Journal de bord

jeudi 2 juin 2005

Mal au crâne

J’ai trop bu et j’ai dû dire plein de bêtises (comme d’hab, diront certains… en plus, il y a le podcasteur fou qui m’a enregistré), mais c’est pas grave, c’était un très beau Paris Carnet. Et c’est la première fois que je ramène une fille à la maison.

Seule ombre au tableau, elle a oublié mon foie gras !

1. Le 2 juin 2005,
entropie

et 61,6% d’abrutis en plus, ça commence à en faire des abrutis tout ça, en plus ils parlent le hollandais ceux là, mais bon il y a plus grave, non?

2. Le 2 juin 2005,
Laurent

Stop !

3. Le 2 juin 2005,
samantdi

Non ?!

4. Le 2 juin 2005,
MrFab

Entropie au cachot hin hin hin

5. Le 2 juin 2005,
Lithium

Une fille, oui, mais quelle fille !!

6. Le 2 juin 2005,
entropie

ah bon? c’est plus “rigolo” ? Bon bein je retourne au cachot…de toute façon “stop ou encore” c’est pas mon émission radio préférée, je préfère Daniel quand il laisse parler les hommes et les femmes d’ici ou d’ailleurs de leurs vies… Tu croyais quand même pas lancer un tel “mot” sans en assumer les conséquences quand même? non? allez sans rancunes, de toute manière 78 personnes, 78 egos qui se gonflent comme des grenouilles pour ne pas regarder 55% de la population s’exprimer comme elle peux dans ce monde pas si beau, ça finira bien par “exploser” comme dans la fable, et cette bulle finira alors peut être par voir le monde tel qu’il est, enfin je nous le souhaite… Je met mes chaînes et je file au cachot, puisque c’est ainsi que vous considérez l’expression d’autruis, pardon des “abrutis”…oula je taquine là! je l’ai bien mérité mon purgatoire! amen et bonne entropie…

7. Le 2 juin 2005,
Louis

@->Entropie

T’inquiète, je t’apporte des oranges pour fêter les 55%.

8. Le 2 juin 2005,
Benoît

Ah bon, on peut ramener une fille chez soi après Paris Carnet ? C’est ça, les “règles pas gravées dans le marbre” ? Super !

Etonnant le monde des blogeurs

9. Le 2 juin 2005,
Laurent

Monsieur Entropie, puis-je me permettre de vous faire remarquer que sur ces 78 personnes, au moins la moitié (pour ceux qui ont voté) ont dit “non”, et vu la sur-représentation de gauchistes et autres geeks anars à Paris Carnet (sans compter le cadre délicieusement “altermondialiste”), j’ai peur que ce soit bien pire encore. Quand à parler de leurs egos respectifs, je me méfierai des généralisations hâtives. Car, finalement, vous n’êtes pas meilleur que moi quand il s’agit de conspuer en bloc. Ah, et je n’aime pas Daniel Mermet, mais cela ne doit pas beaucoup vous étonner…

10. Le 2 juin 2005,
Kozlika

Entropie, pas trop compris à quel degré tu étais. Si c’était au deuxième (ou plus) : hu hu !

Si c’était au premier : 78 personnes, dont sûrement 55% ayant voté non comme partout ailleurs (moi en tout cas), 78 avec un ego assez peu envahissant pour avoir choisi de privilégier ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise et d’accueillir les visiteurs d’outre-Manche sans laisser nos querelles référendaires pourrir l’atmosphère. J’ai passé une très bonne soirée, en grande partie parce que ce que je viens d’énoncer était très perceptible.

11. Le 2 juin 2005,
Ebb

Je suis rentrée sans encombre finalement Laurent, merci encore pour tout :)

12. Le 2 juin 2005,
Laurent

Monsieur Benoît, je vous prie de vous reporter aux règles de participation gravées dans le marbre. ;-)

13. Le 2 juin 2005,
Damien B

Quelle honte quand même, pour le Nutella jamais un oubli, mais quand ça passe au foie gras on sent la réticence. Quel monde !

14. Le 2 juin 2005,
François Granger

Laurent, t’inquiétes pas, Benoît est jaloux de ton succès auprés des femmes ;-)

15. Le 2 juin 2005,
Hoedic

Et c’est la première fois que je ramène une fille à la maison.

Grrrrrrrr ! On peut avoir des photos tant qu’à faire ??? :)

16. Le 2 juin 2005,
entropie

ego ego, quand tu nous tiens… je ne suis pas mieux, je le sais, c’était du 4° ou 5° degré Kozlika… juste une différence, monsieur Laurent, je n’ai traité ni les OUIIItistes d’abrutis, ni les NONNNistes de cons, ou le contraire, je sais plus, je vois juste que nous faisons (nous=”les-combiens-de-pourcent-qui-ont-un-blog” par rapport au reste du monde…) comme la grenouille, beaucoup de futilité pour des mots, quelques pensées, quelques cris, et que tout passe finallement, le débat est “où est le foie gras” aujourd’hui, oublions les abrutis…et vogue la galère! Je crois que la Noosphère c’est pas encore pour demain, ni pour aujourd’hui, et le mois prochain, pour le prochain Carnet, non plus, tant pis…

17. Le 2 juin 2005,
miss lulu

mon dieu, c’est pas encore fini ces histoires?? heureusement qu’on a pu parler d’autre chose hier soir :) les francais savent se tenir, quand ils ne sont pas sur leur blog… on celui des autres ;)

merci pour tout Laurent et j’espere à une prochaine :)

18. Le 2 juin 2005,
entropie

Mais oui, c’est fini… Abrutissons nous les uns les autres!

19. Le 2 juin 2005,
Laurent

Ben oui, c’est fini, plus de traité… Encore bravo. À Chirac en premier lieu, à nos hommes politiques de tous bords, et à nos chers 55 % de concitoyens.

20. Le 2 juin 2005,
Benoît

J’ai la photo. Mais comme DotClear, c’est pas pour les mal comprenants, je sais pas comment on met une photo —pas sur le mien : sur celui que vous voulez !

Blah ? Touitter !

Brest-Jerusalem Flashback

O. re-publie ses textes de Brest-Jerusalem en y ajoutant un nouveau regard rétrospectif. À lire, ou re-lire. Vraiment.

J’ai déjà écrit beaucoup, au présent. Il me faut maintenant écrire au passé pour me débloquer la porte du futur.

Je ne sais pas encore si je ferai ce voyage seul. Si vous le lisez, sous une forme ou une autre c’est que vous êtes invité. Sans obligation.

Retour en Palestine, pour pouvoir enfin la quitter. Regarder Jénine en face pour pouvoir, juste en tournant la tête, rencontrer mon propre regard et celui des gens que j’aime.

J’ai un plan.

Mettre face à face mon passé, l’image que j’en ai, et mon présent. Je vais reprendre des morceaux de “Brest-Jérusalem”, le mal-nommé récit à fleur de dépôt de mes pérégrinations palestiniennes, et les confronter à ce que je n’ai pas dit à l’époque, ce que j’ai appris depuis, et ce que je suis maintenant.

Et puis faire revenir à la surface ce que je n’ai raconté à personne. Invoquer, j’espère pour la dernière fois, mes démons personnels. Les exposer à la lumière pour les remettre à leur place.

Brest-Jérusalem parlait beaucoup des autres autour de moi, il est temps de rajouter la partie de l’histoire qui manquait.

Chantier ouvert au public :

Immeubles en fête

Mon ami s’y est rendu après le travail et ce qui se devait d’être un rassemblement convivial a viré en eau de boudin lorsque la présidente du conseil syndical a évoqué “le problème juif”… [Lithium, qui squatte chez Lulu.]

1. Le 2 juin 2005,
nathan

Grande classe cette copropriété…

Blah ? Touitter !

Le “non” vu de Suède

Bertrand, bien amer lui aussi, nous donne une analyse suédoise du “non” français au référendum sur le TCE.

1. Le 2 juin 2005,
O.

Mes collègues suédois (la moitié de mes collègues de boulot vient de Malmö en Suède) ne semblent pas partager l’opinion de l’auteur de l’article. J’ai été accueilli par des félicitations.

Et le point de vue qui est que seul les politiciens du “non” ont menti pour induire de pauvres ignorants en erreur commence à me les chauffer singulièrement, si vous voulez mon opinion. Faudrait voir à ne pas prendre les gens pour des abrutis. Si j’ose dire.

Un autre aspect de l’Europe vue de la Suède : http://amnesix.net/b2/2005/06/02_145826.php

Cet aspect là de l’Europe, je peux vous dire qu’il fait grincer beaucoup de dents en Suède.

2. Le 3 juin 2005,
Miam

Le Bertrand en question a juste un petit tort illustré par ceci : “Quelques interviews de sorties d’urnes affligeants (“Monsieur, on peut savoir ce que vous avez voté ?” “La constitution, je ne l’ai pas reçue et je n’ai pas eu le temps d’en chercher un exemplaire à la mairie. Alors j’ai voté “non”.”) qui donnent une image parfois peu flatteuse des motivations électorales de certains.” D’abord il annonce quelques interviews et je n’en vois qu’une. Super équitable. Il ne s’interroge pas non plus sur l’enracinement du non, plus précoce selon Ipsos que celui du oui (bien plus de gens qui se sont décidés en dernière minute ont sauté à pieds joints dans le oui, le vote non a apparemment un caractère plus réfléchi). Bertrand a tout de même ce mérite : il ne pratique pas l’amalgame systématique dans lequel Laurent rassemble l’ensemble des “non” au mépris de toute réalité : il “respecte” en effet, et c’est bien agréable à lire, les (très rares, ça on l’a bien compris ;-)) votes “non” exprimés en stricte réponse à la question posée, c’est-à-dire au texte du traité, et non pas à titre de sanction contre le gouvernement ou le président français. Ouf !

3. Le 3 juin 2005,
Bertrand

Le Bertrand en question ne voudrait tout de même pas se faire descendre en flèche pour un billet qui ne se voulait absolument pas objectif. En ce qui concerne l’exemple cité au niveau des motivations de vote, j’ai choisi un “non” mais j’aurais très bien pu choisir un “oui” (“Monsieur, on peut savoir ce que vous allez voter ? Vu que Le Pen vote non, alors je vote oui.”). Une attaque sur la forme que je ne trouve donc pas forcément très opportune, surtout que ces motivations douteuses avaient été longuement disséquées dans la blogosphère.

Cela dit, je prends acte de la remarque en me disant que chaque mot d’un billet est soupesé et interprété en tant qu’opinion. J’y prendrai garde la prochaine fois.

Ah, vivement que l’on oublie tout cela, tout de même. J’avoue que je me suis brouillé avec un certain nombre de personnes qu sujet du référendum sur le TCE, et cela n’est apparemment pas près de finir.

4. Le 3 juin 2005,
Miam

Pas de souci Bertrand : chacun écrit ce qu’il veut sur son blog, et d’ailleurs, qui écrit encore objectivement de nos jours ? Permets-moi de te dire que ton blog est très beau, c’est ce qui m’a frappée en premier. Ma réponse m’est sortie du bec plus vite que son ombre uniquement parce que Laurent présente ton billet comme une “analyse”. En fait, c’est lui qui dit des choses contestables et vicieuses, pas toi. ;-)

5. Le 3 juin 2005,
Laurent

Ben voyons… Tu reliras juste le titre du billet de Bertrand. (Il y a pas de raison que lui ait un traitement de faveur de la part de Miam ;-)

6. Le 3 juin 2005,
Bertrand

Oui, moi aussi je revendique le droit d’écrire des choses vicieuses et contestables, le titre de mon billet n’était pas anodin. :-)

Cela dit, la jalousie est un vilain défaut. ;-)

Blah ? Touitter !

Super referendum

Plusieurs dirigeants européens, dont le Premier ministre tchèque Jiri Paroubek, plaident pour une “pause” de réflexion qui prendrait la forme d’une prolongation du processus de ratification au-delà de l’échéance de novembre 2006.

L’idée d’une pause est bien accueillie dans les Etats membres susceptibles de dire “non”, comme le Royaume-Uni, dans la mesure où elle leur permet d’attendre le résultat des votes dans les autres pays avant d’organiser un référendum à haut risque.

Elle permettrait également de “décharger l’affaire de sa dimension politique intérieure”, explique un diplomate: en clair, on attendrait que Jacques Chirac, notamment, quitte l’Elysée au printemps 2007 pour reconsulter les Français.

Cette hypothèse est également soutenue par des fédéralistes.

C’est le cas de Graham Watson, le chef du groupe libéral au Parlement européen, qui comprend dans ses rangs les députés UDF de François Bayrou, qui a proposé jeudi l’organisation d’un “super-référendum” le même jour à l’automne 2007 dans tous les pays qui n’auront pas encore ratifié la Constitution.

“Cela donnera du temps aux gouvernements des Etats membres de clarifier avec leur peuple quelle politique ils mènent au niveau européen et pourquoi”, a-t-il estimé.

[Reuters.]

Le “super-referendum”, peut-être aurions-nous dû le faire dès le début, un vrai exercice de démocratie à l’échelle européenne…

Et cela nous aurait peut-être évité ce magistral “non” un peu trop franco-français aux motivations hétéroclites et parfois hors-sujet.

1. Le 2 juin 2005,
julien

Il est clair qu’un referendum au niveau européen aurait permis aux Français nottament de réaliser les vrais enjeux de ce vote. Aujourd’hui je me sens citoyen européen avant d’être citoyen Français. Je ne me reconnais pas dans le résultat de ce referendum. Le problème n’est pas d’accepter ou pas un résultat démocratique, mais quand j’entends les raisons pour lesquelles les français ont voté contre, cela m’exaspère. Ils ont voté “Non” pour sanctionner Chirac, ils n’ont pas répondu à la question qui leur avait été posée. Pour finir, cela n’a pas de rapport avec la note de Laurent, mais la France à un Bon système social, le problème ce sont tous les abus dans le systeme de sante, les assedic, les fonctionnaires, le rmi… Mais pour cela il faudrait que les français deviennent plus responsables. Mais le peuvent ils ? Nous sommes un pays rempli de trop d’égoïstes…

2. Le 2 juin 2005,
Kozlika

Eh bé…

3. Le 2 juin 2005,
Vincent

Le super référendum, c’était une idée des conventionnels. Gisacard l’avait proposé. Tous avaient dit que le 18 juin 2004 (jour des dernières européennes), ç’aurait eu de la gueule de faire voter tous les Européens d’un coup. On connait la suite. L’incapacité à réfléchir autrement qu’en termes de politiques nationales a eu raison du symbole.

4. Le 2 juin 2005,
David Latapie

Le “super-referendum”, peut-être aurions-nous dû le faire dès le début, un vrai exercice de démocratie à l’échelle européenne…

Entièrement d’accord avec toi.

Mais j’aurais quand meme voté non car je n’ai pas sanctionne Chirac.

5. Le 2 juin 2005,
Jean-Marc Bondon

Une consultation à l’échelle de l’Europe, serait vraiment bien.

Pour les européennes nous aurions des listes et une campagne européennes. Les pratiques démocratiques des uns seraient enrichies par les autres. Cette manie française de nommer des tetes de liste qui ne siègent pas une fois élue serait sans doute villipendées par beaucoup d’autres pays. Ils serait également plus simple pour les citoyens de comprendre qui les représente et admettre de voir ses idées ou ses intérets portés par un citoyen d’un autre pays est la plus sure manière d’ancrer dans nos consciences et dans la tete de nos concitoyens cette belle et magnifique idée européenne.

6. Le 2 juin 2005,
François Granger

Pourquoi pas un vrai référendum européen, c’est à dire un référendum consultant simultanément tous les citoyens de tous les pays de l’Europe ?

7. Le 2 juin 2005,
Arkenlond

Mais enfin, il va falloir le dire en quelle langue, pour que ça vous effleure? Où sont les preuves tangibles que les français ont rejeté la Constitution Européenne pour des raisons internes? Des “témoignages micro-trottoirs”? Hum… Le voisin d’en face, un bon “représentant de la plouquerie ambiante”? Hum encore… Vous est-il impossible d’envisager que si cette constitution a été rejetée, c’est parce que des français l’ont trouvée mauvaise pour l’Europe et pour eux? Mais voilà, monsieur Hollande a dit, directement et tout de go, en se trainant après l’uppercut qu’il a pris, que c’est parce que le gouvernement avait été mauvais que les français avaient voté non en majorité. Du coup, il faut que cela devienne une réalité universelle. Personnellement, lorsque j’ai entendu son discours, je me suis dit : et voilà, le non est fichu, on vient de lui enlever toute la substance de ce qu’il voulait dire. A en pleurer. Aucune remise en question, il rejette la faute immédiatement, il évacue le problème, et les affaires reprennent. C’est tout simplement dénigrer une bonne part de la population française, c’est oublier le taux de participation record à une élection européenne, c’est oublier la dimension “je vote, mais pas pour un des partis pourris” qu’a un referundum et qui à mes yeux a joué beaucoup…

8. Le 2 juin 2005,
Laurent

Tiens, il y a encore du noniste enragé qui débarque…

Si la participation fut forte, tout le monde s’en félicite, elle a aussi participé de gens qui ont voté “oui”. Ne l’oubliez pas.

Mais l’arrogance noniste n’a pas de limites…

Et enfin, à vous lire, les “partis tous pourris”, j’imagine comme vous êtes un grand démocrate.

9. Le 2 juin 2005,
Yannick

Arkenlond je te rappelle tout de même que entre 20 et 25 % des français qui se sont exprimés étaient des votes Le Pen - De Villiers. Ils n’ont pas voté NON parce que cette constitution était mauvaise pour l’Europe !! Au maximum 30 % des français exprimés ont peut être eu un vote d’espérance pour l’Europe. Mais en comptant les gens qui ont simplement voulu faire part de leur ras-le bol cette proportion diminue encore. Et pour les gens qui ont voté NON contre le libéralisme : bravo maintenant c De Villepin et Sarkozy et ce ne sont pas des enfants de coeur en matière de libéralisme…

10. Le 2 juin 2005,
Arkenlond

Laurent, vous êtes chez vous sur ce blog, et en cela avez la plus grande liberté de vous y épancher, je me vois donc mal vous exhorter à modérer votre verve envers le noniste arrogant et nul en maths que je suis. Je vous remercie donc juste de me répondre et de ne pas supprimer mon avis sans attendre. Sur ce point, notre vision de la démocratie se rejoint.

Juste une question à Yannick, donc : entre Raffarin et De Villepin-Sarkozy, le libéralisme du gouvernement change-t-il? Aurait-il changé de toutes façons pour un gouvernement “social”, quel que soit le résultat? Je suis dans l’autre camp, mais je suis aussi attristé que toi de voir que certains ont pu se bercer de cette idée et voter ans cette optique. En revanche, je maintiens que l’on ne saura pas précisément dans quelles proportions ce vote a pu influer. Par conséquent, si vous vous appliquez à réduire la quantité de nons “utiles” en France jusqu’à peau de chagrin, il n’y a plus de problème de France contre, puisqu’en fait elle est pour… Pour continuer la démocratie entre gens qui s’y entendent, il faudrait donc corriger le vote en virant des listes tous les ignorants qui n’ont pas voté comme il faut (pour un oui ou un non engagé uniquement sur l’Europe, ce qui ne laissera très probablement pas grand monde). Pas très démocratique, tout de même.

11. Le 3 juin 2005,
Maxime

Les nonistes nous disent que le vote NON était là parce que le texte n’était pas bon. Admettons, mais les sondages démontrent qu’une bonne partie des votes NON ont voté à côté du texte.

Etrangement, je n’ai pas vu de sondage concernant les raisons avancés par les votants ouiste. N’y-a-t’il pas parmis eux des gens qui : - approuvaient la politique actuelle (Raffarin n’était pas à 0% de côte de popularité tout de même) - OUI, simplement à l’Europe, de même que certains votaient NON à l’Europe ? - OUI, parce que des politiques disaient OUI (de même que NON parce que des politiques disaient NON)

Allez, tous les ouistes n’ont pas non plus lu le texte, et n’ont pas forcemment effectué une lecture critique de celui-ci ! Et nous ne votions pas pour l’Europe, ni pour ou contre le gouvernement, mais pour ce texte.

Nous voilà à tirer des leçons franco-françaises, sur un texte concernant l’Europe. Ya pas comme un quelque chose qui coince ?

12. Le 3 juin 2005,
Laurent

Maxime, si tu n’as pas vu les motivations du Oui, elles sont sur la même page du sondage Ipsos (juste au-dessus).

13. Le 3 juin 2005,
Myrtille

Il est évident qu’un référendum européen serait la meilleure solution démocratique ! De toute façon ce traité n’est en rien une constitution de ce fait ! Où en est la légitimité ? Je souhaiterais même que l’on reparte à zéro et que tous les citoyens européens vote le même jour afin d’éviter les influences diverses et variées de certains pays sur d’autres. Nous avons eu l’exemple de certains citoyens hollandais qui se sont sentis déculpabilisés par les résultats français ! Vous ne trouvez pas qu’il y a un problème de taille ? Ecrivez au Président de la République sur le site de l’Elysée… A force de recevoir des “plaintes” à ce sujet peut être bougera-t-il.

14. Le 3 juin 2005,
Damien B

C’est vrai que la répartition des votes par tranche de revenu est assez croustillante. Ca prouve qu’on peut être un abruti à hauts revenus. Par contre un truc ne cadre pas dans le résultats, les proches de la CFTC ont voté pour le ’oui’ autant que les plus de 3000 euros par moi, et pourtant ce sont aussi des abrutis. Quelque chose m’échappe.

15. Le 3 juin 2005,
Benoit

Damien: sans doute les intitulés en haut des colonnes qui t’échappent :)

Dans cette partie, sont les taux de participation et d’abstention, pas de “oui” ou de “non”.

16. Le 3 juin 2005,
Damien B

Non Benoit vous ne m’aurez pas :-) C’est bien dans la partie du choix ’oui’/’non’, 2 points d’écarts. Même la mauvaise foi à ses limites (que la raison ignore d’ailleurs).

17. Le 3 juin 2005,
Jean-Marc Bondon

Je pense que ce qui s’est passé résiste aux analyses habituelles. Pas besoin d’etre fort en maths, pour distinguer un non d’extreme droite, d’un non d’extreme gauche.

Le simple respect de ce vote démocratique avec une belle participation est de considérer qu’un Non est un Non et que chacun a pu se déterminer en conscience sans obligatoirement embrasser l’opinion de tel ou tel leader.

Je ne suis pas un fin politologue mais un pragmatique, je suis sorti de cette épreuve avec la gueule de bois et j’en retiens deux leçons.

Le traité aurait été voté au parlement à une très large majorité si ce mode de ratification avait été retenu. Ces parlementaires qui représentent si mal l’opinion est dramatique.

Je ne pense pas qu’une majorité de français adhèrent aux thèses des différents partis qui ont défendu le non. Il n’est pas possible d’embarquer dans un reve européen les gens qui n’ont pas de travail, ceux qui en ont un, mais fragile ou mal payé, ceux qui sont menacés de le perdre.

Il n’est pas possible, lorque l’essentiel n’est pas assuré, c’est à dire la capacité de chacun à vivre dignement et à élever sa famille, de les emmener dans une belle histoire d’union à 25 pays.

La tentation libérale des anglais avec leur chomage à 4,5 % est compréhensible, notre défense tatillone d’un modèle social qui n’existe plus pour beaucoup semble moins efficace.

18. Le 4 juin 2005,
Frite molle

Un référendum européen? Le problème c’est que le référendum est anticonstitutionnel dans certains pays…

Blah ? Touitter !

Spectacle vivant

La Nuit du Feu, cela pourrait intéresser certains et certaines…

HmmmHmmmm

1. Le 2 juin 2005,
M LeMaudit

Je vous ai déjà dit que grâce à sc-po j’avais fait un stage d’une petite semaine chez les pompiers de Paris, pour voir de près comment ils vivent… mmmh… au quotidien ? Avec un intérêt purement sociologique. Bien sûr.

Blah ? Touitter !