Journal de bord

mercredi 22 juillet 2009

Drame silencieux

Les Autochtones constituent 22 % des personnes admises en prison, alors qu’ils ne représentent que 3 % de la population du Canada. C’est ce que révèle une étude de Statistique Canada fondée sur les données de l’Enquête intégrée sur les services correctionnels et sur le Recensement de 2006.

Le taux d’emprisonnement des Autochtones semble encore plus disproportionné dans les Prairies. Ainsi, en Saskatchewan, les Autochtones forment 81 % de la population carcérale, même s’ils ne constituent que 11 % de la population.

[Radio Canada : “Un taux d’incarcération alarmant”.]

Statistique Canada : “L’incarcération des Autochtones dans les services correctionnels pour adultes”.

Amnistie Canada : “9 août 2009 : Journée internationale des peuples autochtones”.

1. Le 22 juillet 2009,
Karl, La Grange

Je n’ai pas beaucoup exploré mais les articles ne semblent pas donner la qualification des incarcérations : crimes ou autres.

Qu’est ce qui se cache dans les données ?

2. Le 22 juillet 2009,
magoua

Pour répondre à Karl, il se cache derrière ces stats beaucoup de misère, de chômage, d’alcool, de drogues (à commencer par l’essence qu’on sniffe), de violences familiales, d’isolement; un peu racisme aussi, des deux cotés des réserves d’ailleurs. Aussi une explosion démographique des populations amérindiennes dans des régions où l’emploi est rare (les jeunes sont souvent plus facilement violents). Comme disait l’un de mes prof, c’est un choc de passer presque instantanément du néolithique à l’internet.

Il n’y a pas que les topiques qui sont tristes.

Blah ? Touitter !

Dindons de la farce verte

« Voulez-vous un sac, madame ? »

J’ai l’air de celle qui veut détruire la planète si on m’offre un sac. Offrez-m’en un en papier ! Y avez-vous pensé ? J’ai presque envie de pleurer.

Allez-vous me frapper dans six mois si je vais à l’épicerie sans mon sac ? Je pense que oui parce que, dernièrement, j’ai vu une caissière à l’épicerie de mon quartier porter un jugement et faire des commentaires assez acerbes parce que le client avant moi n’avait pas de sacs réutilisables. Ouf ! J’avais les miens !

Je crois qu’on dépasse les bornes. Gardons un peu de jugement et de bon sens et évitons de sombrer dans l’extrême à outrance. Est-ce que je vis dans une oligarchie ? Je crois que oui, j’en suis même convaincue, et de toute évidence je ne fais pas partie de cette famille.

Alors, s’il vous plaît, aidez-moi et ramenez le bon sens aux dirigeants et aux autres grands partisans membres de la planète à tout prix. Produisez des sacs qui se désagrègent dans le mois suivant et arrêtez de me demander si je veux un sac, madame ! Laissez-moi respirer et vivre même si je n’ai pas mon sac !

[La Presse, Claire Gagnon : “Oui, je veux un sac !”]

Moi aussi, j’en ai assez de me faire regarder comme une meutrière lorsque j’OSE ne PAS avoir de sac réutilisable sur moi.

Du moins, un de ceux de la collection que je me suis constituée bien involontairement à coup d’achats trempés dans la culpabilité la plus primaire…

Je comprends la nuisance écologique des sacs de plastique, mais comme Claire Gagnon, je ne peux croire qu’on ne peut en fabriquer de plus écologiquement responsables.

Ni pourquoi les commerces en profitent maintenant pour nous « charger » le prix de sacs fournis auparavant gratuitement.

Ni pourquoi rien n’est fait pour réduire l’emballage plastifié de plus en plus ridiculement exagéré de centaines d’items de consommation… De véritables armures de plastique pour des produits pourtant anodins!

Et puis, prenez la SAQ avec sa collection de sacs réutilisables.

Bravo pour les bonnes intentions.

Très joli.

Très bien.

Mais pouvez-vous me dire QUAND cette belle société d’État, aussi écologiquement correcte puisse-t-elle se dire, décidera de faire recycler les bouteilles qu’elle vend ?

[Voir.ca, Josée Legault : “Les « bonnes intentions »”]

Évidemment, les citoyens ont leur rôle à jouer (malheureusement ce sont eux qui pousseront les gouvernements et les entreprises à agir, pas le contraire) mais en ce moment, ils ont l’impression de se faire prendre pour le dindon de la farce à grands coups de culpabilisation collective. Et je ne parle pas des écolos que l’on prend généralement plaisir à pointer du doigt mais des entreprises et des gouvernements. Qui nous bassinent avec l’environnement mais agissent peu…

Les sacs en plastique en sont un bel exemple. Le supermarché se targue de facturer les sacs, nous vend des sacs réutilisables mais ne recycle même pas, jette des milliers de marchandise invendue, vend des milliers de produits surremballés, etc.

[Branchez-vous, Cécile Gladel : “La dictature de l’écolo parfait ?”]

Ce matin, je me sens moins seul

Sale pute

Car c’est quelque chose qu’on ne répétera jamais assez. La liberté d’expres­sion est toujours la première attaquée, parce que c’est la plus fragile. Il y a toujours une bonne cause qui justifie que ÇA, non, décidément, on ne peut pas le laisser dire. Le respect dû aux morts tués à l’ennemi, le respect dû à la justice, le respect dû à la femme. Tout ça, ça l’emporte sur le respect dû à la liberté, cette sale pute. Et les atteintes qu’elle a d’ores et déjà subies, au nom de causes infiniment nobles (comme la lutte contre le négationisme), me paraissent déjà excessives.

Laissez tomber Orelsan, et un jour, c’est votre discours qui dérangera.

[Eolas, Journal d’un avocat : “Quelques mots sur l’affaire Orelsan”.]

1. Le 22 juillet 2009,
âne

traiter la liberté de sale pute devrait être interdit.

2. Le 22 juillet 2009,
Off Topic
3. Le 22 juillet 2009,
tibor

Petits bras. Il aurait pu pondre le billet réclamant la libération des assassins d’Ilan Halimi : au nom de la liberté de réunion.

là, ça remuait des manches pour de vrai. Il baisse, Eolas, non ?

4. Le 22 juillet 2009,
Eolas

@tibor : Each time you let a rapper sing, a black man kills a Jew.

5. Le 23 juillet 2009,
tibor

Il baisse.

6. Le 28 juillet 2009,
Eolas

Bonne nouvelle, Laurent, les Trolls reviennent.

7. Le 28 juillet 2009,
Celui

Eolas, oui, mais ils baissent.

Blah ? Touitter !