Journal de bord

lundi 29 août 2011

Expérience olfactive

Il y a toujours des expériences qui vous restent à vivre. Comme être révéillé à trois heures du matin par une épouvantable odeur méphitique de moufette dans la maison.

Le parfum a des notes de caoutchouc brûlé, de beurre rance et de pizza au thon.

J’imagine que c’est un chat du voisinage qui aura déclenché cet ouragan olfactif. Je souhaite qu’il ait perdu au moins l’une de ses sept vies.

1. Le 29 août 2011,
Jean

À mon humble avis, le chat aurait plutôt neuf vies : « On lui associe aussi le chiffre neuf : les sorcières pouvaient se changer en chat neuf fois, le chat aurait neuf vies et pourrait avoir neuf propriétaires différents, le dernier étant emporté en enfer. » Adeptes de notre modernité multiconnectée, ils ont investi les sites de partage de vidéos où ils racontent leurs vies.

:-)

2. Le 29 août 2011,
ossobuco

Comme dans la comptine de mon Enfance : “C’est la Moufette / Qui pue qui pète / Qui prend Saint Luc / Pour un Prophète” (en même temps j’ai pas fait l’enseignement catholique) (je vois que le même billet a suscité beaucoup plus de commentaires sur Google+ et je m’inquiète : le nombre de visiteurs est-il proportionnel au nombre de commentaires?)

3. Le 30 août 2011,
Deeder

Diantre ! Toute ma longue vie durant, j’ai toujours cru que cet animal odorant était prénommé “Mouflette” et non “Moufette”. Cette prise de conscience soudaine va changer le sens de ma vie. La fin d’une époque.

D’ailleurs, Mouflette collait tellement mieux à l’image que je me faisais de l’animal certes puant mais mignon que le chef d’oeuvre Bambi a contribué à populariser auprès des gens de ma génération. Oui, je l’affirme, son sobriquet amputé d’un “l” sonne tellement mal a mon oreille qu’elle en saignerait presque !

C’est comme annoncer à un môme que le père Noël n’existe pas : je suis en proie à un terrible choc émotionnel dont tu es plus que jamais l’instigateur, Laurent. Je te hais.

4. Le 30 août 2011,
padawan

Ça fait quelques jours que la chatte du voisin, en chaleur, tente de me persuader que ma non-zoophilie n’est qu’une passade. Et elle fait copieusement pleuvoir des phéromones sur son passage. Je me suis demandé avant-hier, et j’ai un témoin qui pourra te le confirmer, si tu ne l’avais pas emboucanée (c’est marrant quand même, à chaque fois que je vois un chat je pense à toi). Un retour de boucan, sans doute.

Étonnant, non ?

Blah ? Touitter !