Journal de bord

mardi 1 mars 2011

Économie du pelletage

Jusqu’en 2009, tous les services ont été ratiboisés pour payer pour le déneigement (fermeture des toilettes de parc, fermeture de patinoires, interruption des travaux de nettoyage des étangs du parc Lafontaine, pas assez de paniers de poubelle sur les rues, coupures répétées dans les bibliothèques, coupure du nombre d’inspecteurs du domaine public, etc.). Je rappelle que toutes ces petites coupures rapportent des miettes (une patinoire autour de 8 k$, les toilettes 40 k$, un inspecteur 50 k$) alors que de ne pas faire un chargement rapporte 1 million $ et de ne pas charger une fin de semaine rapporte 150 k$. On veut mettre fin à ce processus d’aspiration perpétuel de l’argent de l’arrondissement dans le déneigement.

LucFerrandez.com : “Déneigement: stop ou encore ?”.

1. Le 1 mars 2011,
Dave

Le Québécois est hospitalier, travailleur, rarement iroquois, souvent chômeur. Il est extraordinairement ouvert et souriant. On a même vu des fonctionnaires québécois dire bonjour. L’hiver, sa tête émerge à peine de deux mètres de neige. Il se bat contre la glace à coups de pelle fracassants que sa stature bûcheronne autorise à merveille. Détruire la glace est l’unique souci hivernal du Québécois. Il la broie, la pile, la chauffe au chalumeau, la réduisant parfois en eau. Aux beaux jours, le merle francophone trille la la outi. Le Québec aussitôt déshiberne et se met à fondre de partout, dans la rumeur bouillonnante de mille torrents fous. Alors, le Québécois s’affole de voir toute cette eau lui échapper. Il la stocke bien vite dans des congélateurs considérables et des distributeurs de glaçons que le visiteur étonné découvre à tout bout de champ de maïs en la moindre gargote. Conserver la glace est l’unique souci estival du Québécois

(une description toujours frappante dans son réalisme, même 25 ans plus tard).

2. Le 1 mars 2011,
Karl, La Grange
3. Le 3 mars 2011,
Hoedic

Et vive le Plateau libre!

Oui, un jour nous ferons sécession et alors, oui alors, nous pourrons nous rouler à loisir dans la neige pure reposant à longueur d’hiver sur un sol intact de toute charrue.

4. Le 3 mars 2011,
Karl, La Grange

Détail intéressant, je n’ai pas vu de suceuse à neige ici en Norvège. Les trottoirs et les routes restent avec leur neige. Route dégagée de temps en temps, utilisation de sels et de graviers.

Résultat : trottoir un peu casse-gueule. Souvent de la soupe dès que la température monte un peu.

5. Le 3 mars 2011,
Karl, La Grange

d’ailleurs en parlant de montréal

Blah ? Touitter !