Journal de bord

lundi 23 juillet 2012

Brigantin “Tres Hombres”

Un petit parfum de vrais embruns pour ce lundi matin…

Brigantin Tres Hombres.

Square rigged sailing with Tres Hombres. “Sometimes you sail in cold weathers, sometimes you sail in shitty places at shitty times in the year, but that’s the way it uses to be.”

Fairtransport, a new way of green cargo.

Transport maritime de marchandises : les bateaux à voiles reprennent du service.

Site officiel (en anglais) : Brigantine Tres Hombres.

plan-voilure-tres-hombres.png

Tres Hombres. Brigantin (brick-goélette).

Coque composite (acier-bois). Longueur hors-tout, 32 m. Longueur à la flottaison, 20,57 m. Maître-bau, 6,35 m. Tirant d’eau en charge, 3 m. Capacité, 35 t. Port en lourd, 44,2 t. Déplacement en charge, 126 t. Voilure, 315 m2.

La coque est celle du “chalutier de guerre” (Kriegsfischkutter) n° KFK 368, construit en 1943 à Brême, au chantier naval Burmester.

Conversion en brigantin en 2008 par la société Atlantis, au Helder, Pays-Bas, sur des plans de Manta Marine Design.

1. Le 23 juillet 2012,
Franck

J’aimerais aller au large sur ce bateau !

Blah ? Touitter !

Biculturel

En France, il y a le pet de nonne. Au Québec, il y a le pet de noune.

Ne pas confondre.

Télé, monde cruel

[…] Avec le temps, je me suis aperçu que je me foutais pas mal de cette année à Réservoir, et que je préférais garder un souvenir bien plus enfoui de Jean-Luc.

Je devais avoir 12 ans et il venait de quitter Canal Plus pour France 2. À l’époque je rêvais de travailler à la télévision, et le mot “rêver” n’est pas galvaudé puisque j’habitais dans une ville au fin fond de la province, et qu’il se trouvait des professeurs pour se foutre ouvertement de moi lorsque j’osais faire part de mes aspirations pour le futur.

Et Delarue, donc, était mon idole, celui qui m’avait donné envie de faire ce métier. J’avais encore suffisamment de cheveux pour essayer d’imiter sa coiffure, je me regardais avec admiration dans un miroir avec une oreillette de walkman pour essayer de lui ressembler, et j’allais jusqu’à mimétiser son fameux débit mitraillette, qui ne m’a finalement jamais quitté. Je voulais ressembler au gendre idéal, une formule toute faite que je ne comprenais pas. J’ai appris par la suite qu’un gendre, si idéal fût-il, pouvait finir à 48 ans dans une sinistre chambre d’hôpital, seul au monde.

Le Nouvel Observateur, Le Plus, Mathieu Géniole : “Jean-Luc Delarue et moi”.

En réaction, le chroniqueur Bruno Roger-Petit écrit “La vie privée de Jean-Luc Delarue, son intimité, sa santé, sa vie, ne méritent pas d’être ainsi livrées à la nouvelle société du voyeurisme médiatique”. Je me suis demandé un instant si Roger-Petit faisait de l’humour à froid. Mais, non, nulle trace d’ironie.

Ce n’est pas comme si Jean-Luc Delarue n’était pas un symbole de premier plan, encore vivant, de cette “nouvelle société du voyeurisme médiatique”, comme s’il ne s’était pas fait une fortune à mettre en spectacle, à commercialiser l’intimité et la vie des autres, et particulièrement dans ses aspects les plus sordides…

L’ascension, la gloire et la chute de Delarue, victime expiatoire de sa propre machine, auraient pu faire un magnifique roman balzacien. Comédie humaine…

1. Le 23 juillet 2012,
gilda

Honoré, revient, tu as une commande !

(je plaisante mais quand les rumeurs de décès se sont propagées, c’est ce à quoi j’avais pensé - il est typique de quelque chose d’époque qu’il a contribué à faire s’embaler -)

2. Le 23 juillet 2012,
Philip_Marlowe

C’est terrible mais, en voyant ce gâchis, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que désormais il pourrait participer à une de ses propres émissions, en tant qu’invité. Non, il ne le mérite pas. Même pas lui.

Blah ? Touitter !

Online media suckers

[…] In 1833, Benjamin Day launched the New York Sun as a “cash and carry” paper—employing hundreds of newsboys to hawk his product every morning on the street corners—and changed the newspaper business forever. Almost immediately, it ended the dominance of the subscriber-based party press and ushered in the era of Bennett, Pulitzer, and Hearst with their sensational, vicious, and rapid-fire “yellow papers.”

One small change in distribution changed everything, including how and what the newspapers wrote. Because newspapers were now sold on a per-issue basis each morning, the headlines of each paper went head to head for a finite share of attention. The most exciting, not the most accurate, won. In my book, I call this the One-off Problem.

The One-off Problem dominated the newspaper industry for decades, and ultimately was—according to many—responsible for everything from mob violence to the Spanish-American war. Its dominance lasted until the re-emergence of news-by-subscription, pushed by Adolph Ochs at The New York Times. As a result, thankfully, for the last three quarters of a century news has been governed by this stabilizer: Consumers pay by subscribing, and publishers protect subscriptions by delivering a quality, valuable product.

But blogs [When I say “blogs,” I’m referring specifically to online sites from Gawker to Business Insider to The Huffington Post. But I also don’t think it’s a stretch to include everything from Twitter accounts to major newspaper websites, web videos to group blogs with hundreds of writers in this indictment.] have brought the One-off Problem back.

Audiences don’t consume blogs like by subscription, they consume them just like they consumed yellow papers—whichever one catches their attention at that moment. A quick look at the traffic sources for blogs confirms this: Referral sources like Google, Facebook, Twitter, and other aggregators combine to dwarf the direct traffic that sites get. RSS is dead. The Huffington Post doesn’t arrive on your doorstep, you read it when people email you links (and then later you click the most titillating headlines and the “Most Read” and “Related” articles that come along with them).

Blogs compete on a per-article basis, and so here we are in 2011, on our fancy Macbooks and high-speed broadband, stuck with the same bogus headlines they had in the 19th century.

From today: Naked Lady Gaga Talks Drugs and Celibacy; Hugh Hefner: I Am Not a Sex Slave Rapist in a Palace of Poop; The Top Nine Videos of Babies Farting and/or Laughing with Kittens; How Justin Bieber Caught a Contagious Syphilis Rumor; Little Girl Slaps Mom with Piece of Pizza, Saves Life

Compare those with some classic headlines from the late 19th and early 20th centuries: War Will Be Declared In Fifteen Minutes; Couldn’t Sell His Ear, Old Man Shoots Himself; Owl Frightens Woman To Death In Hospital; Bulldog Tries To Kill Young Girl He Hates; Cat Gave Tenants Nightly ‘Creeps’

[…] For a publisher, an ideal blog post strikes several nerves: It’s provocative, it has a simple hook, it generates links and traffic, and it leaves enough out for follow-ups. In other words, it is overstated, polarizing, and incomplete. And it must fulfill these conditions cheaply and at the lightning speed of the web. The divergence of interests is clear: what is good for online publishers is bad for their readers and, cumulatively, for culture itself.

[…] Unfortunately, they worship a single god: traffic. The central question for the Internet is not, “Is this entertaining?” but “Will this get attention?” “Will it spread?” And it happens that almost everything that blogs do to get traffic, keep traffic, and profit from traffic puts them at odds with the truth, good journalism, and serving their readers. […]

Columbia Journalism Review, Behind the News, Ryan Holiday: “Our gullible press.”

1. Le 24 juillet 2012,
Romain

Oh ça rejoint ma lecture du moment, Amusing ourselves to death de Neil Postamn !

2. Le 24 juillet 2012,
Romain

Neil Postman*

Blah ? Touitter !

Infos du jour

Sportifs chauds L’application de rencontres homosexuelles Grindr a connu une grosse panne aujourd’hui à Londres, une interruption provoquée par un pic de fréquentation correspondant à l’arrivée des athlètes olympiques dans la capitale. [People]
Bagels illégaux Un café londonien (House cafe, South London) a été prié de retirer des bagels disposés en anneaux olympiques dans sa vitrine. Une telle atteinte à la marque des Jeux olympiques ne saurait être tolérée. [National Post]
Cinéma corrupteur Le 7e Art pervertit la jeunesse. Une étude britannique avance que les adolescents, exposés à des scènes sexuelles dans les films, font l’amour plus tôt, avec plus de partenaires et se protègent moins. [Sex Actu]
France Soir liquidé Sur décision judiciaire, le quotidien phare des années 50 met définitivement la clé sous la porte après une trop longue agonie. Quel sera le prochain ? [Le Monde]
Python-surprise Une septuagénaire allemande a découvert un python royal de plus d’un mètre de long dans la cuvette de ses toilettes. Elle n’a finalement pas fait pipi et préféré appeler la police. [AFP]
Tortue volante Yao Chen, 34 ans, restaurateur spécialisé dans la nouille à Tchongking (Sichuan), a failli être tué par la chute d’une tortue. Il semblerait que l’animal ait tenté de se suicider en se jetant par une fenêtre. [Daily Star]
Ventes record Les ventes d’armes à feu ne se sont jamais aussi bien portées aux États-Unis. La moitié des foyers américains possèdent au moins une arme. [La Presse]
Coûteux tire au flanc Il voulait partir du travail plus tôt, il met le feu à un sous-marin atomique : un sinistre à 400 millions de dollars. [AP]
Rupture numérique Le chanteur montréalais Jon Lajoie a présenté aujourd’hui au public sa nouvelle chanson : “Broken-Hearted”. À écouter et voir. [YouTube]
1. Le 24 juillet 2012,
Joachim

Il y aurait des sportifs homosexuels? Quoi donc?

Blah ? Touitter !