit de sauvegarder la page web.
Jean
Retour d’expérience sur le Queen Vous n’êtes pas dupe le Queen nous prend et nous a toujours pris pour des vaches à lait : entrée à 20 euros, un vestiaire exagérément cher 3 euros l’article 6 euros le gros sac (pour eux gros c’est la taille au dessus d’un portefeuille…), 18 euros pour moi cette semaine j’étais encombré.. 15 euros toutes les boissons même pour une bière ok on connait les tarifs. Ok pour les vaches, mais sommes nous des chiens? Cette semaine le comble de l’horreur, si tu veux boire de l’eau, plus de verre d’eau au bar on vous donne un verre vide et on vous demande de vous servir direct dans les toilettes…. Mais ou sommes nous ? I dream, je rêve.. Mais non la réalité du moment. Amis clubbeur à éviter dans de pareilles conditions. Décidément avec des attitudes pareilles pas prêt de devenir la capitale de folles nuits notre Paris.
Blah ? Touitter !