Je ne sais pas si quelqu’un a vu, mais dans l’histoire qui agite le microcosme blogoscopique cette semaine, et fait pousser des cris d’orfraie plein de lyrisme et tellement sincères à tous les défenseurs de les droits de le Homme - celle du proviseur de Mende viré de l’Education Nationale pour avoir tenu un blog dans lequel il affichait sans détours ses préférences sexuelles - le recteur de l’Académie de Montpellier, autorité de tutelle du fameux proviseur, s’appelle… Nique.
Christian Nique.
Finalement, dans ce concert de pleurnicheries organisées, démontrant une fois de plus le suivisme puéril de certains blogueurs (dont la plupart non seulement ne lisait pas le blog dudit proviseur mais n’en n’avait certainement jamais entendu parler avant cette affaire, et ne l’a toujours pas lu vu qu’il n’est plus en ligne), dans cette malheureuse histoire, c’est ça le plus cocasse.
Nique. Christian Nique.
Soit dit en passant, même si on peut effectivement penser - à priori et sans du tout connaître le dossier - que la révocation du malheureux proviseur a quelque chose d’un peu disproportionné, arrêtons de nous gargariser avec le soi-disant pouvoir des blogs et essayons de prendre un peu de recul : cette triste affaire a fait le tour de la blogobulle en quelques heures, et… c’est tout.
Parce-que dans la vraie vie, on dirait que personne n’est au courant.
Finalement, je pourrais avoir des envies d’aller à Lyon pour le congrès de l’UDF et en profiter pour casser la gueule d’Éric. Mais, ce n’est pas mon genre, la violence physique. C’est le genre des petits, comme Neuro et bien sûr, Éric lui-même.